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L'affaire ESISC : Lorsque le Maroc paie pour des rapports

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  • citoyen
    a répondu
    retour sur l'histoire de ce journal, RSF explique comment le makhzen a organisé le lynchage public de l'hébdo.

    Lisez le rapport RSF dont les journalistes ont enquêté sur place :



    Le Journal Hebdomadaire pris à parti par des manifestants hostiles

    Reporters sans frontières appelle au calme après les manifestations hostiles qui ont eu lieu au Maroc, le 14 février 2006, devant le siège du journal Hebdomadaire suite aux rumeurs propagées par des sources malveillantes accusant ce dernier d’avoir publié les caricatures du prophète Mahomet.

    "Nous exprimons notre solidarité avec Le Journal Hebdomadaire, cible d’une campagne de dénigrement. Le fait de lancer de fausses accusations à l’égard de cette publication, notamment dans le contexte politique actuel, est imprudent et dangereux. Nous appelons les autorités marocaines à calmer les esprits après les récents événements qui ont secoué le monde arabe," a déclaré Reporters sans frontières.

    Dans son édition du 11 février 2006, Le Journal Hebdomadaire avait publié une photographie de l’Agence France-presse (AFP) montrant un lecteur de France Soir tenant à la main l’édition reproduisant les 12 caricatures danoises. Cette photographie a servi d’illustration à la chronologie des événements dans le cadre d’un dossier de 10 pages titré « Le Prophète Mohammed : le symbole, les passions » dans lequel la parole est donnée à d’éminents spécialistes de l’Islam politique et de l’imagerie religieuse. Malgré le fait que les caricatures figurant sur cette image étaient minuscules (chaque dessin ne mesurant pas plus de 3mm de côtés), la direction du Journal Hebdomadaire a décidé, après impression du magazine, et dans un souci d’éviter toute tentative d’instrumentalisation et de récupération, masquer à l’encre indélébile les caricatures avant la diffusion dans les kiosques.

    Le 13 février 2006, les chaînes de télévision publiques 2M et TVM ont diffusé lors de leurs journaux télévisés du soir un reportage sur une "manifestation" devant le Parlement à Rabat contre "la publication par Le Journal Hebdomadaire de caricatures du prophète". Les "manifestants" qui scandaient des slogans hostiles à l’hebdomadaire n’ont pas été identifiés dans le reportage. Les deux chaînes de télévision n’ont à aucun moment sollicité Le Journal Hebdomadaire pour recueillir sa version des faits ou sa réaction.

    Le commentateur de 2M a déclaré que « ce journal est connu pour heurter l’opinion publique par ses positions contraires aux valeurs sacrées de notre pays ». Il a aussi affirmé que « le Journal a tenté de faire annuler la manifestation ».

    Interrogé par Reporters sans frontières, le directeur du magazine a déclaré "qu’aucun journaliste de la rédaction n’était au fait de la « tenue » d’un tel événement".

    L’organisation publie de larges extraits du communiqué du Journal Hebdomadaire, qui répond aux manifestations qui ont eu lieu devant le Parlement et devant ses locaux, les 13 et 14 février 2005 :

    "Nous considérons qu’il s’agit d’une incitation à la haine ayant pour objectif de désinformer l’opinion publique et de jeter Le Journal Hebdomadaire en pâture à la vindicte populaire dans un contexte particulièrement explosif. De son côté et dans la même veine, le quotidien panarabe basé à Londres Acharq Al Awsat a publié dans son édition du 13 février 2006 (n°9939) un article sous le titre « Un magazine marocain insiste à publier des images intentatoires à l’Islam ». Cet article accuse aussi Le Journal Hebdomadaire de heurter les valeurs sacrées des marocains.

    Le 14 février 2006, des éléments des GUS (police urbaine) et de la Police Nationale ont établi vers 9h du matin un cordon de sécurité face à l’entrée de l’immeuble qui abrite les locaux du Journal Hebdomadaire à Casablanca. Interrogés à ce sujet, les agents de la police nous ont déclaré que ce dispositif était mis en place en prévision d’une manifestation devant se dérouler le matin « à cause de la publication par Le Journal Hebdomadaire des caricatures du Prophète ».

