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De Tanger à Paris, dans les pas des enfants perdus du Maroc

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  • De Tanger à Paris, dans les pas des enfants perdus du Maroc

    Pourquoi la dictature marocaine se désintéresse t-elle de sa jeunesse? Celle-ci (jeunesse marocaines) serait- elle trop nombreuse à vouloir fuir l'enfer marocain?

    - Mineurs isolés, drogués et violents, ils ont surgi il y a plus d’un an dans la capitale. On les pensait enfants des rues marocains, mais, en réalité, ils ont souvent une famille.

    Paris n’avait jamais vu ça. Des hordes d’enfants qui débarquent dans les rues du 18e arrondissement, seuls, drogués, violents, le corps couvert de plaies et de brûlures, ne parlant pas un mot de français, semant la peur dans un quartier qui en a pourtant vu d’autres. Les premiers ont surgi il y a un an et demi, ils étaient une vingtaine ; ils sont repartis, quelques-uns sont revenus, de nouveaux sont arrivés, plus nombreux, ils sont une soixantaine aujourd’hui. Les plus jeunes ont 10 ans, les plus âgés prétendent avoir 17 ans (ils ont probablement plus).

    Prise au dépourvu, la Mairie de Paris a tout tenté pour les approcher : éducateurs, associations spécialisées dans la protection de l’enfance, solutions d’hébergement, lieux d’accueil ad hoc… En vain. Ils fuguent et retournent errer dans la Goutte-d’Or, où ils commettent des actes de délinquance pour le compte de petits réseaux locaux qui les rétribuent en cachets de Rivotril (un antiépileptique détourné de son usage). Ils sont arrivés shootés à la colle ; dans les rues de Paris, ils deviennent polytoxicomanes. Personne n’en savait plus sur leurs profils et les raisons de leur venue. Tout juste avait-on appris qu’il s’agissait de jeunes Marocains, pour la plupart mineurs, qui avaient transité par l’Espagne.
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    Un rapport de l’association Trajectoires, qui étudie le parcours des migrants et des réfugiés en Europe, apporte enfin des éléments de réponse. Commanditée par la Mairie de Paris il y a six mois, cette étude, à laquelle Le Monde a eu accès, retrace le parcours de ces enfants qui vont et viennent d’une ville française à l’autre (Paris, Montpellier, Rennes, Brest, Bayonne…), d’un pays européen à l’autre (Suède, Danemark, Espagne, Allemagne, Belgique, France…), sans jamais se fixer. « Ils se font jeter de pays en pays, ils traînent en Europe sans stratégie migratoire pensée, observe le sociologue Olivier Peyroux, coauteur du rapport. Ce sont les migrants les plus mobiles en Europe. » Les plus « abîmés » aussi-.

    Le Monde.fr

    Lire aussi:

    Face aux mineurs marocains isolés, toxicomanes et violents, Paris en appelle à l’Etat

  • #2
    Change de style à 3ammi Lhaj. les mêmes sujets qui se répètent over and over again. Tu deviens un peu relou d'autant plus que c'est un sujet qui date de 2018. Du réchauffé !!!

    Commentaire


    • #3
      Envoyé par CAMRO Voir le message
      Change de style à 3ammi Lhaj. les mêmes sujets qui se répètent over and over again. Tu deviens un peu relou d'autant plus que c'est un sujet qui date de 2018. Du réchauffé !!!
      La vérité vous rendra libre! Par ailleurs, l'exode de la jeunesse marocaine est toujours d'actualité.

      - Maroc : ces jeunes marocains qui tentent de rejoindre Ceuta à la nage

      En plein jour et par dizaines, des jeunes voire très jeunes marocains tentent de rejoindre à la nage, depuis Fnideq, l'enclave espagnole de Ceuta à moins de 3 kilomètres. Ils pensent pouvoir contourner la frontière terrestre entre le Maroc et l'Espagne. Fnideq est aujourd'hui une ville sinistrée : la fermeture de la frontière et la crise sanitaire ont créé un marasme économique.

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