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Séminaire à Ghana: La suspension, voire l’expulsion de la “rasd” de l’UA, ne doit pas être considérée comme un tabou

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  • Séminaire à Ghana: La suspension, voire l’expulsion de la “rasd” de l’UA, ne doit pas être considérée comme un tabou

    La suspension, voire l’expulsion, de la “rasd”, un groupe armé qui n’a pas les attributs d’un Etat souverain, de l’Union africaine (UA) ne doit pas être considérée comme un tabou ou un objectif irréalisable, ont estimé mardi les participants à un séminaire tenu à Accra sous le thème “L’impératif de la relance économique : Comment la résolution de la question du Sahara peut-elle renforcer l’intégration régionale et continentale de l’Afrique”.

    Les participants à l’événement organisé par le think tank ghanéen Imani Center for Policy and Education ont critiqué à cet égard l’admission dans l’Organisation de l’unité africaine (OUA), puis son maintien par l’UA, d’une “entité non étatique, qui est depuis une source d’obstructions et de divisions”.

    Selon les participants, l’UA devrait corriger cet “héritage encombrant” et cette “erreur historique”, a indiqué, dans un communiqué, l’Imani Center for Policy and Education.

    Ainsi, la suspension, voire l’expulsion, de la “rasd”, un groupe armé n’ayant aucun des attributs d’un État souverain, ne doit pas être considérée comme un tabou ou un objectif hors de portée, ont-ils souligné.

    “Sa réalisation ne se veut pas une ambition exclusivement marocaine, mais une ambition qui pousse les États africains à mettre fin aux divisions superflues, et à arrêter l’instrumentalisation d’une organisation censée servir un idéal et un objectif panafricain.” Les participants à l’événement ont déclaré que les blocages politiques, tels que la question du Sahara, constituent aujourd’hui un obstacle majeur à l’intégration économique de l’Afrique.

    Ils ont souligné, en ce sens, la nécessité de trouver une solution réaliste et définitive à ce différend de longue date, qui ne peut que constituer une percée dans la consolidation régionale et continentale de l’Afrique, surtout dans le contexte actuel, marqué par l’urgence induite par les répercussions économiques et sociales de la pandémie du COVID-19.

    Plusieurs participants ont affirmé que la résolution de la question du Sahara est une étape nécessaire pour renforcer l’intégration économique du continent, compte tenu de sa dynamique actuelle marquée par l’exclusivité du processus des Nations Unies et la prééminence du plan d’autonomie marocain comme solution politique “sincère, réaliste, crédible et inclusive”.

    Dans le contexte actuel, marqué par l’urgence de la relance économique – pour l’unité, l’intégration et la sécurité globale du continent – le récent incident de Guerguerat démontre la nécessité de dépasser les blocages politiques et les positions idéologiques improductives, ont-ils souligné.

    Les participants ont analysé en détail l’obstruction pendant trois semaines par le Polisario d’une route vitale et stratégique – reliant l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest – qui a mis en danger les pays voisins, la région et la sécurité économique de tout le continent. Cet incident a également mis en évidence l’importance et le poids de la coopération entre le Maroc et les pays d’Afrique de l’Ouest, a-t-on ajouté.

    Par ailleurs, les participants ont passé en revue les solutions dont dispose l’UA pour rééquilibrer sa position sur la question et jouer pleinement son rôle de neutralité en contribuant à promouvoir une solution durable à un différend qui entrave le fonctionnement de l’UA ainsi que l’intégration globale du continent.

    Reconnaissant la dynamique actuelle autour de la question du Sahara, les participants ont relevé que le processus du Conseil de sécurité des Nations Unies pourrait être soutenu par la contribution du Ghana pour atteindre une solution finale et réaliste, à la lumière de son prochain statut de membre non permanent du Conseil de sécurité.

