Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le torchon brûle au Maghreb

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le torchon brûle au Maghreb

    Un excellent résumé des griefs algériens envers la dictature marocaine et qui ont engendré la rupture diplomatique entre les deux pays ennemis.

    Votre position d'égard à cette rupture: pour ou contre (pas crédibles s'abstenir)?

    - L’Algérie rompt ses relations diplomatiques avec le Maroc

    Accusant Rabat de «n’avoir jamais cessé de mener des actions hostiles à l’encontre de l’Algérie», Alger a décidé de couper les ponts avec son voisin.

    L’Algérie a annoncé mardi la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc voisin, accusant le royaume «d’actions hostiles» à l’égard d’Alger après des mois de tensions exacerbées entre ces deux pays du Maghreb aux relations traditionnellement difficiles, une décision «unilatérale» dénoncée comme «injustifiée» par Rabat.

    «L’Algérie a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc à partir d’aujourd’hui», a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, lors d’une conférence de presse. Ramtane Lamamra a reproché à Rabat de «n’avoir jamais cessé de mener des actions hostiles à l’encontre de l’Algérie». «Les services de sécurité et la propagande marocains mènent une guerre ignoble contre l’Algérie, son peuple et ses dirigeants», a-t-il accusé.

    Dans un communiqué publié tard mardi, le ministère marocain des Affaires étrangères a regretté la décision «complètement injustifiée mais attendue» de l’Algérie, condamnant une «logique d’escalade» et rejetant «les prétextes fallacieux, voire absurdes, qui la sous-tendent».

    Fin juillet, le roi Mohamed VI avait déploré les «tensions» avec l’Algérie, invitant le président algérien Abdelmadjid Tebboune «à faire prévaloir la sagesse» et «œuvrer à l’unisson au développement des rapports» entre les deux pays.

    «C’est une mauvaise décision, c’est comme rompre les relations avec le voisin de ta maison», a déploré Mohamed, un chauffeur de bus marocain interrogé par l’AFP.

    Traditionnellement difficiles, les relations entre l’Algérie et son voisin marocain ont connu une récente dégradation en raison, notamment, de l’épineux dossier du Sahara occidental.

    Menaces israéliennes

    La normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël -- en contrepartie d’une reconnaissance américaine de la «souveraineté» marocaine sur ce territoire -- a encore avivé les tensions avec l’Algérie, soutien de la cause palestinienne, qui a dénoncé des «manœuvres étrangères» visant à la déstabiliser.

  • #2
    Il faut se rappeler qu'en 1976, il s'était déjà procédé à une rupture diplomatique entre les deux pays. Donc, à mon avis, ces relations n'auraient jamais dues être rétablies parle farfelu président algérien Chadli.

    - Liens rompus en 1976

    Les liens diplomatiques avaient été rompus une première fois entre les deux pays quand le 7 mars 1976, Rabat mettait fin à ses relations avec Alger qui avait reconnu la République arabe sahraouie démocratique (RASD), autoproclamée par les indépendantistes du Front Polisario. «La provocation marocaine a atteint son paroxysme lorsqu’un délégué du Maroc aux Nations unies a appelé à l’indépendance du peuple de la région de Kabylie», a encore dit mardi Ramtane Lamamra, une démarche qu’il a qualifiée de «dangereuse et irresponsable».

    Alger avait rappelé en juillet son ambassadeur à Rabat pour «consultations avec effet immédiat», à la suite de «la dérive de la représentation diplomatique marocaine à New York qui a distribué une note officielle aux pays membres du Mouvement des non-alignés dans laquelle le Maroc «soutient publiquement et explicitement un prétendu droit à l’autodétermination du peuple kabyle ».

    Commentaire


    • #3
      En effet, les tensions algéro-marocaines datent depuis 1962 suite au fait que l'Algérie indépendante avait désapprouvé le statut néo- colonisateur imposé au Maroc par la France à savoir: l'indépendance dans l'interdépendance.

      - PUISSANCES RÉGIONALES RIVALES


      Les relations entre l’Algérie et le Maroc, puissances rivales qui luttent pour imposer leur influence dans toute la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, sont caractérisées par des tensions depuis l’indépendance du premier pays vis-à-vis de la France en 1962.

