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Saisonnières marocaines en Espagne : Un atelier pour débattre des mesures d'accompagnement

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  • Saisonnières marocaines en Espagne : Un atelier pour débattre des mesures d'accompagnement

    Pourquoi la dictature marocaine exporte t-elle es pauvres femmes-esclaves en Espagne alors que la culture maraîchère marocaine manque de main-d'oeuvre?

    - Les mesures concrètes d’accompagnement des travailleuses saisonnières marocaines en Espagne, notamment après leur retour au Maroc, seront au menu d’un atelier national, prévu jeudi à Rabat. Coorganisé par l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), cet atelier tend à débattre des défis et besoins multidimensionnels que rencontrent les travailleuses saisonnières qui partent travailler dans la cueillette des fruits rouges en Espagne, une fois de retour au Maroc.

    Selon un communiqué conjoint, le débat sera aussi l’occasion pour présenter, pour la première fois, les résultats des trois rapports de l’étude sur l'autonomisation des travailleuses saisonnières participant au programme de migration circulaire entre le Maroc et l'Espagne. Le premier rapport porte sur l’analyse de l’impact socio-économique du programme de migration circulaire sur les travailleuses saisonnières, leur famille et leur communauté et le deuxième sur l’identification et l’analyse des profils entrepreneuriaux chez les travailleuses et le diagnostic approfondi de leurs compétences et aptitudes à l’entrepreneuriat. Le troisième rapport concerne l’identification des marchés et secteurs porteurs d’opportunités d’entrepreneuriat féminin et la cartographie des mécanismes de financement.

    Au-delà des diagnostics, cette rencontre tend à formuler des recommandations et des mesures concrètes visant à améliorer l’accompagnement des travailleuses saisonnières, notamment après leur retour au Maroc et pour réfléchir aux différentes stratégies qui permettront une meilleure synergie entre les différentes parties prenantes à ce sujet.

    La tenue de cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet IRTIQAA, mis en œuvre en partenariat entre l’ANAPEC et l’OIM, grâce à l’appui financier du Fonds de l’OIM pour le développement (IDF).

    Ya...bi

  • #2
    Et il est désolant que ces conditions esclavagistes vécues par ces pauvres femmes laissent insensibles toute la dictature marocaine!:22:

    - Marocaines dans les champs européens : Noureddine Benkhalil, DG par intérim de l’ANAPEC, persiste et signe

    L’affaire révélée fin avril dernier par une enquête du célèbre média américain présent dans plusieurs pays du globe, continue de faire réagir les responsables marocains. Après la mise au point ratée du ministère du Travail et de l’Insertion professionnelle, le 9 mai dernier, le Secrétaire général dudit ministère et directeur général par intérim de l’Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC) a répondu ce mercredi à nos questions.
    (...).
    «Ce ne sont pas les scoops et l’intox qui vont faire vivre les Marocains»

    Noureddine Benkhalil nous explique la réaction du ministère par «l’opportunité» qui se présente pour «beaucoup de femmes marocaines, donc pour beaucoup de familles». «Il s’agit de 15 000 familles et rien que le revenus de deux mois est l’équivalent du SMAG annuel donc il ne faudrait pas qu’il y ait de la perturbation, sans oublier que nous ne savons mêmes pas qui est derrière cette affaire», nous lance-t-il.

    «Un cas isolé d’une personne que nous n’avons pas pu identifier ne doit pas venir polluer le travail difficile que nous menons. Vous savez, pour gagner la confiance des Européens et permettre à des femmes de travailler le temps que notre économie puisse générer des emplois suffisants pour tout le monde, ce n’est pas chose facile. Personnellement, je n’accepte pas.» Noureddine Benkhalil, DG par intérim de l'ANAPEC

    Le directeur général par intérim nous confie aussi que «ce ne sont pas les scoops et l’intox qui vont faire vivre les Marocains et les Marocaines». « (prostitution par ces cuilleuses de fraises Ndlr) Il y a des familles qui vivent de cela. Nous avons mené des enquêtes et il s’avère que des gens ont pu scolariser leurs enfants, réaménager leurs maisons, acheter des équipements et ont mené des activités génératrices de revenu. C’est ce qui nous intéresse», rappelle-t-il.

    Avant de raccrocher, Noureddine Benkhalil tient à rappeler que l’ANAPEC n’a «rien reçu» de la part de la Marocaine violée en Espagne. «Vous pouvons contacter la revue allemande et leur demander de nous envoyer une copie de cette plainte pour qu’elle soit adressée à notre consul général à Séville dont dépend la région de Huelva», conclut-il-.

    Ya...bi


    .

    Commentaire


    • #3
      Il s'agit d'une véritable traite des blanches dont la dicature marocaine est complice en l'espèce!

      - "Tu devais cueillir les fraises très, très vite, sinon ils te sanctionnaient en te privant de travail plusieurs jours", dit-elle, regrettant de n'avoir travaillé "que 23 jours", après s'être endettée pour payer passeport, visa et démarches pour décrocher le contrat de trois mois.

      50 euros pour des relations sexuelles

      La fourniture d'un logement gratuit était prévue "mais on dormait à six dans un des préfabriqués" très rudimentaires, installés près des serres, dit Adiba, et "on nous retirait trois euros par jour" pour cela. Charifa, 23 ans, éclate soudain en sanglots quand elle dit: "personne ne nous défendait en tant que femmes", en assurant que le chef "proposait 50 euros pour des relations" (sexuelles).
      (...).
      Alors que les victimes d'abus sexuels peuvent être l'objet d'ostracisme au Maroc, une femme divorcée murmure, très angoissée: "Je peux tout oublier, tout surmonter, mais pas que mon mari me reprenne la garde des enfants."

      Nous voulons la justice:

      "Nous voulons la justice, que les autorités du Maroc n'envoient plus de femmes ici dans ces conditions, et pouvoir rentrer la tête haute", conclut Houda, 33 ans.

      7/7 be.

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      • #4
        - "Nous voulons la justice, que les autorités du Maroc n'envoient plus de femmes ici dans ces conditions, et pouvoir rentrer la tête haute"

        Il serait étonnant que la dictature marocaine prête attention au cri de cette pauvre femme. Il ne reste à ces femmes-esclaves marocaines que de refuser d'être envoyeés comme des bêtes de somme en Espagne, même si elles encourent la prison.

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