Séquestrés à Tindouf
Cri d'une mère sahraouie pour récupérer ses enfants
Mme Nabba Dedah Al-Mekki qui a regagné récemment la mère patrie, a lancé mardi un appel à tous les organismes humanitaires et des droits de l'Homme ainsi qu'à toutes les consciences vives, pour aider ses enfants Ahli et Meryem, séquestrés dans les camps de la honte, à retourner au Royaume.
Dans une déclaration à la MAP, Mme Daddah Mekki, 42 ans, qui a regagné la mère patrie accompagnée de sa fille aînée, Al-Houceina, née en 1984, s'est élevée contre les vils desseins des dirigeants du polisario, des "êtres sans aucune fibre humanitaire, ni conscience", qui cherchent à retirer les enfants à leurs mères et à les éloigner du noyau familial.
"Ils cherchent à fabriquer une société déracinée et à lui attribuer une identité conforme à leurs desseins et à ceux de ceux qui les cautionnent", s'est indignée Mme Daddah qui fait partie des Sahraouis qui ont regagné la mère patrie au lendemain du congrès de Gjijimat.
C'est pourquoi elle s'adresse à toutes les consciences vives pour mener une enquête et "lever le voile sur le sort de ces enfants éloignés de leurs familles et sur des préjudices qu'on leur fait subir sur les plans psychologique, culturel, social" et œuvrer à les rétablir dans leurs droits en les remettant à leurs familles.
Ces enfants, nés respectivement en 1985 et 1988, n'ont pas pu l'accompagner lors de son retour "en toute conscience et conviction", dans le Royaume, en raison du blocus imposé par le polisario à des milliers de Sahraouis dont la situation devient de plus en plus précaire, avertit-elle.
Mme Dedah Al-Mekki est revenue, à cette occasion, sur les souffrances des jeunes filles et des femmes dans les camps de Tindouf, privées de leurs droits les plus élémentaires, exploitées, humiliées et subissant de mauvais traitements, contraintes au mariage précoce quant elles ne sont pas divorcées selon le bon vouloir des dirigeants du polisario.
"Les femmes dans les camps de Tindouf n'ont aucun droit, asservies qu'elles sont par les bourreaux du polisario, soumises, acceptant leur sort sans se plaindre, et contraintes d'épouser un individu indépendamment de leur volonté, ou de se voir retirer leurs enfants ou encore d'effectuer un travail avilissant", a-t-elle témoigné.
"Les droits des femmes et des enfants sont spoliés. Il n'existe pas de loi exigeant de l'homme de subvenir aux besoins de ses enfants, dans un environnement où le taux de divorce atteint des proportions alarmantes", a ajouté la jeune femme, regrettant qu'en plus des conditions de vie difficile dans les camps, aussi bien à cause de la nature du climat que du quotidien, la femme sahraouie souffre de l'absence de conditions sanitaires minimales.
"Là-bas (dans les camps, NDLR), il ne faut pas tomber malade ou avoir le moindre malaise, car le seul remède est de prendre le lit, pas de l'hôpital inexistant par ailleurs, mais celui qui se trouve sous la tente", dit-elle, sur un ton plein d'ironie.
Quant à l'enseignement dans les camps, elle indique que les enfants sont nourris à la haine et conditionnés pour épouser, dès leur plus jeune âge, l'idéologie des pays où ils sont déportés pour endoctrinement. Ces enfants reviennent avec des mentalités différentes, en contradiction avec l'identité sahraouie authentique basée sur la solidarité, la fraternité et l'entraide, a-t-elle dit.
"A Cuba et dans les écoles algériennes, l'enfant sahraoui, éloigné de sa famille, est débarrassé de tout sentiment humain, devenant une marionnette aux mains des dirigeants du polisario auxquels il voue une soumission aveugle".
Elle même, a-t-elle rappelé avec beaucoup de peine et les larmes aux yeux, avait été arrachée aux siens à l'âge de 7 ans pour être envoyée des camps de Tindouf au nord de l'Algérie pour apprendre la "haine du Maroc".
"Tous les programmes d'enseignement nourrissaient la haine envers le Maroc", a-t-elle dit, ajoutant que les dirigeants du polisario, à travers leur politique, cherchent à semer la discorde en recourant à toutes formes de mensonges et de propagandes à l'encontre du Royaume.
Mais aujourd'hui, reconnaît-elle, ces tentatives sont vaines, car les séquestrés ont saisi la portée des mensonges longtemps véhiculés par le polisario.
"J'ai participé au congrès de Gjijimat pour mettre à nu les agissements du polisario et exprimer, à l'instar de tous les participants à ce congrès, notre soutien à l'initiative marocaine d'octroyer une large autonomie aux provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté marocaine pour mettre fin au conflit artificiel du Sahara", a-t-elle affirmé.
Mme. Dedah Al-Mekki indique faire confiance aux organisations des droits de l'homme et toutes les organisations gouvernementales et non-gouvernementales, qui doivent intervenir pour mettre un terme aux souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf et leur permettre de regagner leur mère-patrie, le Maroc pour vivre parmi les leurs dans la dignité et la liberté.
