15 septembre 2021
Un enquêteur de la brigade des stups affirme que le cannabis commercialisé à Marseille vient du Maroc. Il préconise que la guerre contre les trafics de drogue soit livrée « à la source ».
« Tout le monde sait que ça vient de là-bas (Maroc, NDLR), alors qu’est-ce qu’on attend ? C’est bien de faire une guerre contre les stups, mais si on ne va pas à la source, ça ne sert à rien… c’est de la com. Si on veut vraiment s’attaquer au fond du problème, il faut verrouiller les frontières, c’est diplomatique », déclare à France info un enquêteur de la brigade des stups ayant requis l’anonymat.
Pour en finir avec ce trafic, il propose également une présence policière permanente au pied des immeubles. « Si on veut faire la guerre, il faut se donner les moyens, mettre une compagnie de CRS, à l’année, nuit et jour, 365 jours par an, 24 heures sur 24, dans chaque cité, et il n’y a plus de réseaux, plus de deals. Aujourd’hui, on met des CRS mais de 10 h à 16 h, et à 16 h quand ils s’en vont, le point de vente rouvre… », suggère ce fonctionnaire de police qui travaille depuis sept ans dans les cités des quartiers nord.
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31 juillet 2021
Le Puy-de-Dôme, un département de transit pour le cannabis marocain
Les douanes de Clermont-Ferrand sont impliquées dans la lutte contre le trafic de drogue dans le Puy-de-Dôme, un département de transit pour le cannabis marocain ainsi que d’autres stupéfiants. En tout, 380 kilos de stupéfiants saisis depuis janvier dernier.
Dans le Puy-de-Dôme, les stupéfiants transitent par les grands axes autoroutiers, A75 et A71 et voyagent par colis postaux et livraisons express. « Cela a toujours été un endroit de passage », indique David Taillandier, directeur régional des douanes. Des véhicules en provenance du Sud rallient le Nord pour y livrer de résine et d’herbe de cannabis. « Ils remontent du Maroc, zone de production via l’Espagne pour aller vers le nord et plus largement vers l’Europe, explique-t-il. Les trafiquants passent par l’A75 et l’A71, qui est un gros axe comme la vallée du Rhône ».
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07 juin 2021
Les policiers en plaque ont saisi près d’une tonne de cannabis marocain à Bruges
L’information judiciaire ouverte en août 2020 et qui avait donné lieu en septembre à l’arrestation d’un couple de retraités soupçonné de convoyer de la drogue en provenance du Maroc via l’Espagne vers la métropole bordelaise, une « structure assez organisée » a porté ses fruits. Près d’une tonne de cannabis a été interceptée à la veille du week-end dernier (29 mai) à Bruges, près de Bordeaux, la plus importante saisie jamais réalisée dans la métropole bordelaise, indique une source proche de l’enquête.
En tout, les enquêteurs de l’unité en charge de la lutte contre les stupéfiants de la Sûreté départementale ont saisi à l’aube 701 kg de résine de cannabis et 250 kg d’herbe, soit 952 kg ainsi que 91 000 euros en argent liquide, a détaillé cette source confirmant ainsi les informations de Sud-Ouest. Le parquet de Bordeaux a indiqué qu’ils ont procédé à une série d’interpellations après avoir constaté la livraison à Bruges en tout début de matinée par un camion d’une importante cargaison de cannabis. Les policiers en plaque sont intervenus sur un parking de la zone de fret à Bruges où des trafiquants locaux et un « logisticien » avaient convenu de se rencontrer pour y décharger de la drogue.
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23 mai 2021
Les éléments du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) ont intercepté deux véhicules transportant 96 kilos de cannabis marocain et interpellé ses trois occupants, dans la nuit de mardi à mercredi, entre les Yvelines et le Loiret. C’est le fruit d’une enquête ouverte le 30 janvier à la suite de deux accidents successifs survenus sur l’A10.
Une enquête fructueuse. Le parquet de Chartres avait confié à la section de recherches (SR) d’Orléans une enquête de flagrance pour trafic de stupéfiants suite à la découverte de « 160 kilos » de résine de cannabis dans l’un des deux véhicules abandonnés sur l’A10,
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