    Vers 10h du matin, plusieurs véhicules de la Commune Urbaine de Casablanca, sous tutelle du Ministère de l’Intérieur, ont acheminé une centaine de personnes, hommes, femmes et enfants à qui on a distribué pancartes, drapeaux du Maroc et banderoles pour manifester. Ces personnes étaient encadrées par des agents d’autorité de la Préfecture et de la Commune de Casablanca. Les meneurs, munis de mégaphones ont harangué la foule scandant des slogans antisémites et extrémistes tels que « Tremblez, ô Juifs ! l’armée de Mohammed est de retour ! » ou encore « Par notre âme, par le sang, nous te vengerons ô Prophète ! ». Un véritable appel au meurtre et à la haine raciale...

    Interrogé en aparté par des journalistes, un jeune meneur badgé a déclaré : « Je suis un militant associatif, la Commune nous a demandé de nous rendre ici pour manifester contre les mécréants qui ont sali l’image du Prophète »...

    Une vieille femme a déclaré : « La Commune nous a emmenés ici comme d’habitude parce qu’elle nous rétribue pour ce genre d’action. J’avoue ne pas savoir de quoi il s’agit au juste »...

    Un des meneurs chargé de récupérer banderoles et pancartes a crié à la foule : « Soyez prêts pour d’autres actions devant l’imprimerie et la société de distribution de ce journal ! »

    En début d’après-midi, l’agence de presse étatique MAP a contacté de nombreux chefs de partis politiques, membres de la société civile, représentants du tissu associatif et d’ONG locales pour les faire réagir à « la publication par Le Journal Hebdomadaire des caricatures du prophète ». En revanche, contactés par nos soins, les représentants des grands mouvements dits islamistes affirmeront qu’ils n’ont rien à voir avec ces manifestations. Mieux l’un des dirigeants du PJD, premier parti islamiste représenté au Parlement nous déclarera qu’il y a eu « une tentative de manipulation de militants de son parti, des textos leurs furent envoyés leurs demandant de participer aux manifestations contre l’hebdomadaire.

    Il s’agit donc clairement d’une grossière manipulation orchestrée par l’Etat et ses médias.

    Il est évident que l’Etat -via les médias qu’il contrôle- cherche par tous les moyens à, (comme il tente de le faire depuis quelques semaines notamment via la revue de presse de 2M), détruire l’image de notre publication voire inciter à la haine et à la violence. Rappelons que ceci se passe à la veille du verdict qui sera rendu par la justice le 16/2/2006 dans l’affaire qui l’oppose à l’ESISC, un centre bruxellois qui a requis contre « Le Journal Hebdomadaire » pas moins de 5 millions de dirhams (450 000 euros !). « Le Journal Hebdomadaire » avait critiqué son « étude » sur les séparatistes du Polisario, étude peu crédible manifestement calquée sur les thèses officielles de la diplomatie marocaine. "

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  • jawzia
    a répondu
    non pas du tout, ca aurait ete aux US
    Raison de plus pour intenter l'action en dehors du champs du corrupteur.

    Qualifier Aboubakr Jamai à travers sa publication
    Le journal Hebdo est un journal anti-maroc,
    est intellectuellement grave et absurde. Cela dénote d'une certaine schizophrénie ambiante.

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  • Bachi
    a répondu
    non pas du tout, ca aurait ete aux US, devant l'impossibilite du journal de fournir des preuves de ce qu'il avance, la condamnation aurait ete la meme : diffamation.
    Non, pas du tout...
    Le journal avançait seulement des suscipissions...
    Une justice impartiale aurait accepté les doutes du journal...
    et à supposer qu'elle le condamnât, elle l'aurait fait fait beaucoup moins lourdement.

    Mais pour moi, l'essentiel n'est pas au niveau de la justice du Makhzen car cette dernière sur de telles questions n'est même pas à discuter.
    Mais il s'agit de la valeur de ce centre prétendument centre de recherche alors que ce n'est qu'un consultant payé sur contrat. Le conflit d'intérêt clair lui enlève toute crédibilité...

