L'US Navy réussit un tir antinavire à plus de 400 kilomètres sans le guidage du bâtiment lanceur grâce à un réseau de drones.
Nouvel exploit pour le John Finn
Après l'US Air Force et son record de portée air-air, l'US Navy lui emboîte le pas. Le 25 avril 2021, le destroyer USS John Finn de l’US Navy a réalisé un record de portée de missile antinavire SM-6 avec l’aide d'un réseau de drones. Ce tir aurait atteint une cible navale à plus de 400 kilomètres. Lors de cet exercice baptisé UxS IBP 21, l’US Navy a mis l’accent sur la collaboration avec des drones aériens (UAV), maritimes (USV) et sous-marins (UUV), préparant ainsi ses équipages au combat collaboratif de demain. En novembre 2020, l’USS John Finn avait déjà réussi l’interception d’un ICBM avec un SM-3 Block IIA.
Combat collaboratif
Si les détails de ce tir sont pour le moment classifiés, l’US John Finn a pu réaliser cet essai au large de San Diego sans faire usage de ses capteurs embarqués. Selon le Contre-Amiral James Aiken, le SM-6 aurait bénéficié en fait des données fournis par les capteurs passifs d'un réseau de drones présents dans plusieurs milieux différents. Cette "Cooperative Engagement Capability" pourrait bien révolutionner la guerre navale mais aussi le business model des équipementiers. Car ce nouveau type d’engagement offre deux avantages. D’une part, il augmente la portée et la redondance des données de ciblage envoyées au missile. D’autre part, il ne compromet pas la position du bâtiment lanceur ni des drones, pour optimiser l'effet de surprise. La version du SM-6 utilisée pour ce tir serait le SM-6 Increment II, en essai depuis 2018.
Air&Cosmos
Nouvel exploit pour le John Finn
Après l'US Air Force et son record de portée air-air, l'US Navy lui emboîte le pas. Le 25 avril 2021, le destroyer USS John Finn de l’US Navy a réalisé un record de portée de missile antinavire SM-6 avec l’aide d'un réseau de drones. Ce tir aurait atteint une cible navale à plus de 400 kilomètres. Lors de cet exercice baptisé UxS IBP 21, l’US Navy a mis l’accent sur la collaboration avec des drones aériens (UAV), maritimes (USV) et sous-marins (UUV), préparant ainsi ses équipages au combat collaboratif de demain. En novembre 2020, l’USS John Finn avait déjà réussi l’interception d’un ICBM avec un SM-3 Block IIA.
Combat collaboratif
Si les détails de ce tir sont pour le moment classifiés, l’US John Finn a pu réaliser cet essai au large de San Diego sans faire usage de ses capteurs embarqués. Selon le Contre-Amiral James Aiken, le SM-6 aurait bénéficié en fait des données fournis par les capteurs passifs d'un réseau de drones présents dans plusieurs milieux différents. Cette "Cooperative Engagement Capability" pourrait bien révolutionner la guerre navale mais aussi le business model des équipementiers. Car ce nouveau type d’engagement offre deux avantages. D’une part, il augmente la portée et la redondance des données de ciblage envoyées au missile. D’autre part, il ne compromet pas la position du bâtiment lanceur ni des drones, pour optimiser l'effet de surprise. La version du SM-6 utilisée pour ce tir serait le SM-6 Increment II, en essai depuis 2018.
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