8 mai 2021
Le front syrien va-t-il être fatal à Israël ? Le Vendredi 7 mai alors même que l’axe de la Résistance vivait à l’heure de Qods, célébrant en Irak, au Liban, au Yémen, en Syrie… « l’intifada de Ramadan », le désormais ex-PM Netanyahu a choisi de se précipiter sur la combine et appeler en toute urgence Vladimir Poutine. La raison?
Le récit médiatique évoque une invitation faite au président russe à l’occasion du 76 anniversaire de la fin de la seconde Guerre mondiale que l’entité veut célébrer cette année et que Poutine aurait déclinée ; Ce même récit parle aussi des coopérations économiques et commerciales mixtes que Tel-Aviv voudrait plus importantes et que Moscou jugerait d’ores et déjà largement suffisante. Mais il y aurait eu au menu visiblement un troisième dossier que vu sa marginalisation par les médias, devrait être le vrai motif de l’appel : la Syrie et le front Nord…
Le 5 mai, l’axe US-OTAN-Israël a pris la folle décision de lancer une frappe aux missiles de croisière contre la côte ouest syrienne, une première depuis 2018, date à laquelle le régime sioniste s’est payé le luxe d’intriguer la Russie et de faire abattre un de ses avions espion les plus performants à savoir un IL-20 avec à son bord une 20aine d’officiers de renseignement. Cette frappe au missile de croisière que les médias ont affirmé avoir été d’origine israélienne et lancée par des F-16 sionistes retranchés dans le sud-ouest de Lattaquié, a visé ni plus ni moins les deux bases russes que sont Hmeimim et Tartous. Selon Avia.pro, site proche du ministère russe de la Défense, l’une des frappes aurait même frôlé les positions russes à Hmeimim, à quelques 3 kilomètres de celles-ci, sans pour autant déclencher le S-400 dont les batteries sont pourtant présentes à la fois à Tartous et à Hmeimim.
Avia.pro commente d’ailleurs cette outrecuidance sioniste en ces termes : « Israël a commis l'erreur de tirer le 5 mai des missiles sur la base aérienne militaire russe de Hmeimim, violant ouvertement les accords existants avec la Russie sur le maintien des contacts lors des frappes sur la Syrie, et mettant ainsi en danger la vie des militaires russes. On sait que les systèmes de défense aérienne russes n'ont pas intercepté les missiles de croisières hostiles le 5 mai, même si ces derniers ont opéré dans la zone couverte par des complexes russes Tor et Pantsir-S. Il semblerait que les israéliens en avaient déjà informé la Russie surtout que les avions russes ont décollé de leur base juste au moment de l’attaque pour tout superviser. On ignore le contenu de la conversation entre Poutine et Netanyahu mais il semblerait que ce dernier serait en quête d’un nouveau feu vert russe pour reprendre ses attaques contre la côte ouest, ce qui serait bien difficile à obtenir vu le froid affiché par le président à l’adresse de Netanyahu. »
Et le site militaire de conclure : « Or ce feu vert, la Russie peut le donner ou pas mais la situation est déjà hors du contrôle. La Russie ne pourra plus contrer une escalade qui semble de plus en plus inévitable et ce, depuis le 21 avril ».
L’allusion est claire : c’est du missile balistique tactique tiré le21 avril depuis le sud d la Syrie contre le sud d’Israël soit un trajet de 400 kilomètres, parcouru sans faute dont il s’agit, missile qui, rappelons-le, a percé la DCA multicouche israélienne pour s’abattre à 30 kilomètres du réacteur nucléaire de Dimona, presque à proximité de la base aérienne israélienne de Nevatim où l’entité abrite ses F-35.
Israël en est-il à quémander à la Russie de Poutine de faire pression sur la Syrie pour un retour en arrière ? Où en d’autres termes pour que Moscou joue le rôle de frein pro-Israël qu’a été le sien depuis 2013, chaque fois que la Syrie, visée par les bombes et les missiles israéliens, a cherché à riposter ? L’hypothèse n’est pas à écarter, sauf que, cette fois les liens Moscou-Tel-Aviv ne saurait changer grande chose, la règle d’engagement établit partout au Moyen-Orient par l’axe de la Résistance ayant fini par s’imposer aussi sur la scène syrienne.
