Tweet
Une nouvelle peinture murale de Julian Assange, co-fondateur de WikiLeaks, surnommée Collateral Crucifixion, a été dévoilée à Berlin, illustrant graphiquement la persécution du lanceur d'alerte par les gouvernements américain et britannique. WikiLeaks a partagé une image de la fresque murale de Berlin de 20 mètres de haut "attirant l'attention" sur le sort de son fondateur mardi via Twitter, avec l'œuvre d'art représentant Assange crucifié en tant que défenseur de la liberté de la presse contre un complexe militaro-industriel hostile sous un hybride américain. -Drapeau britannique. Le dévoilement de la peinture murale intervient au milieu d’une vague de solidarité internationale pour l’Australien dans sa bataille juridique contre l’extradition des États-Unis. Assange a reçu un message de soutien du pape François le 28 mars, dimanche des Rameaux dans l'Église catholique romaine. Une semaine plus tôt, trois députés australiens ont rencontré un haut fonctionnaire de l'ambassade américaine à Canberra pour plaider en faveur de la libération d'Assange. Andrew Wilkie, l’un des députés de la délégation multipartite qui s’est entretenu avec le chargé d’affaires de l’ambassade Michael Goldman, a déclaré que la campagne de Washington contre Assange «n’est manifestement pas dans l’intérêt public et doit être abandonnée». Assange a trouvé asile à l'ambassade d'Équateur à Londres en 2012, mais la protection a été annulée en avril 2019. Peu de temps après, il a été arrêté et emprisonné par les autorités britanniques, dans un mouvement que le rédacteur en chef de WikiLeaks, Kristinn Hrafnsson, a décrit comme le plaçant " une position où il n'a pas pu se préparer correctement à sa défense dans l'affaire d'extradition. " La demande d'extradition d'Assange par Washington a été rejetée en janvier 2021 par un juge britannique, invoquant des inquiétudes pour sa santé mentale et la façon dont elle pourrait encore se détériorer sous l'incarcération américaine. Le rapporteur spécial de l'ONU Nils Melzer, dont l'équipe a conclu que le journaliste présentait des symptômes de torture psychologique après lui avoir rendu visite en prison, s'est félicité de la décision du tribunal et a déclaré que s'il était extradé vers les États-Unis, Assange risquait «d'être emprisonné dans des conditions inhumaines d'isolement quasi total». Bien que l'extradition ait été refusée, Assange s'est vu refuser la mise en liberté sous caution en attendant le résultat de l'appel américain de la décision du tribunal.
Source RT"30 Mar, 2021