      Au début du XXIe siècle, et après une décennie plongée dans une guerre civile qui a fait des milliers de morts, l’Algérie est devenue la principale puissance dans la région aux mains du président de l’époque, Abdelaziz Buteflika,l’homme chargé de la diplomatie et de la géopolitique algérienne depuis le premier gouvernement indépendant.

      Soutenu par la puissance économique et l’influence en Europe que lui offrent ses vastes réserves de pétrole et de gaz, le régime militaire algérien, qui a toujours été dans l’orbite de la Russie,a réussi à mesurer les différents conflits du Sahel, une région avec laquelle il partage une large frontière, où le djihadisme et la pauvreté se développent et qui est particulièrement préoccupante pour l’UE.

      Cependant, l’AVC subi par le président sortant en 2013, la décision du régime de le maintenir au pouvoir même s’il était physiquement handicapé et la crise économique systémique qui a provoqué l’effondrement du prix du pétrole en 2014 ont contribué au déclin de l’Algérie en faveur du Maroc, qui a trouvé aux États-Unis et au président Donald Trump son meilleur allié.

      CONFLIT SAHARAUI

      Dans ce contexte, le conflit sur le Sahara occidental est l’un des plus grands foyers de tension entre Rabat et Alger, devenu le soutien le plus ferme du Front Polisario depuis que le roi Hasan II du Maroc a profité du déclin de la dictature franquiste en 1975 pour occuper l’ancienne et riche colonie espagnole.

      Outre le soutien politique à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et l’aide financière et de guerre au Front Polisario pendant la guerre (1975-1991), l’Algérie accueille depuis plus de 46 ans dans son désert occidental les milliers de réfugiés sahraouis qui ont fui pendant la « Marche verte ».

      L’Algérie a intercédé dans le cessez-le-feu négocié par l’ONU en 1991 et est l’un des plus ardents défenseurs du référendum d’autodétermination alors convenu et qui, trente ans plus tard, n’a toujours pas eu lieu.

      Les négociations ont échoué en 2018, année où le Maroc, avec le soutien implicite de l’administration Trump, a annoncé que l’indépendance saharui n’était plus une option et qu’il venait au plus à discuter de la possibilité d’offrir ce qu’il a appelé une large autonomie.

      Le président sortant a approuvé cette politique et ouvert les portes à une crise plus majeure en signant, à la fin de son mandat, un ordre présidentiel reconnaissant la souveraineté du Maroc sur la colonie espagnole contestée en échange de la reconnaissance d’Israel, ordre que son successeur, Joe Biden, n’a ni approuvé ni développé.

      « La volonté du Maroc de forcer d’autres pays à emprunter la même voie est à l’origine des récents conflits avec des États comme l’Espagne et l’Allemagne », explique à Efe un diplomate européen dans la région. « Peut-être le discours conciliant de Mohamad VI est-il lié à la tension avec l’Algérie. Le Maroc ne peut pas se permettre d’être combattu en même temps avec l’Espagne et l’Algérie », fait-il valoir.

      El Mundo

      Commentaire


      • #4
        Que deviendra la situation des Algériens et Marocains installés dans le pays voisin? En principe: go home!

        Commentaire


        • #5
          " Il est historiquement et objectivement établi que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays, et ce depuis l’indépendance de l’Algérie".

          Exact. La dictature n'a eu de cesse de jalouser l'Algérie depuis l'indépendance de cette dernière.

          - Maroc : Le faux frère démasqué

          La situation des Algériens au Maroc, et des Marocains en Algérie ne sera pas affectée. La dimension humaine est inséparable des liens historiques qui existent entre les deux peuples.

          Les pratiques cumulées du Maroc, son hostilité et son acharnement contre l’Algérie ont poussé l’Algérie à réagir et à prendre une décision extrême.
          La rupture des relations diplomatiques avec son voisin de l’Ouest. L’annonce a été faite hier par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, lors d’une conférence de presse tenue à Alger.
          (...).
          Et de rappeler que l’hostilité du Maroc à l’encontre de l’Algérie remonte à l’indépendance de notre pays. «Il est historiquement et objectivement établi que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays, et ce depuis l’indépendance de l’Algérie», a-t-il déclaré, avant d’indiquer que malgré cette hostilité, «l’Algérie a patiemment bâti des relations d’État à État avec son voisin marocain». Mais cela n’a pas empêché pour autant le Maroc de rester sur sa ligne de conduite, ne manquant jamais une occasion pour tenter de porter préjudice à l’Algérie, en multipliant les actes et les déclarations d’hostilité. «Les appareils sécuritaires et de propagande du Royaume du Maroc mènent une guerre médiatique de bas niveau et de grande envergure contre l’Algérie, son peuple et ses dirigeants, n’hésitant pas à forger des scénarios fantaisistes, à inventer des rumeurs et à propager des propos diffamatoires», dit M. Lamamra.