Jeudi, le commandant en chef du CGRI l’a reconnu très explicitement, Israël, « entité totalement privée de profondeur stratégique, n’a pas le droit à l’erreur, car sa moindre démarche tactique pourrait déboucher sur une défaite stratégique ». Cette très claire mise en garde a été reprise 24 heures plus tard par le secrétaire général du Hezbollah, Nasrallah qui en faisant le constat de l’état de déclin continu où s’ébat Israël s’est référé aux manœuvres militaires prochains de l’armée israélienne sur le front Nord avant d’affirmer que le moindre agissement de Tel-Aviv recevrait une réponse immédiate. Selon des sources militaires russes, Idlib, bastion de US-OTAN-Israël, aurait déjà connu sa première déflagration au missile hypersonique :
« Il y a quelques jours en Syrie, dans le territoire contrôlé par les terroristes pro-Ankara de la province d'Idlib, une puissante explosion a éclaté. Au départ, on supposait qu'il pouvait s'agir d'une frappe avec les munitions corrigées de Krasnopol, plus tard, il a été suggéré que le drone russe Lancet fonctionnait, cependant, une troisième version d'une puissante explosion est apparue, qui a complètement détruit les installations des terroristes. Les experts estiment que la probabilité d'utiliser les munitions corrigées Krasnopol et le drone Lancet est peu probable, car il n'y a pas de positions à proximité, à partir desquelles le Krasnopol pourrait frapper, et compte tenu du terrain, le drone kamikaze Lancet aurait presque certainement été remarqué », affirme Avia.pro qui ajoute :
« Dans le même temps, les experts ont attiré l'attention sur le fait que la force de l'explosion dans les installations des terroristes était si grande qu'ils ont été détruits au sol, et que l'équipement à proximité a été simplement explosé par une onde de choc, dans le contexte, une autre hypothèse a été avancée - une frappe sur les positions que les terroristes auraient pu infliger par le système de missiles hypersoniques russe Hermès. »
Et bien difficile de croire que Poutine ait sorti un engin pareil uniquement pour écraser le « Sultan Erdogan » et ses mercenaires. C’est à l’adresse des Américains qu’il joue des muscles. Aussi, Israël ciblé ou pas, la Russie pourrait s’en ficher du moment que ses deux bases à Tartous et à Hmeimim sont visées. Le prochain missile « syrien » à viser les territoires occupés a toutes les chances de le faire, sous protection rapprochée des S-400.
Pars Today
Le front syrien va-t-il être fatal à Israël ? Le Vendredi 7 mai alors même que l’axe de la Résistance vivait à l’heure de Qods, célébrant en Irak, au Liban, au Yémen, en Syrie… « l’intifada de Ramadan », le désormais ex-PM Netanyahu a choisi de se précipiter sur la combine et appeler en toute urgence Vladimir Poutine. La raison?
Le récit médiatique évoque une invitation faite au président russe à l’occasion du 76 anniversaire de la fin de la seconde Guerre mondiale que l’entité veut célébrer cette année et que Poutine aurait déclinée ; Ce même récit parle aussi des coopérations économiques et commerciales mixtes que Tel-Aviv voudrait plus importantes et que Moscou jugerait d’ores et déjà largement suffisante. Mais il y aurait eu au menu visiblement un troisième dossier que vu sa marginalisation par les médias, devrait être le vrai motif de l’appel : la Syrie et le front Nord…
Le 5 mai, l’axe US-OTAN-Israël a pris la folle décision de lancer une frappe aux missiles de croisière contre la côte ouest syrienne, une première depuis 2018, date à laquelle le régime sioniste s’est payé le luxe d’intriguer la Russie et de faire abattre un de ses avions espion les plus performants à savoir un IL-20 avec à son bord une 20aine d’officiers de renseignement. Cette frappe au missile de croisière que les médias ont affirmé avoir été d’origine israélienne et lancée par des F-16 sionistes retranchés dans le sud-ouest de Lattaquié, a visé ni plus ni moins les deux bases russes que sont Hmeimim et Tartous. Selon Avia.pro, site proche du ministère russe de la Défense, l’une des frappes aurait même frôlé les positions russes à Hmeimim, à quelques 3 kilomètres de celles-ci, sans pour autant déclencher le S-400 dont les batteries sont pourtant présentes à la fois à Tartous et à Hmeimim.
