MAROC : NASSER ZEFZAFI AFFIRME AVOIR ÉTÉ TORTURÉ POUR DIRE “VIVE LE ROI”
PAR algerie actu
28 AVRIL 2021

Le leader du Hirak du Rif, dans le nord du Maroc, Nasser Zefzafi, qui purge une peine de 20 ans de prison, a subi un traitement cruel de la part des services secrets du Makhzen.
Dans une interview accordée au quotidien espagnol El Mundo depuis sa cellule de la prison de Tanger, le détenu politique a affirmé avoir subi les pires sévices de la part de ses bourreaux.
Selon lui, il a été contraint de crier «vive le roi afin de mettre un terme à son supplice ». Celui qui a conduit le mouvement de protestation contre la hogra à El Hoceima, dans la région du Rif, est revenu avec moult détails sur son arrestation en 2016. Il a raconté les conditions de son arrestation et les sévices qu’il a subis après son incarcération.
« Des hommes cagoulés ont commencé à me frapper sans dire un mot. Ils ont alterné les coups et les rires », a-t-il raconté. Et d’enchaîner : « Ils m’ont déshabillé et m’ont attaché les mains et les pieds derrière le dos. L’un d’eux a uriné sur mon visage. Ils m’ont demandé de dire ‘‘vive le roi’’ à haute voix pour que la torture cesse. Tout cela s’est passé pendant qu’ils me filmaient avec un téléphone. Mon corps ne pouvait pas le supporter et j’ai dit : ‘‘Vive le roi’’», a ajouté Nasser Zefzafi, qui a indiqué « avoir été violé avec des objets ».
En avril 2019, rappelons-le, la justice marocaine a confirmé le jugement initial de 20 ans d’emprisonnement contre Nasser Zefzafi et trois autres meneurs de la contestation qui a agité en 2016 et 2017 la région du Rif.
Boualem Rabah
PAR algerie actu
28 AVRIL 2021

Le leader du Hirak du Rif, dans le nord du Maroc, Nasser Zefzafi, qui purge une peine de 20 ans de prison, a subi un traitement cruel de la part des services secrets du Makhzen.
Dans une interview accordée au quotidien espagnol El Mundo depuis sa cellule de la prison de Tanger, le détenu politique a affirmé avoir subi les pires sévices de la part de ses bourreaux.
Selon lui, il a été contraint de crier «vive le roi afin de mettre un terme à son supplice ». Celui qui a conduit le mouvement de protestation contre la hogra à El Hoceima, dans la région du Rif, est revenu avec moult détails sur son arrestation en 2016. Il a raconté les conditions de son arrestation et les sévices qu’il a subis après son incarcération.
« Des hommes cagoulés ont commencé à me frapper sans dire un mot. Ils ont alterné les coups et les rires », a-t-il raconté. Et d’enchaîner : « Ils m’ont déshabillé et m’ont attaché les mains et les pieds derrière le dos. L’un d’eux a uriné sur mon visage. Ils m’ont demandé de dire ‘‘vive le roi’’ à haute voix pour que la torture cesse. Tout cela s’est passé pendant qu’ils me filmaient avec un téléphone. Mon corps ne pouvait pas le supporter et j’ai dit : ‘‘Vive le roi’’», a ajouté Nasser Zefzafi, qui a indiqué « avoir été violé avec des objets ».
En avril 2019, rappelons-le, la justice marocaine a confirmé le jugement initial de 20 ans d’emprisonnement contre Nasser Zefzafi et trois autres meneurs de la contestation qui a agité en 2016 et 2017 la région du Rif.
Boualem Rabah
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