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Affaire d’éspionnage de pegasus au maroc: La FIJ et le SNPM somment le makhzen

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    Affaire d’éspionnage de pegasus au maroc: La FIJ et le SNPM somment le makhzen

    Algérie62 . dz

    ParFerhat Fekrach
    25 juillet 2021 - 11 h 52 min



    Ferhat Fekrach
    La Fédération internationale des journalistes FIJ et le Syndicat de la presse marocaine SNPM, exigent des autorités marocaines de faire toute la lumière sur les accusations d’espionnage et de surveillance des journalistes Soulaiman Raissouni, Omar Radi et Imad Stitou. Les journalistes prisonniers sont en situation de détention arbitraire pour leurs opinions, réclamant des procès équitables conformément aux normes internationales.

    Les révélations de l’enquête mondiale Pegasus, publiée par le consortium international Forbidden stories dimanche 18 juillet, la FIJ et la SNPM fini par exiger du gouvernement marocain de faire toute la lumière sur les accusations d’espionnage et de surveillance des journalistes qui jettent un vrai discrédit sur le royaume, notamment en termes de liberté de la presse et de liberté d’informer, rapporte l’agence APS.

    La FIJ, première organisation mondiale de la profession représentant 600.000 journalistes dans 150 pays, et son affilié, le Syndicat de la presse marocaine SNPM, ont pris note des condamnations des journalistes Soulaiman Raissouni 9 juillet, Omar Radi et Imad Stitou 19 juillet.

    Relevant que plusieurs zones d’ombres subsistent quant aux procès des trois journalistes, la FIJ réaffirme que les deux accusés auraient dû comparaître en état de liberté et ne pas être en détention préventive pendant plus d’une année Imad Stitou comparaissait libre.

    La FIJ et le SNPM rappellent, à ce titre, qu’ils ont écrit au roi du Maroc le 15 juin pour qu’une clémence soit accordée aux accusés et ont précisé qu’une démocratie n’emprisonne pas ses journalistes, surtout lorsqu’il y a des possibilités de les placer sous contrôle judiciaire, soulignant qu’elles ont demandé que cet état de liberté s’applique aux trois journalistes lors du procès en appel.

    Le communiqué fait observer qu’à travers la FIJ, ce sont aussi ses 600.000 membres qui attendaient des procès équitables conformément aux normes internationales avec des instructions plus courtes pour les deux parties ».

    A rappeler que les journalistes marocains respectivement Soulaiman Raissouni, Omar Radi et Imad Stitou, ont été condamnés par l’autorité judiciaire au Maroc à 5 ans, 6 ans et 6 mois de prison ferme.

    Ferhath Fekrach/APS
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