Dangereuse campagne marocaine contre l’Algérie
Par Y.M
Le régime marocain et sa presse aux ordres à travers l’agence officielle de presse marocaine MAP ne ratent aucune occasion pour tenter vainement d’impliquer l’Algérie dans le conflit opposant l’occupant marocain au peuple sahraoui, représenté par le Front Polisario, dans ces négociations, conformément aux résolutions de l’ONU.
C’est ainsi que des responsables du palais royal lors les négociations de Manhasset, en panne d’idées dans le conflit les opposant aux Sahraouis, versent dans l’invective et la diffamation à travers l’agence MAP. En effet, le ministre de l’Intérieur marocain, M. Chakib Benmoussa, a déclaré : «Nous sommes totalement convaincus de l’impossibilité de parvenir à un règlement définitif du conflit sans l’adhésion de l’Algérie au processus de paix.» Cette déclaration est subordonnée par celle faite par Khalihenna Ould Errachid, président du soi-disant Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), un organe spécialisé dans la corruption des Sahraouis sur les territoires occupés, a appelé «le Polisario et l’Algérie à renoncer aux revendications irréalisables et à négocier de bonne foi pour parvenir à une solution politique, consensuelle et définitive du conflit du Sahara».
En effet, dans une déclaration à la presse à Manhasset où se tient le 4e round de négociations, ce Sahraoui, qui a soutenu l’occupation espagnole du territoire du Sahara occidental et qui, aujourd’hui, se fait payer par le palais pour corrompre ses compatriotes dans le but de déstabiliser le Front Polisario, a déclaré que «le Polisario et l’Algérie n’ont pas formulé de proposition à même de permettre la concrétisation de la solution escomptée».
L’autre triste personnage est Hamada Ould Derouich, cité cette semaine par la revue mauritanienne El-Houria dans l’affaire de corruption de Mauritaniens afin de les inciter à s’installer dans les territoires occupés, a déclaré qu’«une large majorité des habitants vivant dans les camps du Polisario à Tindouf, en Algérie, ont approuvé le plan d’autonomie proposé par le royaume du Maroc pour parvenir à un règlement de la question du Sahara occidental». Ce personnage, faut-il le rappeler, est coordinateur du congrès de Gjijimat, tenu récemment près de Tifariti. Un pseudo-congrès financé par le palais de Sa Majesté en versant aux participants sahraouis promarocains des sommes colossales pour saboter le 12e congrès du Front Polisario.
Deux autres membres accompagnant la délégation marocaine aux négociations de Manhasset, MM. Mohamed Malaïnine, ambassadeur du Maroc en Jordanie, et Omar El-Hadrami, membre fondateur du Polisario, ont déclaré que «l’Algérie se sert de la question du Sahara occidental pour leurrer l’opinion publique interne et essayer de la convaincre de l’existence d’un danger externe qui la guette», en soulignant que «l’Algérie, qui fait face à plusieurs défis politiques, notamment la prochaine élection présidentielle, exploite la question du Sahara marocain pour tenter de dissimuler ses problèmes internes».
Dans une déclaration diffusée lundi par la deuxième chaîne de télévision marocaine 2M, Malaïnine a soutenu que «l’Algérie tente d’utiliser la question du Sahara à des fins internes pour camoufler la réalité du différend qui existe entre le Maroc et l’Algérie».
De son côté, El-Hadrami a déclaré à la première chaîne de télévision que «l’Algérie est bel et bien partie prenante à ce conflit».
Fuite en avant du régime
de Mohammed VI
Le royaume du Maroc est confronté non seulement à la légalité internationale qui stipule clairement le caractère colonial de sa présence sur le territoire sahraoui, mais surtout à la situation d’impasse dans laquelle se trouve le makhzen. Cela après que la partie sahraouie a inclus la proposition marocaine d’autonomie dans le référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui qui devrait choisir entre cette dernière proposition et le rattachement au Maroc.
Autrement dit, si, comme l’affirment les dignitaires du palais royal, le Sahara occidental serait marocain et que les populations sahraouies se trouvant dans les camps de réfugiés de Tindouf sont pour l’autonomie, pourquoi alors le Maroc bloque-t-il toute initiative visant l’organisation d’un référendum d’autodéterminations ?
Apostrophé sur cette nouvelle escalade marocaine, notre ministre de la Communication, M. Boukerzaza, a réaffirmé la position algérienne, qui est en conformité avec la légalité internationale. «Ce discours (des autorités marocaines, NDLR) n’est pas une nouveauté pour nous», a-t-il déclaré au Jeune Indépendant.
Pour finir, le plan marocain visait à accepter de négocier avec le Front Polisario dans l’objectif d’aboutir à une impasse, grâce au moyen cher au royaume et qui est l’entêtement afin d’impliquer en dernier lieu l’Algérie. Autant dire que le régime marocain épuise ces dernières cartouches car le Conseil de sécurité de l’ONU avait bel est bien désigné les protagonistes de la question du Sahara occidental : l’occupant marocain et le Front Polisario. Pourquoi alors accuser l’Algérie d’être à l’origine des blocages et d’appuyer le Front Polisario, au lieu de dire que c’est bien l’allié marocain, la France en l’occurrence, qui bloque toute
initiative allant dans le sens de l’autodétermination du peuple sahraoui ? Y. M.
