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1er mai 2021 : unissons-nous dans la lutte pour une issue populaire à la crise capitaliste
1 مايو 2021: توحدوا في النضال من أجل حل شعبي للأزمة الرأسمالية
May 1, 2021: unite in the struggle for a popular solution to the capitalist crisis
May
01
2021
May Day 2021
Comité exécutif central, Parti communiste du Canada
Le 1er mai 2021 est marqué par une année d’attaques sans précédent contre la santé et le bien-être des travailleur-euses à travers le monde, d’abord par la pandémie de COVID19, par la cupidité des trusts pharmaceutiques et autres grandes entreprises qui ont vu dans cette pandémie une opportunité de générer encore plus de profits. Ils l’ont ensuite été par la crise économique capitaliste globale qui a vu des milliards de personnes perdre leur emploi à travers le monde, dépossédant les travailleur-euses de leurs économies, de leurs maisons, de leur santé et de leur avenir tandis que la richesse et les profits mondiaux se sont concentrés dans les mains des plus grands monopoles et des super-riches.
Selon le Centre canadien pour une politique alternative, les milliardaires du Canada ont vu leur fortune croitre de 78 milliards de dollars depuis mars 2020. Les 47 milliardaires du Canada contrôlent maintenant 270 milliards de dollars au total alors que les 87 familles les plus riches possèdent, individuellement, 4 448 fois plus de richesse qu’une famille moyenne. Ensemble, ces 87 familles sont plus riches que l’ensemble des 12 millions de Canadien-nes les moins nantis. Dans cette même période, 5,5 millions de Canadien-nes perdaient leur emploi ou voyaient leurs heures coupées de plus de moitié tandis que plus de 7 millions de personnes s’inscrivaient pour percevoir la PCU en avril – mai 2020.
Alors que les travailleur-euses à travers le monde luttent pour maintenir la tête hors de l’eau, l’impérialisme états-unien lutte pour maintenir sa position hégémonique mondiale auprès des puissances impérialistes et son rôle de gendarme du monde. Le danger de guerre, d’agression et de changement de régime a atteint des niveaux dangereux sous l’administration Trump, mais l’administration Biden n’a rien fait pour baisser la pression. Soulignons le bombardement de la Syrie le 25 février, l’imposition de nouvelles conditions provocatrices à l’encontre de l’Iran moyennant le retour des États-Unis dans l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien dont Trump s’était retiré unilatéralement, l’imposition de nouvelles sanctions contre la Chine et la Russie et la continuation des sanctions de Trump contre Cuba, le Venezuela, le Yémen et l’Iran ainsi que des déclarations outrancières stipulant que Cuba et le Venezuela sont des pays commanditaires du terrorisme.
Le Parlement canadien a répété ces mensonges qui font partie d’une nouvelle guerre froide contre la Chine et la Russie, ce dont témoigne l’adoption unanime de la déclaration purement fabriquée de génocide en République populaire de Chine. Les États-Unis ont mis la pression sur d’autres gouvernements occidentaux pour que cette déclaration soit adoptée. Or, l’Australie et la Nouvelle-Zélande s’y sont opposées. Le Parlement canadien l’a signée sans même demander de preuves. Ce n’est qu’après le vote qu’un député a déclaré aux médias qu’avoir accès à des faits aurait été utile.
Comme pour les armes de destruction massive en Irak, les enfants des incubateurs au Koweït et l’incident du Golfe du Tonkin au Vietnam, toutes des fabrications qui ont déclenché des guerres par les États-Unis avec pour résultat la mort de dizaines de milliers de personnes et la destruction de pays entiers, le génocide contre les Ouïghours est de la propagande guerrière. Elle sert à gagner le consentement populaire pour d’autres guerres, pour des budgets militaires accrus, pour l’achat de nouveaux navires et avions de guerre pour une somme de 95 milliards de dollars, pour le financement de l’OTAN à hauteur de 2% du PIB et du NORAD dont la mise à jour couterait entre 11 et 15 milliards de dollars.
On demande aux travailleur-euses de croire sur parole cette propagande va-t-en guerre, ou à tout le moins de ne pas s’y opposer. On leur demande d’envoyer leurs enfants à la guerre, car il ne restera plus d’argent pour financer des programmes sociaux, pour la création d’emplois, pour l’éducation, la santé, le logement, l’environnement, la culture ou l’égalité.