Avia.pro commente d’ailleurs cette outrecuidance sioniste en ces termes : « Israël a commis l'erreur de tirer le 5 mai des missiles sur la base aérienne militaire russe de Hmeimim, violant ouvertement les accords existants avec la Russie sur le maintien des contacts lors des frappes sur la Syrie, et mettant ainsi en danger la vie des militaires russes. On sait que les systèmes de défense aérienne russes n'ont pas intercepté les missiles de croisières hostiles le 5 mai, même si ces derniers ont opéré dans la zone couverte par des complexes russes Tor et Pantsir-S. Il semblerait que les israéliens en avaient déjà informé la Russie surtout que les avions russes ont décollé de leur base juste au moment de l’attaque pour tout superviser. On ignore le contenu de la conversation entre Poutine et Netanyahu mais il semblerait que ce dernier serait en quête d’un nouveau feu vert russe pour reprendre ses attaques contre la côte ouest, ce qui serait bien difficile à obtenir vu le froid affiché par le président à l’adresse de Netanyahu. »
Et le site militaire de conclure : « Or ce feu vert, la Russie peut le donner ou pas mais la situation est déjà hors du contrôle. La Russie ne pourra plus contrer une escalade qui semble de plus en plus inévitable et ce, depuis le 21 avril ».
L’allusion est claire : c’est du missile balistique tactique tiré le21 avril depuis le sud d la Syrie contre le sud d’Israël soit un trajet de 400 kilomètres, parcouru sans faute dont il s’agit, missile qui, rappelons-le, a percé la DCA multicouche israélienne pour s’abattre à 30 kilomètres du réacteur nucléaire de Dimona, presque à proximité de la base aérienne israélienne de Nevatim où l’entité abrite ses F-35.
Israël en est-il à quémander à la Russie de Poutine de faire pression sur la Syrie pour un retour en arrière ? Où en d’autres termes pour que Moscou joue le rôle de frein pro-Israël qu’a été le sien depuis 2013, chaque fois que la Syrie, visée par les bombes et les missiles israéliens, a cherché à riposter ? L’hypothèse n’est pas à écarter, sauf que, cette fois les liens Moscou-Tel-Aviv ne saurait changer grande chose, la règle d’engagement établit partout au Moyen-Orient par l’axe de la Résistance ayant fini par s’imposer aussi sur la scène syrienne.
Jeudi, le commandant en chef du CGRI l’a reconnu très explicitement, Israël, « entité totalement privée de profondeur stratégique, n’a pas le droit à l’erreur, car sa moindre démarche tactique pourrait déboucher sur une défaite stratégique ». Cette très claire mise en garde a été reprise 24 heures plus tard par le secrétaire général du Hezbollah, Nasrallah qui en faisant le constat de l’état de déclin continu où s’ébat Israël s’est référé aux manœuvres militaires prochains de l’armée israélienne sur le front Nord avant d’affirmer que le moindre agissement de Tel-Aviv recevrait une réponse immédiate. Selon des sources militaires russes, Idlib, bastion de US-OTAN-Israël, aurait déjà connu sa première déflagration au missile hypersonique :
« Il y a quelques jours en Syrie, dans le territoire contrôlé par les terroristes pro-Ankara de la province d'Idlib, une puissante explosion a éclaté. Au départ, on supposait qu'il pouvait s'agir d'une frappe avec les munitions corrigées de Krasnopol, plus tard, il a été suggéré que le drone russe Lancet fonctionnait, cependant, une troisième version d'une puissante explosion est apparue, qui a complètement détruit les installations des terroristes. Les experts estiment que la probabilité d'utiliser les munitions corrigées Krasnopol et le drone Lancet est peu probable, car il n'y a pas de positions à proximité, à partir desquelles le Krasnopol pourrait frapper, et compte tenu du terrain, le drone kamikaze Lancet aurait presque certainement été remarqué », affirme Avia.pro qui ajoute :
« Dans le même temps, les experts ont attiré l'attention sur le fait que la force de l'explosion dans les installations des terroristes était si grande qu'ils ont été détruits au sol, et que l'équipement à proximité a été simplement explosé par une onde de choc, dans le contexte, une autre hypothèse a été avancée - une frappe sur les positions que les terroristes auraient pu infliger par le système de missiles hypersoniques russe Hermès. »
Et bien difficile de croire que Poutine ait sorti un engin pareil uniquement pour écraser le « Sultan Erdogan » et ses mercenaires. C’est à l’adresse des Américains qu’il joue des muscles. Aussi, Israël ciblé ou pas, la Russie pourrait s’en ficher du moment que ses deux bases à Tartous et à Hmeimim sont visées. Le prochain missile « syrien » à viser les territoires occupés a toutes les chances de le faire, sous protection rapprochée des S-400.
Pars Today
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