Le Matin
Cri d'une mère sahraouie pour récupérer ses enfants
Mme Nabba Dedah Al-Mekki qui a regagné récemment la mère patrie, a lancé mardi un appel à tous les organismes humanitaires et des droits de l'Homme ainsi qu'à toutes les consciences vives, pour aider ses enfants Ahli et Meryem, séquestrés dans les camps de la honte, à retourner au Royaume.
Dans une déclaration à la MAP, Mme Daddah Mekki, 42 ans, qui a regagné la mère patrie accompagnée de sa fille aînée, Al-Houceina, née en 1984, s'est élevée contre les vils desseins des dirigeants du polisario, des "êtres sans aucune fibre humanitaire, ni conscience", qui cherchent à retirer les enfants à leurs mères et à les éloigner du noyau familial.
"Ils cherchent à fabriquer une société déracinée et à lui attribuer une identité conforme à leurs desseins et à ceux de ceux qui les cautionnent", s'est indignée Mme Daddah qui fait partie des Sahraouis qui ont regagné la mère patrie au lendemain du congrès de Gjijimat.
C'est pourquoi elle s'adresse à toutes les consciences vives pour mener une enquête et "lever le voile sur le sort de ces enfants éloignés de leurs familles et sur des préjudices qu'on leur fait subir sur les plans psychologique, culturel, social" et œuvrer à les rétablir dans leurs droits en les remettant à leurs familles.
Ces enfants, nés respectivement en 1985 et 1988, n'ont pas pu l'accompagner lors de son retour "en toute conscience et conviction", dans le Royaume, en raison du blocus imposé par le polisario à des milliers de Sahraouis dont la situation devient de plus en plus précaire, avertit-elle.
Mme Dedah Al-Mekki est revenue, à cette occasion, sur les souffrances des jeunes filles et des femmes dans les camps de Tindouf, privées de leurs droits les plus élémentaires, exploitées, humiliées et subissant de mauvais traitements, contraintes au mariage précoce quant elles ne sont pas divorcées selon le bon vouloir des dirigeants du polisario.
"Les femmes dans les camps de Tindouf n'ont aucun droit, asservies qu'elles sont par les bourreaux du polisario, soumises, acceptant leur sort sans se plaindre, et contraintes d'épouser un individu indépendamment de leur volonté, ou de se voir retirer leurs enfants ou encore d'effectuer un travail avilissant", a-t-elle témoigné.
"Les droits des femmes et des enfants sont spoliés. Il n'existe pas de loi exigeant de l'homme de subvenir aux besoins de ses enfants, dans un environnement où le taux de divorce atteint des proportions alarmantes", a ajouté la jeune femme, regrettant qu'en plus des conditions de vie difficile dans les camps, aussi bien à cause de la nature du climat que du quotidien, la femme sahraouie souffre de l'absence de conditions sanitaires minimales.
"Là-bas (dans les camps, NDLR), il ne faut pas tomber malade ou avoir le moindre malaise, car le seul remède est de prendre le lit, pas de l'hôpital inexistant par ailleurs, mais celui qui se trouve sous la tente", dit-elle, sur un ton plein d'ironie.
Quant à l'enseignement dans les camps, elle indique que les enfants sont nourris à la haine et conditionnés pour épouser, dès leur plus jeune âge, l'idéologie des pays où ils sont déportés pour endoctrinement. Ces enfants reviennent avec des mentalités différentes, en contradiction avec l'identité sahraouie authentique basée sur la solidarité, la fraternité et l'entraide, a-t-elle dit.
"A Cuba et dans les écoles algériennes, l'enfant sahraoui, éloigné de sa famille, est débarrassé de tout sentiment humain, devenant une marionnette aux mains des dirigeants du polisario auxquels il voue une soumission aveugle".
Elle même, a-t-elle rappelé avec beaucoup de peine et les larmes aux yeux, avait été arrachée aux siens à l'âge de 7 ans pour être envoyée des camps de Tindouf au nord de l'Algérie pour apprendre la "haine du Maroc".
"Tous les programmes d'enseignement nourrissaient la haine envers le Maroc", a-t-elle dit, ajoutant que les dirigeants du polisario, à travers leur politique, cherchent à semer la discorde en recourant à toutes formes de mensonges et de propagandes à l'encontre du Royaume.
Mais aujourd'hui, reconnaît-elle, ces tentatives sont vaines, car les séquestrés ont saisi la portée des mensonges longtemps véhiculés par le polisario.
"J'ai participé au congrès de Gjijimat pour mettre à nu les agissements du polisario et exprimer, à l'instar de tous les participants à ce congrès, notre soutien à l'initiative marocaine d'octroyer une large autonomie aux provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté marocaine pour mettre fin au conflit artificiel du Sahara", a-t-elle affirmé.
Mme. Dedah Al-Mekki indique faire confiance aux organisations des droits de l'homme et toutes les organisations gouvernementales et non-gouvernementales, qui doivent intervenir pour mettre un terme aux souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf et leur permettre de regagner leur mère-patrie, le Maroc pour vivre parmi les leurs dans la dignité et la liberté.
Le Matin
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