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Hospitalisation de Ghali : Annulation de réunions entre ministres marocains et espagnols

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  • Hospitalisation de Ghali : Annulation de réunions entre ministres marocains et espagnols

    " Le départ de Pablo Iglesias du gouvernement espagnol a permis à Rabat et Madrid de reprendre avec enthousiasme". C'est faux car il faut savoir que PSOE de Sanchez est coincé du fait qu'il a besoin de Podemos afin de se maintenir au Pouvoir et l'on sait que Podemos est pro-sahraoui. Or, si une crise entre le PSOE et Podemos venait à éclater, elle engendrait de nouvelles votations législatives anticipées et l'espèce, c'est la droite du PP et l'extrême-droite qui emporterait le scrutin et ceci au grand dam de la dictature marocaine.

    - Le départ de Pablo Iglesias du gouvernement espagnol a permis à Rabat et Madrid de reprendre avec enthousiasme le fil de la discussion au niveau des ministres. Après deux réunions fructueuses, la série a été stoppée net suite à l’hospitalisation de Brahim Ghali en Espagne.

    L’hospitalisation de Brahim Ghali à l’hôpital San Pedro à Logrono aura-t-elle raison des préparatifs pour la tenue de la prochaine réunion de haut niveau entre le Maroc et l’Espagne, lancés depuis une dizaine de jours ? C’est du moins ce que laisse entendre l’annulation, sans grand bruit, de rencontres prévues entre ministres des deux gouvernements.

    Hier la ministre de l’Education, Mme. Isabel Celáa (du PSOE), devait s'entretenir avec Saaid Amzazi, indiquait le 17 avril l’agence Europa Press. Le média a révélé l’intégralité du programme des rencontres entre les deux parties. Or cette réunion n’a pas eu droit de cité sur l’agenda du 28 avril publié par le site de la primature La Moncloa.

    De même pour l’entrevue virtuelle prévue ce jeudi 29 avril entre la quatrième vice-présidente de l’exécutif et ministre de la Transition écologique, Mme. Teresa Ribera (du PSOE) avec son homologue du cabinet Saad-Eddine El Othmani.

    Seules deux rencontres ont échappé à l’annulation

    Force est de constater qu'avant la crise diplomatique liée à l'hospitalisation en catimini de Brahim Ghali en Espagne, deux rendez-vous entre les membres des exécutifs marocain et espagnol ont eu lieu à distance. Le premier, du 17 avril, entre la ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, Mme. Reyes Maroto (également du PSOE) et Moulay Hafid Elalamy. En témoigne, d’ailleurs, un tweet publié le même jour par le responsable marocain.

    Ya...bi


    .

  • #2
    C'était prévisible

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    • #3
      - La question du Sahara au cœur du dossier

      Mais dans les faits, la tension entre les deux gouvernements est palpable : le 17 décembre dernier, le sommet Maroc-Espagne a été annulé à la dernière minute et reporté sine die. Quasiment au même moment, le chef de gouvernement, Saâdeddine El Othmani, affirmait dans un entretien télévisé que le Maroc pourrait rouvrir le dossier de ses revendications sur Ceuta et Melilla, ce qui a valu une convocation par le gouvernement madrilène à Karima Benyaïch, ambassadrice du Maroc en Espagne. Le 3 février dernier, c’était au tour de Ricardo Diez-Hochleitner, ambassadeur d’Espagne à Rabat, d’être appelé par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, à propos du mauvais traitement infligé par les autorités canariennes à de jeunes migrants marocains.

      Entre le Maroc et l’Espagne, les crises sont cycliques et jamais très graves, mais le problème de fond est toujours le même : la question du Sahara ; encore plus après la reconnaissance de la souveraineté marocaine au Sahara par Donald Trump. Selon Bernabé Lopez-Garcia, historien : « Les enclaves sont utilisées comme prétexte par le royaume pour inciter l’Espagne à s’aligner sur la décision de Trump, en dehors du cadre de l’Union européenne».

      Du côté de la droite espagnole, on évoque même « une pression marocaine par le biais du chantage ». Pour le moment, Madrid s’en tient à la position de l’Union européenne : la question du Sahara doit être réglée au sein de l’ONU, sur la base d’un référendum d’autodétermination. « Ceuta et Melilla sont des villes occupées, que l’Espagne n’a pas voulu rendre au Maroc, et c’est une épine dans le pied de l’Espagne beaucoup plus que dans celui du Maroc, qui finira par récupérer ces présides tôt ou tard », estime de son côté un ancien haut cadre de la diplomatie chérifienne.

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      • #4
        Le Tribunal suprême a nié l'existence d'un mandat d'arrêt contre le dirigeant du Polisario, Brahim Ghali. De son côté, la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, a fait allusion, lors d'une conférence de presse, que l'option de la poursuite judiciaire reste possible.