Nous sommes à la croisée des chemins. À droite, il y a le chemin de la guerre, de la réaction et des politiques néolibérales censées accroitre le pouvoir des monopoles et sabrer dans les salaires et les conditions de vie des travailleur-euses de même que les droits démocratiques, syndicaux et civiques. À gauche, il y a le chemin de l’unité et de la lutte pour une issue populaire à la crise capitaliste et à la pandémie, pour le socialisme, la seule cure à l’exploitation capitaliste et à l’oppression.
Il est temps pour les travailleur-euses et les mouvements syndical et démocratiques de bâtir une coalition populaire qui soit en mesure de mener une résistance forte contre les visées néolibérales qui animent le patronat, de lutter pour cette issue populaire, pour la paix et le désarmement, pour la justice climatique, bref, pour le changement fondamental et pour donner priorité aux besoins du peuple et non aux profits capitalistes.
Dans cette lutte, les travailleur-euses du Canada lutteront main dans la main avec la vaste majorité des peuples du monde qui luttent également contre la guerre, la réaction, les changements climatiques, les entreprises multinationales et les gouvernements capitalistes réactionnaires et fascistes qui les appuient. C’est dans cette lutte que les travailleur-euses se retrouvent, à la fois à l’intérieur comme au-delà des frontières étatiques. Grâce à cette unité, nous pouvons gagner!
La solidarité internationale avec les peuples de Cuba, du Venezuela, de la Palestine et de tous ceux qui luttent pour leur libération nationale, pour leur droit à l’autodétermination et le droit d’adopter une voie de développement socialiste nous donne la force et l’unité qu’il nous faut pour vaincre.
Une relance pour les capitalistes ou pour le peuple?
Les statistiques prouvent que la relance économique annoncée par le gouvernement ne servira que les grandes entreprises et leur avidité de profits. Ce n’est pas une relance pour les travailleur-euses, pour la vaste majorité de la population du pays.
Près de 2 millions de personnes sont privé-es d’emploi au Canada présentement, sans compter que 9,7% de la force de travail a abandonné toute recherche d’emploi. La pandémie et les mises à pieds continues ont pour résultat un taux d’emploi de 60,3 pourcent seulement pour le mois de mars, ce qui inclut ceux et celles qui ont vu plus de la moitié de leurs heures de travail coupées. Parmi les plus touchés, on compte les femmes dont le taux d’activité atteint un niveau des plus bas depuis trente ans, les jeunes âgés de 15 à 24 ans dont le taux de chômage officiel s’élève à 14%, soit deux fois plus que la moyenne canadienne. Les Autochtones sont également touchés durement avec un taux d’emploi de seulement 52,7%, tandis que les personnes racialisées sont confrontées à un taux de chômage de 9,4%. L’impact de la troisième vague dévastatrice de la COVID19 aura pour résultat encore plus de licenciements, plus de faillites et un chômage de masse à plus long terme.
Au lieu de fermer les lieux de travail afin de juguler la vague de COVID19 avant que celle-ci devienne hors de contrôle, les gouvernements ont ignoré les avis de la santé publique et se sont pliés aux exigences du patronat et ont laissé les salarié-es travailler dans des conditions dangereuses. En conséquence, 24 000 personnes sont décédées au Canada et plus de 3 millions dans le monde. Ces chiffres continuent d’augmenter.
Les travailleur-euses de première ligne dans le secteur de la santé, de la production et de la distribution alimentaire, des services publics, de la construction, du secteur manufacturier entre autres ont servi de cobayes pendant que les grandes compagnes telles que Lobelaws, Métro, Sobey’s et d’autres ont augmenté leurs prix et amassé des profits records. Elles ont également utilisé leurs employé-es comme des instruments de marketing afin de se vendre comme bons employeurs qui offrent (pour un temps pourtant très limité) une prime COVID.
Nombreux sont les salarié-es forcés de travailler à domicile, obligés de partager leur espace de travail avec leurs partenaires et leurs enfants souvent également forcés de travailler ou d’étudier à la maison. En même temps, la journée de travail de 8h, de même que le paiement d’heures supplémentaires et le contrôle des conditions de travail ont été laminés. Les entreprises y ont pris gout et planifient d’y recourir en permanence, ce qui leur permettra de réduire leurs frais généraux, d’attaquer les droits et les revndications des travailleur-euses. Présentement, cinq millions de salarié-es travaillent à domicile et ce, pour la plupart, sans qu’on leur en ait donné le choix.
