Une quarantaine de Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont été tués dans le nord de la bande de Gaza lors de raids aériens et d'une incursion de blindés israéliens, samedi 1er mars, selon des sources médicales.
Il s'agit de la journée la plus meurtrière depuis la prise de contrôle de la bande de Gaza par le mouvement islamiste Hamas, en juin.
174 Palestiniens ont été blessés, dont 14 grièvement, selon un responsable du ministère de la santé. Parmi les 46 morts recensés par l'agence AP figurent une quinzaine de membres des groupes armés du Hamas et du Djihad islamique, a-t-on précisé. Une vingtaine de civils ont également été tués, dont quatre enfants et quatre femmes.
Côté israélien, deux soldats ont été tués à Gaza, selon la chaîne qatarie Al-Jazira. L'armée a fait état, elle, de cinq blessés dans ses rangs. De plus, six civils, dont deux enfants et une femme, ont été blessés à Ashkélon, dans le sud d'Israël, par l'explosion de roquettes palestiniennes. Plus de 40 roquettes ont été lancées vers cette agglomération depuis Gaza mercredi, dont huit roquettes de type Grad à longue portée, selon l'armée israélienne.
"PLUS QU'UN HOLOCAUSTE"
Le vice-ministre de la défense israélien, Matan Vilnaï, a expliqué que l'armée avait lancé une opération terrestre "élargie" dans le nord de Gaza. "Nous agissons surtout avec l'aviation même si nous recourrons aussi à des forces terrestres".
Il a démenti que cette incursion constituait l'amorce d'une opération terrestre de grande envergure prévoyant une réoccupation partielle de Gaza évoquée récemment par les responsables et médias israéliens. Israël avait évacué le territoire palestinien en 2005. Pour le ministre de l'environnement, membre du cabinet de sécurité, Gideon Ezra, il faut "éliminer tous ceux qui sont impliqués dans les tirs de roquettes, y compris Ismaïl Haniyeh", le chef du gouvernement Hamas à Gaza, non reconnu par la communauté internationale.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a, lui, jugé que l'offensive israélienne était "plus qu'un holocauste", renouvelant son appel à "une protection internationale du peuple palestinien". "Il est impensable que la réaction israélienne à des tirs de roquettes palestiniens, que nous condamnons, soit aussi terrible et effroyable", a ajouté M. Abbas qui, selon son bureau, tente d'obtenir des réunions d'urgences de la Ligue arabe et du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le chef du Hamas Khaled Mechaal, exilé à Damas, a estimé que le président palestinien "est en train de couvrir l'Holocauste de Gaza, volontairement ou involontairement". Lors de sa conférence de presse, il a aussi accusé Israël d'"exagérer l'Holocauste" et de s'en "servir comme prétexte pour faire ce qu'il veut".
Au total, quelque 75 Palestiniens, dont une quarantaine de civils ont été tués en quatre jours dans le territoire côtier lors de raids israéliens visant à mettre fin aux tirs de roquettes palestiniennes, qui se sont intensifié depuis mercredi et la mort d'un civil israélien dans l'explosion d'une de ces roquettes.
Le Monde
Il s'agit de la journée la plus meurtrière depuis la prise de contrôle de la bande de Gaza par le mouvement islamiste Hamas, en juin.
174 Palestiniens ont été blessés, dont 14 grièvement, selon un responsable du ministère de la santé. Parmi les 46 morts recensés par l'agence AP figurent une quinzaine de membres des groupes armés du Hamas et du Djihad islamique, a-t-on précisé. Une vingtaine de civils ont également été tués, dont quatre enfants et quatre femmes.
Côté israélien, deux soldats ont été tués à Gaza, selon la chaîne qatarie Al-Jazira. L'armée a fait état, elle, de cinq blessés dans ses rangs. De plus, six civils, dont deux enfants et une femme, ont été blessés à Ashkélon, dans le sud d'Israël, par l'explosion de roquettes palestiniennes. Plus de 40 roquettes ont été lancées vers cette agglomération depuis Gaza mercredi, dont huit roquettes de type Grad à longue portée, selon l'armée israélienne.
"PLUS QU'UN HOLOCAUSTE"
Le vice-ministre de la défense israélien, Matan Vilnaï, a expliqué que l'armée avait lancé une opération terrestre "élargie" dans le nord de Gaza. "Nous agissons surtout avec l'aviation même si nous recourrons aussi à des forces terrestres".
Il a démenti que cette incursion constituait l'amorce d'une opération terrestre de grande envergure prévoyant une réoccupation partielle de Gaza évoquée récemment par les responsables et médias israéliens. Israël avait évacué le territoire palestinien en 2005. Pour le ministre de l'environnement, membre du cabinet de sécurité, Gideon Ezra, il faut "éliminer tous ceux qui sont impliqués dans les tirs de roquettes, y compris Ismaïl Haniyeh", le chef du gouvernement Hamas à Gaza, non reconnu par la communauté internationale.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a, lui, jugé que l'offensive israélienne était "plus qu'un holocauste", renouvelant son appel à "une protection internationale du peuple palestinien". "Il est impensable que la réaction israélienne à des tirs de roquettes palestiniens, que nous condamnons, soit aussi terrible et effroyable", a ajouté M. Abbas qui, selon son bureau, tente d'obtenir des réunions d'urgences de la Ligue arabe et du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le chef du Hamas Khaled Mechaal, exilé à Damas, a estimé que le président palestinien "est en train de couvrir l'Holocauste de Gaza, volontairement ou involontairement". Lors de sa conférence de presse, il a aussi accusé Israël d'"exagérer l'Holocauste" et de s'en "servir comme prétexte pour faire ce qu'il veut".
Au total, quelque 75 Palestiniens, dont une quarantaine de civils ont été tués en quatre jours dans le territoire côtier lors de raids israéliens visant à mettre fin aux tirs de roquettes palestiniennes, qui se sont intensifié depuis mercredi et la mort d'un civil israélien dans l'explosion d'une de ces roquettes.
Le Monde
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