Par Y.M
Le régime marocain et sa presse aux ordres à travers l’agence officielle de presse marocaine MAP ne ratent aucune occasion pour tenter vainement d’impliquer l’Algérie dans le conflit opposant l’occupant marocain au peuple sahraoui, représenté par le Front Polisario, dans ces négociations, conformément aux résolutions de l’ONU.
C’est ainsi que des responsables du palais royal lors les négociations de Manhasset, en panne d’idées dans le conflit les opposant aux Sahraouis, versent dans l’invective et la diffamation à travers l’agence MAP. En effet, le ministre de l’Intérieur marocain, M. Chakib Benmoussa, a déclaré : «Nous sommes totalement convaincus de l’impossibilité de parvenir à un règlement définitif du conflit sans l’adhésion de l’Algérie au processus de paix.» Cette déclaration est subordonnée par celle faite par Khalihenna Ould Errachid, président du soi-disant Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), un organe spécialisé dans la corruption des Sahraouis sur les territoires occupés, a appelé «le Polisario et l’Algérie à renoncer aux revendications irréalisables et à négocier de bonne foi pour parvenir à une solution politique, consensuelle et définitive du conflit du Sahara».
En effet, dans une déclaration à la presse à Manhasset où se tient le 4e round de négociations, ce Sahraoui, qui a soutenu l’occupation espagnole du territoire du Sahara occidental et qui, aujourd’hui, se fait payer par le palais pour corrompre ses compatriotes dans le but de déstabiliser le Front Polisario, a déclaré que «le Polisario et l’Algérie n’ont pas formulé de proposition à même de permettre la concrétisation de la solution escomptée».
L’autre triste personnage est Hamada Ould Derouich, cité cette semaine par la revue mauritanienne El-Houria dans l’affaire de corruption de Mauritaniens afin de les inciter à s’installer dans les territoires occupés, a déclaré qu’«une large majorité des habitants vivant dans les camps du Polisario à Tindouf, en Algérie, ont approuvé le plan d’autonomie proposé par le royaume du Maroc pour parvenir à un règlement de la question du Sahara occidental». Ce personnage, faut-il le rappeler, est coordinateur du congrès de Gjijimat, tenu récemment près de Tifariti. Un pseudo-congrès financé par le palais de Sa Majesté en versant aux participants sahraouis promarocains des sommes colossales pour saboter le 12e congrès du Front Polisario.
Deux autres membres accompagnant la délégation marocaine aux négociations de Manhasset, MM. Mohamed Malaïnine, ambassadeur du Maroc en Jordanie, et Omar El-Hadrami, membre fondateur du Polisario, ont déclaré que «l’Algérie se sert de la question du Sahara occidental pour leurrer l’opinion publique interne et essayer de la convaincre de l’existence d’un danger externe qui la guette», en soulignant que «l’Algérie, qui fait face à plusieurs défis politiques, notamment la prochaine élection présidentielle, exploite la question du Sahara marocain pour tenter de dissimuler ses problèmes internes».
Dans une déclaration diffusée lundi par la deuxième chaîne de télévision marocaine 2M, Malaïnine a soutenu que «l’Algérie tente d’utiliser la question du Sahara à des fins internes pour camoufler la réalité du différend qui existe entre le Maroc et l’Algérie».
De son côté, El-Hadrami a déclaré à la première chaîne de télévision que «l’Algérie est bel et bien partie prenante à ce conflit».
Fuite en avant du régime
de Mohammed VI
Le royaume du Maroc est confronté non seulement à la légalité internationale qui stipule clairement le caractère colonial de sa présence sur le territoire sahraoui, mais surtout à la situation d’impasse dans laquelle se trouve le makhzen. Cela après que la partie sahraouie a inclus la proposition marocaine d’autonomie dans le référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui qui devrait choisir entre cette dernière proposition et le rattachement au Maroc.
Autrement dit, si, comme l’affirment les dignitaires du palais royal, le Sahara occidental serait marocain et que les populations sahraouies se trouvant dans les camps de réfugiés de Tindouf sont pour l’autonomie, pourquoi alors le Maroc bloque-t-il toute initiative visant l’organisation d’un référendum d’autodéterminations ?
Apostrophé sur cette nouvelle escalade marocaine, notre ministre de la Communication, M. Boukerzaza, a réaffirmé la position algérienne, qui est en conformité avec la légalité internationale. «Ce discours (des autorités marocaines, NDLR) n’est pas une nouveauté pour nous», a-t-il déclaré au Jeune Indépendant.
Pour finir, le plan marocain visait à accepter de négocier avec le Front Polisario dans l’objectif d’aboutir à une impasse, grâce au moyen cher au royaume et qui est l’entêtement afin d’impliquer en dernier lieu l’Algérie. Autant dire que le régime marocain épuise ces dernières cartouches car le Conseil de sécurité de l’ONU avait bel est bien désigné les protagonistes de la question du Sahara occidental : l’occupant marocain et le Front Polisario. Pourquoi alors accuser l’Algérie d’être à l’origine des blocages et d’appuyer le Front Polisario, au lieu de dire que c’est bien l’allié marocain, la France en l’occurrence, qui bloque toute
initiative allant dans le sens de l’autodétermination du peuple sahraoui ? Y. M.
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