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Jamal Eddine Mechbal : « Voici pourquoi l’affaire de Ghali est une occasion de chasser la RASD de l’Union africaine »

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  • Jamal Eddine Mechbal : « Voici pourquoi l’affaire de Ghali est une occasion de chasser la RASD de l’Union africaine »

    " Il est vrai que les textes fondateurs de l'Union africaine ne prévoient pas un tel cas de figure, mais cela ne doit pas nous empêcher de pousser à une refonte de ces textes". Ce diplomate marocain a tort car il est possible d'exclure un membre de l'Union africaine (UA) si celui-ci n'honore pas sa contribution financière à l'UE durant deux ans consécutives , ce qui fut le cas de Maroc (voir infra).

    De plus, tout article de l'UA est passible d'être amendé par une majorité qualifiée de ses membres (66,6%)à des conditions notifiés dans l'Acte constitutif de l'Union africain et donc, Jamal Eddine Mechba est un maroquin par ses thèses puériles!

    - Certes, personne ne nie à Pretoria que les relations avec Alger sont excellentes et que Thabo Mbeki entretient avec Abdelaziz Bouteflika des rapports plus que cordiaux – en partenariat avec le Nigérian Obasanjo, dont le pays a également reconnu la RASD, ils parrainent en quelque sorte une Union africaine dont le Maroc est toujours exclu-.

    Les dessous d’une rupture – Jeune Afrique

    - Auteur de plusieurs livres en espagnol sur le Sahara, et ex-diplomate dans plusieurs capitales, dont Madrid, Jamal Eddine Mechbal est membre de plusieurs organismes et centres de recherche. Ministre plénipotentiaire à la retraite, il analyse l’affaire Brahim Ghali, le chef du Polisario arrivé en Espagne pour y être hospitalisé une fausse identité.

    Pour l’ex-diplomate marocain, aujourd’hui installé à Malaga, il faut d’abord faire une lecture de l'affaire Brahim Ghali en relation avec l’Algérie et la situation générale que vit le voisin de l'Est.

    «C’est un pays qui vit une situation économique difficile et le régime a un sérieux problème de légitimité», affirme d'emblée Jamal Eddine Mechbal. Et de s'interroger: «dès lors, comment le citoyen algérien Lamba, qui poireaute une heure pour pouvoir acheter un litre de lait, pourrait-il accepter que le régime, qui «loue» Tindouf aux séparatistes, se permet de mobiliser un avion spécial, à ses frais, et de négocier [avec les autorités espagnoles, Ndlr] pour évacuer Brahim Ghali en Espagne?».

    Pour Jamal Eddine Mechbal, Brahim Ghali doit aussi être poursuivi pour usurpation d’identité, puiqu’il s’est fait passer pour un diplomate algérien dénommé Mohamed Benbatouche. «Il n’y a que les barons de la drogue et les terroristes à recourir à ce genre de pratiques (…) Et cela me rappelle le cas du célèbre terroriste Carlos, qui était toujours reçu à bras ouverts en Algérie», commente l’ex-diplomate marocain.

    Sur un autre registre, Jamal Eddine Mechbal estime que cette affaire doit aussi être soumise à l’Union africaine. «Comment un tel organisme panafricain accepte-t-il en son sein le soi-disant représentant d’un Etat qui se balade avec un passeport étranger? C’est une raison de plus d’étudier l’éventualité d’expulser la RASD de l’UA», affirme notre interlocuteur.

    Pour notre interlocuteur, la diplomatie marocaine doit travailler dans ce sens. «Il est vrai que les textes fondateurs de l'Union africaine ne prévoient pas un tel cas de figure, mais cela ne doit pas nous empêcher de pousser à une refonte de ces textes», explique Jamal Eddine Mechbal-.

    Le 360.ma (extraits).




  • #2
    L'éjection d'un membre de l'Union est impossible , car en l'occurrence c'est l'article 32 de l'Acte constitutif de l'Union africaine qui s'impose. Et, la majorité qualifiée des deux-tiers est impossible à obtenir.

    Actuellement, la dictature marocaine ne pourrait compter que sur 13 membres de l'Union africaine sur les 55 qui composent l'Organisation panafricaine.

    34873-file-constitutive_act_french-1.pdf (au.int)

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    • #3
      - 3. La Conférence de l’Union, sur avis du Conseil exécutif, examine ces propositions dans un délai d’un an suivant la notification des Etats membres, conformément aux dispositions du paragraphe (2) du présent article.

      - 4. Les amendements ou révisions sont adoptés par la Conférence de l’Union par consensus ou, à défaut, à la majorité des deux tiers, et soumis à la ratification de tous les Etats membres, conformément à leurs procédures constitutionnelles respectives. Les amendements ou révisions entrent en vigueur trente ( 30) jours après le dépôt, auprès du Président de la Commission exécutive, des instruments de ratification par les deux tiers des Etats membres-.

      Acte Constitutif.doc (refworld.org)

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