        A mon avis, il est peu vraisemblable que le Président sahraoui Ghali soit effectivement recherché par la justice espagnole de fait des griefs qui lui sont reprochés selon la presse marocaine. Au sens propre de la technique juridique et sous réserve de certains éléments inconnus, la thèse des journaux maroquins (ou marocains?) ne convainc guère.

        En effet, il conviendrait de savoir si M. Brahim Ghali est natif du Sahara Occidental considéré comme espagnol lors de la période de colonisation ibérique ou pas (à ce titre il faut savoir que Sidi Ifni et Tarfaya n'étaient pas comprises en tant que colonisation espagnoles et d'où elles furent restituées au Maroc en remerciements du soutien de l'armée marocaine à l'écrasement de la rebellion sahraouie par les forces militaires franco-espagnoles suite à l'opération d'Ecouvillon ( cf. De l’opération « Ecouvillon » à l’intervention en Mauritanie)

        De l'opération « Ecouvillon » à l'intervention en Mauritanie, par Elsa Assidon (Le Monde diplomatique, février 1978) (monde-diplomatique.fr)


        - Laya n'exclut pas la poursuite de Ghali...la presse locale évoque la clôture de l'affaire à l'Audiencia Nacional

        Le Tribunal suprême a nié l'existence d'un mandat d'arrêt contre le dirigeant du Polisario, Brahim Ghali.
        De son côté, la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, a fait allusion, lors d'une conférence de presse, que l'option de la poursuite judiciaire reste possible.

        Le quotidien de «La Rioja » a déclaré qu’aucune déclaration contre Brahim Ghali n’est émise à l’audience nationale. Jusqu’ici, l’information ne paraît que dans ce quotidien et aucune source officielle ne l’appuie.

        De son côté, la chef de la diplomatie espagnole a déclaré, lors d'une conférence de presse, ce mardi, en réponse à la position du Maroc à son accueil de Ghali, qu'elle avait expliqué au Royaume les motifs «humanitaires» qui lui avaient fait recevoir le chef du front séparatiste. Et ce, tout en restant fidèle à l'engagement du gouvernement espagnol à la profondeur des relations stratégiques qu'il entretient avec le Maroc.

        Laya a fait allusion à la possibilité que Ghali soit remis à la justice espagnole, et a déclaré que son accueil en Espagne se déroule «dans le respect de la loi, y compris la coopération avec la justice espagnole».

        Le Maroc a exprimé ses regrets pour la position de l'Espagne, qui accueille sur son sol Ibrahim Ghali, chef de la milice séparatiste du Polisario, accusé d'avoir commis de graves crimes de guerre et de graves violations des droits de l'Homme, estimant qu'elle est incompatible avec l'esprit de partenariat et le bon voisinage, qui concerne une question fondamentale pour le peuple marocain-.

        L'Opinion.ma




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        • #5
          Des manifestants protestent devant l'hôpital de ben batouche.
          quelqu'en soit l'issue de cette histoire. C'est une autre humiliation pour les généraux et le polisario.
          Être obligé de transférér un soi disant président d'un pays qu'il reconnaissent sous un faux nom et se faire épingler.
          Dernière modification par archer, 30 avril 2021, 03h43.

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          • #6
            Envoyé par archer Voir le message
            Des manifestants protestent devant l'hôpital de ben batouche.
            quelqu'en soit l'issue de cette histoire. C'est une autre humiliation pour les généraux et le polisario.
            Être obligé de transférér un soi disant président d'un pays qu'il reconnaissent sous un faux nom et se faire épingler.
            Il n' y a rien mon chère rentre chez toi et vas dormir , le Maroc ne représente rien , à part le détroit de Gibraltar qui est stratégique, le Maroc n'a ni pétrole, ni Gaz , ni Uranium ni fer
            restez tranquilles et arrêtez de Peter plus que votre Q .
            Faute de grives , nous mangeons des Merles

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            • #7
              pour l espagne c est une tres grave affaire.l espagne est sous pression marocaine et algerienne.

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              • #8
                "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                • #9
                  Envoyé par ayoub7 Voir le message
                  Ces pauvres types qui manifestent bla hachma devant un hôpital sont de vulgaires 3iyacha que le makhzen a envoyé pour faire du tintamarre devant un hôpital et déranger les malades, ce comportement est lamentable et c'est pour cela que les grands de ce monde mépriseront toujours le Maroc, car vous ne savez pas vous tenir.

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                  • #10
                    Envoyé par maroc Voir le message
                    pour l espagne c est une tres grave affaire.l espagne est sous pression marocaine et algerienne.
                    Cherchez ailleurs el 3Yachas, L'Espagne et l’Algérie ont été toujours sérieux dans leur approche.
                    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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                    • #11
                      Votre cauchemar : le Sahara et Guerguerate .. Jamais vous ne les aurez .. le reste n'est que pommade a effet placébo

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