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Le Maroc blâme John Kerry pour la décision de Biden de ne pas inviter Mohamed VI au sommet sur le climat.

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  • Le Maroc blâme John Kerry pour la décision de Biden de ne pas inviter Mohamed VI au sommet sur le climat.

    DIMANCHE 28 MARS 2021

    La presse marocaine reproche à l'ancien secrétaire d'État américain John Kerry, actuellement envoyé spécial des États-Unis pour le changement climatique, d'avoir été à l'origine de la décision de Biden de ne pas avoir invité le Maroc à son sommet virtuel sur le climat.


    Par Lehbib Abdelhay / ECS

    L'administration Biden prépare un sommet virtuel sur le climat les 22 et 23 avril. Quarante Etats sont invités, mais le Maroc, l'un des pays qui a montré sa volonté de lutter contre le phénomène, ne figure pas sur la liste publiée par la Maison Blanche, ce vendredi 26 mars.

    Sur le continent africain, les États-Unis ont invité jusqu'à cinq dirigeants; les présidents de la République démocratique du Congo, du Kenya, de l'Afrique du Sud, du Gabon et du Nigéria. Le monde arabe sera représenté par l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis à ce sommet. L'absence de Mohamed VI, qui a organisé plusieurs conférences sur le climat dans son pays et dans les territoires occupés du Sahara occidental, se démarque.

    Le Maroc a accueilli le Sommet des Nations Unies sur le changement climatique (COP 22) en novembre 2016 à Marrakech. Le Royaume est l'un des rares pays africains à avoir adopté une stratégie de développement des énergies renouvelables, malgré cela, il a fait l'objet d'un veto de la part de Biden.

    Pour la presse marocaine, dans l'administration Biden, «M. Climate», c'est John Kerry, ancien secrétaire d'Etat des Etats-Unis lors du second mandat de Barack Obama. Une période marquée par des moments de tension avec Rabat: en 2013 avec la proposition américaine de prolonger le mandat de la MINURSO de surveillance des droits de l'homme au Sahara Occidental; et en 2016 lors de la présentation par le Département d'Etat d'un rapport critiquant les droits de l'homme au Maroc.

    Le Maroc, qui a accueilli deux sommets sur le phénomène (COP22) et se conforme aux exigences de Biden, puisque le pays d'Afrique du Nord a montré depuis des années sa volonté de lutter contre le changement climatique, a été laissé de côté et n'a pas été invité par la nouvelle administration américaine malgré fait que ces dernières années, il se vante d'être un défenseur important du climat. Cela indique, selon des observateurs, que les relations sont toujours tendues entre le Maroc et la nouvelle administration américaine en ce qui concerne la question du Sahara occidental.

    S'adressant à la presse à la Maison Blanche, Biden a expliqué que jeudi il s'était entretenu avec des membres de l'UE à propos du sommet et avait indiqué qu'il n'en avait pas encore parlé avec Poutine et Xi individuellement, bien que "ils savent qu'ils sont invités".

    Les États-Unis espèrent que la réunion servira à préparer le sommet sur le climat de Glasgow (COP26), qui devait avoir lieu fin novembre 2020, mais qui a été reporté en raison de la pandémie de coronavirus et devrait avoir lieu entre le 1er et le novembre. 12 de cette année. Biden veut faire de la crise climatique l'un des axes centraux de son mandat, pour lequel il a créé le poste d'envoyé spécial pour le climat aux États-Unis, et a promis qu'il investirait 1,7 billion de dollars dans l'énergie propre et fera réduire le pays ses émissions de gaz à effet de serre à zéro d'ici 2050.


  • #2
    Les échecs de Mohamed VI sont flagrants !!

    D'autres surprises l'attendent concernant le Sahara occidental !!

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    • #3

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