1er mai 2021 : unissons-nous dans la lutte pour une issue populaire à la crise capitaliste
1 مايو 2021: توحدوا في النضال من أجل حل شعبي للأزمة الرأسمالية
May 1, 2021: unite in the struggle for a popular solution to the capitalist crisis
May
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May Day 2021
Comité exécutif central, Parti communiste du Canada
Le 1er mai 2021 est marqué par une année d’attaques sans précédent contre la santé et le bien-être des travailleur-euses à travers le monde, d’abord par la pandémie de COVID19, par la cupidité des trusts pharmaceutiques et autres grandes entreprises qui ont vu dans cette pandémie une opportunité de générer encore plus de profits. Ils l’ont ensuite été par la crise économique capitaliste globale qui a vu des milliards de personnes perdre leur emploi à travers le monde, dépossédant les travailleur-euses de leurs économies, de leurs maisons, de leur santé et de leur avenir tandis que la richesse et les profits mondiaux se sont concentrés dans les mains des plus grands monopoles et des super-riches.
Selon le Centre canadien pour une politique alternative, les milliardaires du Canada ont vu leur fortune croitre de 78 milliards de dollars depuis mars 2020. Les 47 milliardaires du Canada contrôlent maintenant 270 milliards de dollars au total alors que les 87 familles les plus riches possèdent, individuellement, 4 448 fois plus de richesse qu’une famille moyenne. Ensemble, ces 87 familles sont plus riches que l’ensemble des 12 millions de Canadien-nes les moins nantis. Dans cette même période, 5,5 millions de Canadien-nes perdaient leur emploi ou voyaient leurs heures coupées de plus de moitié tandis que plus de 7 millions de personnes s’inscrivaient pour percevoir la PCU en avril – mai 2020.
Alors que les travailleur-euses à travers le monde luttent pour maintenir la tête hors de l’eau, l’impérialisme états-unien lutte pour maintenir sa position hégémonique mondiale auprès des puissances impérialistes et son rôle de gendarme du monde. Le danger de guerre, d’agression et de changement de régime a atteint des niveaux dangereux sous l’administration Trump, mais l’administration Biden n’a rien fait pour baisser la pression. Soulignons le bombardement de la Syrie le 25 février, l’imposition de nouvelles conditions provocatrices à l’encontre de l’Iran moyennant le retour des États-Unis dans l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien dont Trump s’était retiré unilatéralement, l’imposition de nouvelles sanctions contre la Chine et la Russie et la continuation des sanctions de Trump contre Cuba, le Venezuela, le Yémen et l’Iran ainsi que des déclarations outrancières stipulant que Cuba et le Venezuela sont des pays commanditaires du terrorisme.
Le Parlement canadien a répété ces mensonges qui font partie d’une nouvelle guerre froide contre la Chine et la Russie, ce dont témoigne l’adoption unanime de la déclaration purement fabriquée de génocide en République populaire de Chine. Les États-Unis ont mis la pression sur d’autres gouvernements occidentaux pour que cette déclaration soit adoptée. Or, l’Australie et la Nouvelle-Zélande s’y sont opposées. Le Parlement canadien l’a signée sans même demander de preuves. Ce n’est qu’après le vote qu’un député a déclaré aux médias qu’avoir accès à des faits aurait été utile.
Comme pour les armes de destruction massive en Irak, les enfants des incubateurs au Koweït et l’incident du Golfe du Tonkin au Vietnam, toutes des fabrications qui ont déclenché des guerres par les États-Unis avec pour résultat la mort de dizaines de milliers de personnes et la destruction de pays entiers, le génocide contre les Ouïghours est de la propagande guerrière. Elle sert à gagner le consentement populaire pour d’autres guerres, pour des budgets militaires accrus, pour l’achat de nouveaux navires et avions de guerre pour une somme de 95 milliards de dollars, pour le financement de l’OTAN à hauteur de 2% du PIB et du NORAD dont la mise à jour couterait entre 11 et 15 milliards de dollars.
On demande aux travailleur-euses de croire sur parole cette propagande va-t-en guerre, ou à tout le moins de ne pas s’y opposer. On leur demande d’envoyer leurs enfants à la guerre, car il ne restera plus d’argent pour financer des programmes sociaux, pour la création d’emplois, pour l’éducation, la santé, le logement, l’environnement, la culture ou l’égalité.
