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Peut-on encore croire en l’Union africaine ?

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  • Peut-on encore croire en l’Union africaine ?

    Mais lorsque l'on songe que 11 membres de l'Union africaine (UA) avaient voté contre la candidature marocaine pour l'obtention de la coupe du monde de 2026, cela en dit sur les rivalités au sein de ladite organisation panafricaine. Et qui plus est que la candidature marocaine n'avait aucune chance d'aboutir ( comme quatre (4) candidatures marocaines passées) sinon, ce n'est pas seulement 11 membres de l'UA qui auraient voté contre le Maroc mais les 53 membres de l'UA.

    - Confrontée à des turbulences politiques et à une crise sanitaire, l’UA peine à faire entendre sa voix. Il est temps qu’elle fasse sa mue et qu’elle devienne « une machine politique », comme l’a été son ancêtre l’OUA.

    Pour ceux qui croyaient encore dans les vertus de l’Union africaine (UA), l’année écoulée aura été révélatrice de l’impuissance de cette organisation chargée, selon ses propres termes, de travailler à l’avènement « d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène internationale ».

    Riche en crises en tout genre, l’année 2021 aura prolongé une année 2020 à peine moins turbulente. Tchad, Mali, Guinée, Soudan, Éthiopie, vaccins contre le Covid-19… À chaque fois, l’UA, selon ses détracteurs, « joue petit bras » quand elle ne se montre pas hésitante, absente, inaudible, confuse. La cause est entendue : elle a, selon l’expression consacrée, « un problème de crédibilité ».
    " L’UA SEMBLE S’ENORGUEILLIR DE SA DÉFÉRENCE À L’ENDROIT DES ÉTATS ET DE LEURS REPRÉSENTANTS"

    Est-ce vraiment le cas ? On a souvent le réflexe de comparer l’UA à sa consœur européenne, que l’on entend et voit beaucoup. À tel point que l’omnipotence supposée d’une Union européenne perçue comme empiétant sur les prérogatives des États – et donc sur la souveraineté des peuples européens – alimente depuis des décennies un euroscepticisme dont l’équivalent est inimaginable de ce côté-ci de la Méditerranée, où l’Union africaine semble s’enorgueillir de sa déférence à l’endroit des États et de leurs représentants – qu’ils soient légitimes ou non.



  • #2
    Chaque pays a ses intérêts stratégiques vis à vis des autres pays du monde et ses choix sont souverains

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    • #3
      A mon avis avec l'adhésion- en 1994- de l'Afrique du Sud à l'Union (UA) africaine, le Maroc n'a pas sa place au sein de l'UA. Pour preuve, depuis l'adhésion sud-africaine à l'UA,

      - Le Maroc et huit autres pays arabes se retirent du sommet arabo-africain de Malabo
      (...).
      Des divergences de vue irréconciliables

      Des sources diplomatiques citées par plusieurs médias arabes ont confirmé que les « divergences de vues entre les pays africains membres de l’UA et les pays arabes membres de la Ligue arabe étaient irréconciliables », les premiers estimant que l’expulsion d’un Etat membre de l’UA était « inacceptable » au regard de la charte de l’instance panafricaine, alors que le camp arabe faisait valoir que la « RASD », n’était ni membre des Nations Unies, ni Etat siégeant à la Ligue arabe. La dénomination même de ce type de sommets avait pourtant été modifiée pour ne pas les identifier formellement à l’Union africaine et éviter se faisant ces contraintes diplomatiques et protocolaires.

      De son côté, la Guinée équatoriale, pays hôte qui se prépare à l’organisation de ce sommet depuis un an, n’a pas été non plus en mesure d’éviter son échec. Certaines parties lui reprochent de n’avoir pas su gérer la situation en amont, comme l’avait fait le Koweït en novembre 2013, en refusant la participation de la « RASD » avant l’ouverture du sommet.

      Le Maroc et les huit pays arabes « ont été contraints de se retirer du sommet pour ne pas cautionner le non respect des principes de l’action arabo-africaine et ne pas être comptables devant l’histoire du renoncement aux acquis communs », souligne le ministère des Affaires étrangères dans son communiqué précisant que « la participation aux activités organisées par les deux parties, en tant que l’un des principes inhérents au respect de l’unité territoriale des Etats, doit se limiter aux seuls pays membres de l’ONU, chose qui n’a pas été respectée à travers la présence de l’emblème d’une entité fantoche aux salles de réunions »-.

      Le Desk.ma



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