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Le FMI désavoue Tebboune et reconnaît les conséquences fâcheuses de sa réduction des projets d’investissements de 2020

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  • Le FMI désavoue Tebboune et reconnaît les conséquences fâcheuses de sa réduction des projets d’investissements de 2020

    L’Algérie ne va bénéficier de la croissance exceptionnelle des prix des hydrocarbures sur les marchés mondiaux à cause des mauvais choix d’Abdelmadjid Tebboune en 2020. C’est le Fonds Monétaire International (FMI) l’une des institutions financières les plus importantes au niveau mondial qui a pour mission d’encourager la stabilité financière, la coopération économique, de produire des statistiques et études et de prêter des fonds en contrepartie de réformes aux pays en crise, qui le dit ouvertement dans les conclusions préliminaires de la mission de consultations de 2021 menée par des experts du FMI au titre de l’article IV en Algérie.

    Il faut savoir effectivement qu’une mission du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Geneviève Verdier s’est entretenue par visioconférence avec les autorités algériennes du 13 septembre au 3 octobre 2021 dans le cadre des consultations de 2021 au titre de l’Article IV des Statuts du FMI.

    Ces statuts permettent au FMI d’exercer généralement son suivi en se rendant une fois par an dans les pays membres. Durant ces missions, les services du FMI s’entretiennent avec des responsables du gouvernement et de la banque centrale sur les risques pesant sur la stabilité intérieure et mondiale, ainsi que sur les mesures et les réformes à entreprendre pour y faire face. Les entretiens portent principalement sur le taux de change et les politiques monétaire, budgétaire, et financière, ainsi que sur les réformes structurelles essentielles sur le plan macroéconomique. En général, les services du FMI rencontrent aussi d’autres parties prenantes, dont des membres du corps législatif et des représentants des milieux d’affaires, des syndicats et de la société civile. Ces entretiens approfondis avec des interlocuteurs très variés permettent de mieux évaluer les politiques économiques et les perspectives de chaque pays.

    Pour l’Algérie, le 4 octobre dernier, le FMI publie les conclusions préliminaires de cette mission des experts. Et dans ces conclusions, nous retrouvons clairement un désaveu de la politique économique menée par Abdelmadjid Tebboune qui est à l’origine de nombreuses bêtises causant aujourd’hui des pertes financières considérables à l’économie algérienne. En effet, la mission des experts du FMI a constaté que la croissance en Algérie « devrait s’essouffler à moyen terme du fait de l’érosion probable de la capacité de production dans le secteur des hydrocarbures dans un contexte de réduction des projets d’investissements décidée en 2020, et des politiques actuelles qui limiteraient le crédit au secteur privé ».

    En clair, les décisions prises par Tebboune gelant en 2020 des investissements productifs importants notamment dans le secteur des hydrocarbures vont plomber dangereusement les recettes des exportations algériennes et les rentrées en devises pour le pays. Ce qui est, d’ailleurs, est en train de se produire en ce moment avec une envolée exceptionnelle des prix du baril de pétrole mais sans aucun retour positif pour l’Algérie parce que le pays ne peut pas exporter au-delà de 400 mille barils de pétrole par jour faute d’une production nationale digne de ce nom capable de produire plus de 1 million de barils de pétrole par jour.

    En gelant les investissements qui permettent de renforcer la production des gisements pétroliers et le renouvellement des réserves avec la mise en exploitation de nouveaux puits, l’Algérie s’est tirée tout simplement une balle dans le pied puisqu’elle a paralysé totalement son appareil productif ce qui la prive actuellement d’une véritable capacité d’exportation.

    L’Algérie perd ainsi des milliards de dollars qu’elle aurait pu gagner en ce moment si elle avait bien gérer ses investissements productifs et la maintenance de ses puits pétroliers ou gisements gaziers en 2019 et en 2020.

    Il est à signaler enfin que les cours du pétrole ont continué ce vendredi 15 octobre leur ascension à la faveur des perspectives radieuses pour la demande, portant le baril de pétrole à un nouveau sommet en trois ans. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre gagnait 0,98% par rapport à la clôture de jeudi, à 84,82 dollars à Londres. Le Brent a atteint peu avant 9H00 GMT 85,10 dollars, une première depuis le 10 octobre 2018.
    Algeriepartplus

  • #2
    L'investissement est le moteur de la croissance

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    • #3
      La consommation aussi Mdr
      l' Algérie a opté pour un endettement externe égale à zéro

      Au contraire elle a investit au niveau du FMI


      Dernière modification par Tiliwine, 16 octobre 2021, 14h28.
      Gone with the Wind.........

      Commentaire


      • #4
        Si vous ne lui demandez pas de prêts n'attendez pas qu'il vous félicite

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