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    non pas du tout, ca aurait ete aux US, devant l'impossibilite du journal de fournir des preuves de ce qu'il avance, la condamnation aurait ete la meme : diffamation.

    Je te signale que meme la diffamation d'un journal marocain contre Bouteflika a ete instruite au Maroc, alors...

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  • Bachi
    a répondu
    Claude Moniquet l'a traine en justice en le challengeant de ramener des preuves de ce qu'il avancait, le journal n'a pas pu, l'ESISC a gagne l'affaire...
    Ça, on le sait déjà...
    L'ESISC a gagné l'affaire au Maroc. Le Maroc étant à la fois incriminé et juge, il ne saurait être différemment...

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  • jawzia
    a répondu
    Le journal Hebdo est un journal anti-maroc,
    Tu te sens plus marocain que Aboubakr Jamai ? Serais-tu es de descendance royale ?
    Claude Moniquet l'a traine en justice en le challengeant de ramener des preuves
    Pourquoi ne l'a t-il pas fait en Belgique ou en France ? Aboubakr Jamai accuse un corrompu et un corrupteur et il se fait juger par le corrupteur !!!! C'est drôle Non !!!

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    Claude Moniquet l'a traine en justice en le challengeant de ramener des preuves de ce qu'il avancait, le journal n'a pas pu, l'ESISC a gagne l'affaire...


    Voila ce que vaut votre "scoop" :

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    Le journal Hebdo est un journal anti-maroc, il a deja ecrit des artiles pro-polisario... alors un e-nieme... D'ailleurs face a une haine aveuglante du regime, cette haine est devenue anti-marocaine. Il a deja perdu tous ses supports publicitaires prives, il a paye les pots casses dns plusieurs affaires de diffamation et il est en cours de faillite.
    Dernière modification par ayoub7, 08 mars 2008, 14h53.

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  • jawzia
    a répondu
    Claude Moniquet répondant à Fréderic Bourdel (Extrait) :
    Enfin, Monsieur Bourdel s’interrogeait gravement : qu’est ce qu’un « think-tank » européen, bruxellois qui plus est, qui reprend les analyses de Washington et plaide pour les Etats-Unis au détriment de l’UE ? ».

    Il suffit à quiconque de passer une heure sur notre site pour se rendre compte que nous sommes atlantistes (ce que M. Bourdel traduit sans doute par « pro américain »), très concernés par la sécurité d’Israël (mais favorables à un Etat palestinien), résolument opposés à l’islamisme mais défendant un islam tolérant, farouchement « intégrationnistes » en ce qui concerne l’immigration, anti-racistes et anti-fascistes, bref, en un mot «démocrates ». Mais peut être dans le monde de M. Bourdel ne peut-on « être européen » et « plaider pour les Etats-Unis au détriment de l’UE ».

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  • jawzia
    a répondu
    Analyse de Fréderic Bourdel :
    "Journal Hebdomadaire" - ESISC: les étranges affinités washingtoniennes d’un think-tank bruxellois
    Written by Frédéric Bourdel
    Wednesday, 22 February 2006

    EDITO - Les médias commencent enfin à s’intéresser à l’étrange condamnation à une amende énorme du média marocain, le « Journal Hebdomadaire »[1], suite à ses critiques sur un rapport publié par un think-tank bruxellois dénommé l’ESISC (European Strategic Intelligence and Security Center), concernant le conflit du Sahara Occidental[2]
    .

    Sans opinion particulière sur le destin du Sahara Occidental, et les mérites respectifs des différentes solutions au conflit, je m’interroge en revanche sur deux points :
    • qu’est ce qu’un « think-tank » européen, bruxellois qui plus est, qui reprend les analyses de Washington et plaide pour les Etats-Unis au détriment de l’UE ?
    • comment un tel think-tank peut-il décemment se faire l’instrument d’attaques contre la liberté de la presse dans un pays, le Maroc, où celle-ci est bien fragile ?


    Au fait, qui a financé l’étude ?
    Comment cette affaire se positionne-t-elle dans le conflit d’influences UE/USA au Maghreb ?
    Quand une affaire prend de telles proportions, ce sont quand même des questions pertinentes à poser.