Nous sommes à la croisée des chemins. À droite, il y a le chemin de la guerre, de la réaction et des politiques néolibérales censées accroitre le pouvoir des monopoles et sabrer dans les salaires et les conditions de vie des travailleur-euses de même que les droits démocratiques, syndicaux et civiques. À gauche, il y a le chemin de l’unité et de la lutte pour une issue populaire à la crise capitaliste et à la pandémie, pour le socialisme, la seule cure à l’exploitation capitaliste et à l’oppression.
Il est temps pour les travailleur-euses et les mouvements syndical et démocratiques de bâtir une coalition populaire qui soit en mesure de mener une résistance forte contre les visées néolibérales qui animent le patronat, de lutter pour cette issue populaire, pour la paix et le désarmement, pour la justice climatique, bref, pour le changement fondamental et pour donner priorité aux besoins du peuple et non aux profits capitalistes.
Dans cette lutte, les travailleur-euses du Canada lutteront main dans la main avec la vaste majorité des peuples du monde qui luttent également contre la guerre, la réaction, les changements climatiques, les entreprises multinationales et les gouvernements capitalistes réactionnaires et fascistes qui les appuient. C’est dans cette lutte que les travailleur-euses se retrouvent, à la fois à l’intérieur comme au-delà des frontières étatiques. Grâce à cette unité, nous pouvons gagner!
La solidarité internationale avec les peuples de Cuba, du Venezuela, de la Palestine et de tous ceux qui luttent pour leur libération nationale, pour leur droit à l’autodétermination et le droit d’adopter une voie de développement socialiste nous donne la force et l’unité qu’il nous faut pour vaincre.
Une relance pour les capitalistes ou pour le peuple?
Les statistiques prouvent que la relance économique annoncée par le gouvernement ne servira que les grandes entreprises et leur avidité de profits. Ce n’est pas une relance pour les travailleur-euses, pour la vaste majorité de la population du pays.
Près de 2 millions de personnes sont privé-es d’emploi au Canada présentement, sans compter que 9,7% de la force de travail a abandonné toute recherche d’emploi. La pandémie et les mises à pieds continues ont pour résultat un taux d’emploi de 60,3 pourcent seulement pour le mois de mars, ce qui inclut ceux et celles qui ont vu plus de la moitié de leurs heures de travail coupées. Parmi les plus touchés, on compte les femmes dont le taux d’activité atteint un niveau des plus bas depuis trente ans, les jeunes âgés de 15 à 24 ans dont le taux de chômage officiel s’élève à 14%, soit deux fois plus que la moyenne canadienne. Les Autochtones sont également touchés durement avec un taux d’emploi de seulement 52,7%, tandis que les personnes racialisées sont confrontées à un taux de chômage de 9,4%. L’impact de la troisième vague dévastatrice de la COVID19 aura pour résultat encore plus de licenciements, plus de faillites et un chômage de masse à plus long terme.
Au lieu de fermer les lieux de travail afin de juguler la vague de COVID19 avant que celle-ci devienne hors de contrôle, les gouvernements ont ignoré les avis de la santé publique et se sont pliés aux exigences du patronat et ont laissé les salarié-es travailler dans des conditions dangereuses. En conséquence, 24 000 personnes sont décédées au Canada et plus de 3 millions dans le monde. Ces chiffres continuent d’augmenter.
Les travailleur-euses de première ligne dans le secteur de la santé, de la production et de la distribution alimentaire, des services publics, de la construction, du secteur manufacturier entre autres ont servi de cobayes pendant que les grandes compagnes telles que Lobelaws, Métro, Sobey’s et d’autres ont augmenté leurs prix et amassé des profits records. Elles ont également utilisé leurs employé-es comme des instruments de marketing afin de se vendre comme bons employeurs qui offrent (pour un temps pourtant très limité) une prime COVID.
Nombreux sont les salarié-es forcés de travailler à domicile, obligés de partager leur espace de travail avec leurs partenaires et leurs enfants souvent également forcés de travailler ou d’étudier à la maison. En même temps, la journée de travail de 8h, de même que le paiement d’heures supplémentaires et le contrôle des conditions de travail ont été laminés. Les entreprises y ont pris gout et planifient d’y recourir en permanence, ce qui leur permettra de réduire leurs frais généraux, d’attaquer les droits et les revndications des travailleur-euses. Présentement, cinq millions de salarié-es travaillent à domicile et ce, pour la plupart, sans qu’on leur en ait donné le choix.
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