    Cet événement a rassemblé plusieurs parties prenantes ghanéennes et ouest-africaines, notamment d’éminents décideurs politiques, des experts, des universitaires, des chefs d’entreprise, des représentants de groupes de réflexion et de la société civile de Gambie, du Ghana, du Liberia, du Nigeria et du Sénégal.

    Le séminaire visait à débattre et à discuter des défis actuels de l’UA de manière objective, scientifique et impartiale, dans le cadre d’un exercice hautement intellectuel et basé sur les faits, avec des experts crédibles et des décideurs influents. Accra étant l’hôte du secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), les discussions ont porté sur les défis de l’intégration économique régionale et continentale, avec un accent particulier sur le rôle des communautés économiques régionales.

    Les participants ont souligné l’urgence d’une telle intégration et ont appelé à la mise en œuvre complète de la ZLECA et à sa protection contre tout blocage qui entrave l’idéal d’intégration du continent sur le terrain, comme l’a affirmé et soutenu l’UA.

    Alors que l’intégration économique représente une urgence et une étape majeure dans la consolidation et le développement de l’Afrique, elle serait mise en péril si l’UA ne rationalise pas son architecture institutionnelle. Selon les débats, la consolidation d’une telle architecture impose à l’UA d’achever sa réforme institutionnelle et de renforcer sa résilience face aux agendas séparatistes et sécessionnistes, qui constituent une menace réelle dans de nombreux pays africains.

    le collimateur

  • #2

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    • #3
      On appelle ça, les préliminaires vers une expulsion définitive du groupe terroriste de tindouf. Ce groupe constitue un frein pour le développement et la croissance de l'Afrique.
      Mais in chae allah leur fin s'approche eux et leur sponsor.

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      • #4
        la germination des graines semés en 2017 a commencé.

        les africains s'occuperont de l'expulsion de l'intrus sans qu'on leve le petit doigt

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        • #5
          deux unions africaines distinctes, une avec la rasd, et l'autre sans, et avec israel,

          certains pays sont si faibles et si petits ,vont choisir les plus forts
          Dernière modification par ice berg, 28 juillet 2021, 14h26.

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          • #6
            Envoyé par CAMRO Voir le message
            On appelle ça, les préliminaires vers une expulsion définitive du groupe terroriste de tindouf. Ce groupe constitue un frein pour le développement et la croissance de l'Afrique.
            Mais in chae allah leur fin s'approche eux et leur sponsor.
            Bon, il est évident que le Maroc depuis son retour au sein du l'UA, son but principal est de renvoyer les RASD chez eux à Tindouf... Une coalition est en cours de formation dans ce but, mais à mon avis, le Maroc a besoin du soutient de quelques poids lourds en Afrique: Le Nigeria y travaille depuis quelques années déjà et les résultats sont prometteuse, mais l'Afrique du Sud résiste encore... le Maroc ne perd pas espoir et on peut s'attendre à un grand changement avec tous ce qui se passe là bàs...
            En tous cas, le RASD doit commencer dèja à préparer ses valises pour gagner du temps
            "Le fascisme, c'est ferme ta gueule, la démocratie, cause toujours !"

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            • #7
              Je ne sais pas ce que vaut ce think tank ghanéen, ni ce qu'il représente, ni qui le finance, etc., mais tabler sur une "exclusion de la RASD" relève beacoup plus du voeu pieux makhzénien et de ses lobbies que d'autre chose.
              Pour rappel, le Royaume a déjà tenté en vain d'exclure la RASD de l'UA en 2016, avant son adhésion. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, il a fini par se joindre à l'organisation et s'asseoir à côté de son adversaire.
              Maintenant, chercher à entraîner quelques Etats dans la nouvelle aventure de changer les textes fondateurs de l'UA, changement qui requiert l'aval des deux tiers des membres, mais surtout la ratification de TOUS les Etats membres, c'est comme vouloir mordre son oeil...

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              • #8
                encore des conneries makhzeniennes.

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