    Frédéric Bourdel
    Reims (France)
    Tout l'edito : http://www.newropeans-magazine.org/i...487&Itemid=286

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  • Bachi
    a répondu
    L’ESISC concourt, par ses conseils, ses analyses et les opérations d’intelligence économique (I.E.) qu’il mène à la sécurisation d’entreprises importantes. L’ESISC se finance par ses contrats de recherche et de consultance...
    Voilà qu'est L’ESISC, une firme de consultants financée sur contrat...
    Qui pensez-vous lui a payé ce contrat.
    L'ESISC ne veut pas le dire. Top secret.
    Le journal marocain, selon moi, n'a pas du tort d'avoir certaines suspicions.
    Dernière modification par Bachi, 08 mars 2008, 00h15.

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    .................................................. ........................................
    Dernière modification par Samy111, 07 mars 2008, 23h32.

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  • kmou21
    a répondu
    té encore la toi wallah ghir sah matahchemch continue les forumistes on pris l'habitude de bien rigoler avec tes affirmations a deux balles dont té le seul a croire .
    ma3lich je répète l'article posté par jawzia émane de HRW.

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    L'ESISC fait des dizaines de rapports par mois, dans des regions du monde entier, ce que dit l'ESISC le dit France Libertes, ce que dit France Libertes, les personnes qui fuient les camps le recoupent...

    Maintenant si vous etes surpris par tant d'exactions en Algerie, c'est que vous vous foutez un peu de la gueule du monde


    Le resume du rapport:


    A) RÉSUMÉ
    Trente ans après le départ du colonisateur espagnol, le conflit du Sahara occidental
    reste, à ce jour, non résolu. Le Conseil de Sécurité vient, à la fin du mois d’octobre
    2005, de proroger pour six mois le mandat de la MINURSO (Mission des
    Nations unies pour l’Organisation d’un Référendum au Sahara
    occidental), même s’il est clair que le référendum (attendu depuis 1991) n’est pas
    Les trois parties en cause, le Maroc, l’Algérie (qui abrite et soutient le Front
    Polisario) et le Front Polisario campent sur leurs positions. Si l’indépendance
    du Sahara occidental est toujours inacceptable pour le gouvernement de
    Rabat et la société marocaine, le Front Polisario, lui, ne veut entendre
    parler d’aucune autre solution. Pour des raisons de géostratégie régionale, il est
    soutenu dans son intransigeance par le gouvernement algérien. Ce soutien et de
    fortes pressions diplomatiques ont amené quelques dizaines d’États à reconnaître une
    République arabe sahraouie et démocratique (RASD) qui n’est que fiction. On
    peut s’interroger, du reste, sur la viabilité de «micro États » à l’ère de la
    mondialisation.

    Le Maroc, de son côté, semble prêt à trouver une solution politique qui
    passerait par une large autonomie sahraouie à l’intérieur de l’espace
    national marocain. Il est clair par ailleurs que pour intransigeant qu’il soit, le
    Front Polisario ne représente qu’une fraction du «peuple sahraoui ».
    Les Nations unies et l’Europe s’étant montré incapable de résoudre le conflit, bien des
    regards se tournent désormais vers les Etats-Unis qui, dans le cadre de la
    « guerre contre le terrorisme » et de leur plan de démocratisation du
    monde arabo-musulman, ont tout intérêt à stabiliser le Maghreb mais
    doivent, en même temps, concilier les intérêts de leurs deux alliés
    régionaux, l’Algérie et le Maroc.

    Le Front Polisario a entamé l’été dernier une vaste manœuvre diplomatique en
    libérant enfin (suite à l’intervention de personnalités américaines de premier plan)
    plusieurs centaines de prisonniers de guerre marocains dont certains étaient détenus
    depuis plus de trente ans et qui semblent avoir subi, outre une détention d’une
    durée injustifiable au regard du droit international, des sévices massifs
    et répétés. Le Front entendait sans doute ainsi se refaire une virginité et enterrer les
    accusations diverses dont il a souvent été l’objet depuis vingt ans.

    Il n’en reste pas moins que le traitement subi par ces prisonniers de guerre (ainsi que
    par des détenus marocains civils) devrait faire l’objet de recours devant les instances
    internationales.

