Le Japon a adopté mercredi une loi qui l'autorise à développer des technologies spatiales et à utiliser l'espace dans le but d'assurer sa défense nationale, levant l'interdiction qui l'empêchait de mener des programmes spatiaux à des fins militaires.
Doté d'une Constitution pacifiste entrée en vigueur après la fin de la Seconde guerre mondiale, le Japon avait adopté en 1969 une résolution parlementaire qui limitait ses programmes spatiaux aux applications non-militaires.
La «loi fondamentale sur l'espace» adoptée mercredi par le Parlement lève ces restrictions.
Cette nouvelle charte précise, entre autres, «qu'en se conformant aux principes pacifistes de la Constitution», les recherches spatiales et l'utilisation de l'espace ont notamment pour objectif «de garantir la paix et la sécurité internationales, d'assurer la sécurité du pays» et de protéger l'humanité contre diverses menaces (catastrophes naturelles par exemple).
Cette formulation, qui n'interdit plus explicitement les programmes spatiaux à visée militaire, a été soutenue par le Parti libéral démocrate au pouvoir (PLD, droite) mais aussi par le principal parti d'opposition, le Parti démocrate du Japon (PDJ, centre). Le Parti communiste du Japon (gauche) a voté contre.
S'il n'a pas de projet militaire dans ses cartons, le Japon veut être néanmoins plus libre de concevoir et déployer des satellites espions et d'autres moyens de défense spatiaux, à l'instar de ses voisins.
La Chine a prouvé l'an passé sa capacité à détruire un engin dans l'espace à l'aide un missile balistique, en anéantissant un de ses vieux satellites, ce qui avait inquiété Tokyo.
La Corée du Nord a quant à elle suscité à plusieurs reprises l'effroi au Japon en effectuant des tests de missiles en direction de l'archipel.
Ces événements ont conduit Tokyo à positionner des satellites d'observation dans le but inavoué de surveiller des sites nord-coréens.
La loi adoptée mercredi insiste aussi sur l'importance de la recherche et de l'industrie aérospatiale pour la compétitivité du pays.
- AFP
Doté d'une Constitution pacifiste entrée en vigueur après la fin de la Seconde guerre mondiale, le Japon avait adopté en 1969 une résolution parlementaire qui limitait ses programmes spatiaux aux applications non-militaires.
La «loi fondamentale sur l'espace» adoptée mercredi par le Parlement lève ces restrictions.
Cette nouvelle charte précise, entre autres, «qu'en se conformant aux principes pacifistes de la Constitution», les recherches spatiales et l'utilisation de l'espace ont notamment pour objectif «de garantir la paix et la sécurité internationales, d'assurer la sécurité du pays» et de protéger l'humanité contre diverses menaces (catastrophes naturelles par exemple).
Cette formulation, qui n'interdit plus explicitement les programmes spatiaux à visée militaire, a été soutenue par le Parti libéral démocrate au pouvoir (PLD, droite) mais aussi par le principal parti d'opposition, le Parti démocrate du Japon (PDJ, centre). Le Parti communiste du Japon (gauche) a voté contre.
S'il n'a pas de projet militaire dans ses cartons, le Japon veut être néanmoins plus libre de concevoir et déployer des satellites espions et d'autres moyens de défense spatiaux, à l'instar de ses voisins.
La Chine a prouvé l'an passé sa capacité à détruire un engin dans l'espace à l'aide un missile balistique, en anéantissant un de ses vieux satellites, ce qui avait inquiété Tokyo.
La Corée du Nord a quant à elle suscité à plusieurs reprises l'effroi au Japon en effectuant des tests de missiles en direction de l'archipel.
Ces événements ont conduit Tokyo à positionner des satellites d'observation dans le but inavoué de surveiller des sites nord-coréens.
La loi adoptée mercredi insiste aussi sur l'importance de la recherche et de l'industrie aérospatiale pour la compétitivité du pays.
- AFP