Hamada Ould Derouich : «La majorité des Sahraouis séquestrés est pour l’autonomie»
Pour Hamada Ould Derouich, porte-parole du groupe des 100 Sahraouis ayant regagné le Maroc la semaine dernière, ce groupe, comme l’écrasante majorité des Sahraouis de Tindouf, adhèrent à la solution d’autonomie proposée par le Maroc.
ALM : Quelle analyse faites-vous du retour à la mère patrie des 100 Sahraouis que vous représentez ?
Hamada Ould Darouich : Je suis vraiment très content. Je sens une très grande satisfaction d’autant plus que nous avons pris la décision de rentrer conformément à notre propre conviction. C’est une adhésion personnelle au projet en cours, celui de l’autonomie. Et je suis fier d’être ici et de m’engager à travers une implication totale sans condition, dans l’application du projet d’autonomie, proposé par Sa Majesté le Roi, que Dieu le glorifie.
Comment s’explique ce retour massif des Marocains sahraouis ?
Le retour n’est pas encore massif. Nous avons contacté beaucoup de nos proches qui sont toujours à Tindouf, et je vous assure que l’écrasante majorité de ces personnes adhère à la décision que nous avons prise à savoir le retour à la patrie, et l’acceptation sans conditions du projet d’autonomie comme étant une solution durable, juste, qui va permettre aux Sahraouis de s’épanouir et de gérer leurs affaires sous la souveraineté du Maroc.
S’il n’y a pas eu un retour de plusieurs milliers, c’est que, d’un point de vue technique, nous ne pourrons pas organiser un rapatriement massif comme celui-là.
Il est vrai que nous avons, aujourd’hui, une centaine de personnes et une cinquantaine de familles, qui ont fait partie de cette opération. Ce retour est la plus grande opération depuis le début du conflit jusqu’à présent. Je pense que ce groupe est suffisamment représentatif, puisqu’il comprend des Chioukhs (chef de tribus), des cadres ainsi que d’anciens hauts responsables du front Polisario. Et si les Nations Unis et la communauté internationale nous tendent la main pour continuer dans ce sens, nos concitoyens dans les camps de Tindouf vont regagner la patrie.
Ce retour est un coup dur et un message fort en direction du Polisario et du pouvoir algérien. Pensez-vous qu’ils vont en tirer les conséquences qu’il faut ?
La direction du Polisario est insensible à tout ce qui se passe. De toute façon, ce n’est qu’une marionnette manipulée par les Algériens. En ce qui me concerne, j’ai lancé des appels au pouvoir algérien l’invitant à faire en sorte que la solution qui est proposée par le Maroc soit retenue par tout le monde. On a consulté des documents historiques, procédé à des consultations juridiques, et l’on n’a pas trouvé de solution plus juste que celle qui est proposée par le Maroc, parce qu’elle prend en considération la dimension historique de cette affaire. D’ailleurs, l’Histoire montre que le Sahara était toujours lié par des actes d’allégeance aux Souverains marocains, et le Royaume a une profondeur historique dans cette région.
Loin de la version donnée par le Polisario et le pouvoir algérien, que pensent les Sahraouis de Tindouf du projet d’autonomie ?
Parmi tous les Sahraouis que j’ai rencontrés, et cela fait maintenant un an et trois mois que je discute avec des responsables politiques, de simples citoyens, des intellectuels, et des Sahraouis qui se sont installés en Mauritanie, je n’ai pas trouvé – et je vous l’assure – une seule personne qui conteste le plan d’autonomie. Aucune de ces personnes ne dira que la solution d’autonomie n’est pas la solution acceptable pour mettre fin au conflit du Sahara. De plus, le Maroc a entrepris un effort considérable pour que les provinces du Sud rattrapent celles du nord dans leur développement. Ces éléments font que le plan d’autonomie est un projet bien étudié, et en plus il est modelable, donc pas rigide, les Sahraouis peuvent discuter et proposer, dans ce cadre, le remodeler et pouvoir s’autogérer dans le cadre de la démocratie et la transparence les plus totales.
Comment jugez-vous le travail du CORCAS?
C’est un travail positif, et c’est grâce à lui qu’on a réussi la plus grande opération de retour. Et il faut féliciter son président qui a été en contact permanant avec nous, et par qui tout est passé. Et je pense que si quelqu’un doit être félicité pour cette réussite, c’est bel et bien Khalli Henna Ould Rachid qui est le véritable pilote de cette opération.