          Commentaire


          • #6
            Si Chadli avait écouté Boutef, les relations diplomatiques n'auraient jamais été rétablies.

            - Rupture des relations

            Le 7 mars 1976, Rabat rompt ses relations diplomatiques avec l’Algérie après la reconnaissance par Alger de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), autoproclamée par le Polisario.

            Dès 1963, une « guerre des sables » avait opposé les deux voisins après plusieurs incidents frontaliers et leurs relations s’étaient gravement détériorées avec la « Marche verte » de 350.000 Marocains en direction du Sahara en 1975.

            Accord sur une libre circulation

            Le 26 février 1983, le roi Hassan II et le président algérien Chadli Bendjedid se retrouvent en tête-à-tête à la frontière.

            En avril, la libre circulation est rétablie pour les résidents des deux pays et, en mai, un accord sur la libre circulation progressive des personnes et des biens ainsi que l’ouverture des lignes aériennes et ferroviaires est signé.

            Reprise des relations diplomatiques

            Le 11 juillet 1987, le ministre algérien des Affaires étrangères rencontre Hassan II. Le 22 novembre, c’est au tour du chef de la diplomatie marocaine de se rendre à Alger.

            Le 16 mai 1988, Alger et Rabat annoncent la reprise de leurs relations diplomatiques. Le 5 juin, leurs frontières respectives sont officiellement rouvertes.

            Le 7 juin, Hassan II effectue sa première visite à Alger depuis 15 ans, où il participe à un sommet arabe extraordinaire.

            Début février 1989, la visite du président Bendjedid à Ifrane, la première d’un chef d’Etat algérien au Maroc depuis 1972, scelle la réconciliation. Un accord est conclu pour un projet de gazoduc devant relier l’Algérie à l’Europe, à travers le Maroc.

            En juin 1992 (Boudiaf), la promulgation par Rabat de la convention de juin 1972 met fin aux problèmes frontaliers à l’origine de la « guerre des sables ».

            Fermeture des frontières

            Mais, le 16 août 1994, les déclarations du président algérien Liamine Zeroual selon lesquelles il reste en Afrique « un pays illégalement occupé » – allusion au Sahara occidental- sont très mal perçues à Rabat.

            Le 26 août, le Maroc instaure un visa d’entrée pour les Algériens après l’attaque d’un hôtel de Marrakech où deux touristes espagnols ont été tués par des islamistes franco-maghrébins. Rabat accuse des services de sécurité algériens d’être derrière l’attentat.

            L’Algérie ferme sa frontière avec le Maroc-.

            Commentaire


            • #7
              Attendons la réaction de la RASD qui tarde à venir. Est-ce un simple hasard?

              Commentaire


              • #8

                Le torchon brûle au Maghreb
                C'est pas un problème, les Canadair s'en chargeront.
                Dernière modification par ayoub7, 25 août 2021, 17h25.

                Commentaire


                • #9
                  Apparemment, le Maroc désapprouve la décision algérienne et pourquoi donc?

                  Commentaire


                  • #10
                    C'est pas un problème, les Canadair s'en chargeront
                    Machi kolchi 3ando Canadair.

                    Commentaire


                    • #11
                      mehdi1111 Ah la partie qui ne fait pas dans les préparations va en écoper, c'est sûr..

                      Commentaire


                      • #12
                        C'est pas un problème, les Canadair s'en chargeront.
                        t'aurais vraiment du le laisser brûler tout seul dans son topic

                        quand il remonte à chaque fois son topic comme un hbil désespéré c'Est juste un régal

                        Commentaire


                        • #13
                          Je souhaite voir un Maroc gouverné par un homme de la stature de Abdelkrim el Khettabi, ce jour là on réalisera le grand Maghreb

                          Commentaire

                          Chargement...
                          X