    Par ailleurs, le Polisario, dirigé par le même groupe depuis trois décennies,
    reste en déficit de démocratie interne. Il est accusé de garder, contre leur gré,
    des milliers de Sahraouis dans les camps de Tindouf, en Algérie, et ce avec la
    complicité des autorités d’Alger. Dans le passé, de nombreuses accusations de
    mauvais traitements contre ces populations sahraouies ont été portées contre la
    direction du Front Polisario. La même direction a régulièrement été accusée de
    détourner l’aide humanitaire destinées aux réfugiés.

    Aujourd’hui, la nature de l’évolution du Polisario fait naître de nouvelles
    craintes : celles de voir certains de ses combattants et de ses cadres se
    tourner vers le terrorisme, l’islamisme radical ou la criminalité
    internationale. Cette évolution menacerait la stabilité de toute l’Afrique
    subsaharienne et donc la sécurité de plusieurs États africains et, à terme,
    celle de l’Europe.

    En tout état de cause, le Front Polisario ne semble pas, faute de réformes en
    profondeur, pouvoir jouer un rôle dans une éventuelle solution politique négociée.
    Seule une organisation régénérée, ayant réglé ses comptes avec le passé et qui assume
    ses responsabilités pourrait être partie prenante à une telle solution.

    B) RECOMMANDATIONS

    ► Concernant le statut du Sahara occidental
    1) La communauté internationale et l’ONU devraient avoir le courage et la
    lucidité de reconnaître que la solution de l’indépendance n’est pas viable et est,
    de toute manière, impossible, étant donnée la farouche opposition d’une des
    parties. Elles devraient donc pousser les parties à la cause à prendre la voie
    d’une solution politique négociée, éventuellement encadrée par la
    Communauté internationale.

    2) L’Algérie devrait arrêter d’interférer dans un problème qui concerne le Maroc
    et la population sahraouie, et dans lequel elle n’est pas partie prenante.
    3) Les États qui ont reconnu la RASD devraient prendre conscience que cette
    entité, sans existence réelle et sans avenir, est davantage un obstacle à toute
    solution politique qu’un véritable État en gestation.


    4) Les Etats-Unis devraient user de leur influence régionale pour appuyer une
    solution négociée et donner à chacune des parties –y compris, si nécessaire, à
    l’Algérie –des garanties que leurs intérêts fondamentaux seront respectés.

    ► Concernant les anciens prisonniers de guerremarocains

    5) Une enquête internationale indépendante devrait être menée pour étudier les conditions de détention qui furent celles des détenus marocains, civils et militaires, du Polisario.

    6) Il est nécessaire que ces anciens prisonniers soient reconnus comme des
    victimes, traités comme tel et qu’ils reçoivent réparation des torts subis.

    7) Les responsables d’éventuels mauvais traitements doivent être identifiés et déférés devant des tribunaux.

    ► Concernant le Front Polisario

    8) Le Front Polisario devrait accepter l’ouverture des camps de Tindouf, de
    manière à ce que toute personne ou famille désireuse de regagner le territoire du Sahara occidental soit libre de le faire.

    9) Le Front Polisario devrait accepter le fait que toute solution ne peut être que politique et négociée. Il devrait, par conséquent, renoncer définitivement à la lutte armée et désarmer et démanteler ses troupes.

    10) Pour éviter que les anciens combattants du Polisario ne se tournent vers la
    criminalité ou le terrorisme, il serait souhaitable que la communauté
    internationale prenne en charge la relocalisation et le reclassement des
    anciens combattants du Polisario.

    11) La direction du Polisario devrait accepter de fonctionner de manière
    démocratique et, donc, se soumettre à de véritables élections. Il devrait rendre

    des comptes pour sa gestion des trente dernières années.
    12)Les responsables des crimes et détournements commis sous couvert du Front

    Polisario devraient être identifiés et déférés devant les tribunaux.
    13)Dans leurs contacts avec le Front Polisario, les responsables politiques
    étrangers et les ONG devraient insister pour que le Front se conforme aux
    recommandations précédentes.

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    Bonjour langar,


    Je me permet de poster votre video directement pour plus de commodite:


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