Le 3-3-2008
Par : Mohamed Laâbid
DNCR à Laâyoune
Pour Hamada Ould Derouich, porte-parole du groupe des 100 Sahraouis ayant regagné le Maroc la semaine dernière, ce groupe, comme l’écrasante majorité des Sahraouis de Tindouf, adhèrent à la solution d’autonomie proposée par le Maroc.
ALM : Quelle analyse faites-vous du retour à la mère patrie des 100 Sahraouis que vous représentez ?
Hamada Ould Darouich : Je suis vraiment très content. Je sens une très grande satisfaction d’autant plus que nous avons pris la décision de rentrer conformément à notre propre conviction. C’est une adhésion personnelle au projet en cours, celui de l’autonomie. Et je suis fier d’être ici et de m’engager à travers une implication totale sans condition, dans l’application du projet d’autonomie, proposé par Sa Majesté le Roi, que Dieu le glorifie.
Comment s’explique ce retour massif des Marocains sahraouis ?
Le retour n’est pas encore massif. Nous avons contacté beaucoup de nos proches qui sont toujours à Tindouf, et je vous assure que l’écrasante majorité de ces personnes adhère à la décision que nous avons prise à savoir le retour à la patrie, et l’acceptation sans conditions du projet d’autonomie comme étant une solution durable, juste, qui va permettre aux Sahraouis de s’épanouir et de gérer leurs affaires sous la souveraineté du Maroc.
S’il n’y a pas eu un retour de plusieurs milliers, c’est que, d’un point de vue technique, nous ne pourrons pas organiser un rapatriement massif comme celui-là.
Il est vrai que nous avons, aujourd’hui, une centaine de personnes et une cinquantaine de familles, qui ont fait partie de cette opération. Ce retour est la plus grande opération depuis le début du conflit jusqu’à présent. Je pense que ce groupe est suffisamment représentatif, puisqu’il comprend des Chioukhs (chef de tribus), des cadres ainsi que d’anciens hauts responsables du front Polisario. Et si les Nations Unis et la communauté internationale nous tendent la main pour continuer dans ce sens, nos concitoyens dans les camps de Tindouf vont regagner la patrie.
Ce retour est un coup dur et un message fort en direction du Polisario et du pouvoir algérien. Pensez-vous qu’ils vont en tirer les conséquences qu’il faut ?
La direction du Polisario est insensible à tout ce qui se passe. De toute façon, ce n’est qu’une marionnette manipulée par les Algériens. En ce qui me concerne, j’ai lancé des appels au pouvoir algérien l’invitant à faire en sorte que la solution qui est proposée par le Maroc soit retenue par tout le monde. On a consulté des documents historiques, procédé à des consultations juridiques, et l’on n’a pas trouvé de solution plus juste que celle qui est proposée par le Maroc, parce qu’elle prend en considération la dimension historique de cette affaire. D’ailleurs, l’Histoire montre que le Sahara était toujours lié par des actes d’allégeance aux Souverains marocains, et le Royaume a une profondeur historique dans cette région.
Loin de la version donnée par le Polisario et le pouvoir algérien, que pensent les Sahraouis de Tindouf du projet d’autonomie ?
Parmi tous les Sahraouis que j’ai rencontrés, et cela fait maintenant un an et trois mois que je discute avec des responsables politiques, de simples citoyens, des intellectuels, et des Sahraouis qui se sont installés en Mauritanie, je n’ai pas trouvé – et je vous l’assure – une seule personne qui conteste le plan d’autonomie. Aucune de ces personnes ne dira que la solution d’autonomie n’est pas la solution acceptable pour mettre fin au conflit du Sahara. De plus, le Maroc a entrepris un effort considérable pour que les provinces du Sud rattrapent celles du nord dans leur développement. Ces éléments font que le plan d’autonomie est un projet bien étudié, et en plus il est modelable, donc pas rigide, les Sahraouis peuvent discuter et proposer, dans ce cadre, le remodeler et pouvoir s’autogérer dans le cadre de la démocratie et la transparence les plus totales.
Comment jugez-vous le travail du CORCAS?
C’est un travail positif, et c’est grâce à lui qu’on a réussi la plus grande opération de retour. Et il faut féliciter son président qui a été en contact permanant avec nous, et par qui tout est passé. Et je pense que si quelqu’un doit être félicité pour cette réussite, c’est bel et bien Khalli Henna Ould Rachid qui est le véritable pilote de cette opération.
Le 3-3-2008
Par : Mohamed Laâbid
DNCR à Laâyoune
Commentaire