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Gérald Darmanin : « Nous sommes prêts à aller jusqu'à l'autonomie » en corse

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  • Gérald Darmanin : « Nous sommes prêts à aller jusqu'à l'autonomie » en corse

    Par: Roger Antech

    Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, effectue une visite de deux jours en Corse après l'agression d'Yvan Colonna et les dix jours de violences qui l'ont accompagnée. À un mois de la présidentielle, il annonce le commencement d'un cycle de dialogue avec les élus et les forces vives de l'île, qui engagera Emmanuel Macron pour son second quinquennat. S'il vient à être réélu. C'est la limite de l'exercice. Le ministre appelle au retour au calme


    ....

    pour le droit à l'autodetermination du peuple corse

  • #2
    Les maghrébins de Corse :vous allez bientôt avoir une carte de séjour Corsica.
    J'aime surfer sur la vague du chaos.

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    • #3
      Les maghrébins de Corse :vous allez bientôt avoir une carte de séjour Corsica.
      Connaissant les Corses, ils risquent d'avoir plutôt un billet "exit".

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      • #4
        Personnellement, je suis prêt à aller jusqu'à l'indépendance.
        Il n'y a rien en Corse qui vaille d'y rester à part le tourisme.
        On pourra continuer à aller en vacances mais sans avoir à payer les lourdes dotations financières allouées à ces deux départements.

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        • #5
          La Corse , la Bretagne, l'Alsace , ils souhaitent tous l'autonomie
          Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
          (Paul Eluard)

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          • #6
            ACAPULCO

            La Corse , la Bretagne, l'Alsace , ils souhaitent tous l'autonomie
            Pour la Corse, c'est certain.
            Pour la Bretagne, il n'y a pas de réel courant autonomiste hormis ceux qui souhaitent plus de prise en compte de leur spécificité, de la prise en compte plus grande de leur langue et surtout du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne.
            Quant à l'Alsace, ayant de la famille sur place, je n'y ai jamais rencontré d'autonomistes.
            Le combat des Alsaciens actuellement porte seulement sur la revendication du détachement de la région Grand-Est et le retour d'une région Alsace comme avant la réduction du nombre de régions et le regroupement de celles-ci.

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            • #7
              -" Personnellement, je suis prêt à aller jusqu'à l'indépendance."

              Bravo à vous! Ceci dit, il ne faut pas omettre qu'en cas d'indépendance, les Corses voudraient être rattachés à l'Italie sinon leur affranchissement ne serait pas vivable, contrairement au Sahara Occidental, à l'Ecosse, à la Catalogne...plus riches que leurs colonisateurs!

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              • #8
                rago

                les Corses voudraient être rattachés à l'Italie
                Pas du tout !
                Ils ne veulent absolument pas être rattachés à ce pays.
                Ils ne vont pas s'affranchir d'un pays pour retomber sous la coupe d'un autre.
                Même s'ils ont fait partie du royaume de Gênes jusqu'à ce que celui-ci vende l'île à Louis XV, ils ne parlent pas l'italien et ont leur propre langue.
                Ils ne comptent pas sur un autre pays pour leurs subventions, mais sur celles de l'EU dont il feront inévitablement partie.

                Commentaire


                • #9
                  " Pas du tout !"

                  Bien sûr et détrompez-vous. Les Corses se sentent davantage Italiens que Français dès lors qu'ils parlent la même langue et que leur île fut longtemps italienne.

                  Pour la France, ne s'agirait-il pas d'un bon débarras comme ce fut le Maroc et la Tunisie, des protectorats qui coutaient " la peau des fesses" à l'Hexagone?

                  Commentaire


                  • #10
                    rago

                    Les Corses se sentent davantage Italiens que Français dès lors qu'ils parlent la même langue
                    Les Corses ne parlent pas la même langue que les Italiens, même s'ils peuvent arriver à se comprendre.
                    Le corse est une langue romane à part entière et non un dialecte italien.
                    Si vous discutez avec des Corses, il vous diront qu'ils ne sentent pas Italiens, mais tout simplement Corses.
                    La Corse a appartenu au royaume de Gênes et non pas à l'Italie en tant qu'état, jusqu'à son achat par la France au 18° siècle.
                    Et cela ne s'est pas passé calmement.

                    La République de Gênes a exploité la Corse (d'après la féodalité comtale corse) comme une colonie, moyennant des droits à payer à l'Office de Saint Georges.
                    La première insurrection contre le pouvoir génois est celle du Boziu en 1729, suivie de celle du Rustinu en 1735, puis de celle d’Orezza en 1743. Elles donnent naissance à une première génération d’insurgés parmi lesquels Luigi Giafferi et Ghjacintu Paoli qui connaîtront l’exil.

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                    • #11
                      Bien sûr que les Corses désirent être rattachés à l'Italie. Et pour la France, il s'agirait d'un fardeau financier en moins comme ce fut par le passé le cas du Maroc et de la Tunisie, des protectorats trop coûteux à entretenir.

                      - Corse et Italie : proximité et fractures

                      Dans une analyse des relations entretenues par la Corse avec l’Italie à l’époque contemporaine, la confrontation à un paradoxe de l’Histoire est inévitable : durant de nombreux siècles, l’île a cultivé d’intenses rapports – de caractère commercial, culturel et politique – avec la péninsule italienne, tant que celle-ci n’avait pas réalisé sa propre unité politique pour se constituer en un État national, l’Italie. Une fois cette unité politique effective, les liens avec la Corse se réduisirent rapidement, jusqu’à résection complète de ce cordon ombilical qui avait, dans les siècles précédents, étroitement lié les deux aires. Seule la géographie témoigne de ce voisinage qui, pendant une longue période historique, avait contribué à faire de la mer Tyrrhénienne nord-occidentale un système socioculturel homogène et économiquement intégré.

                      Pour expliquer ce paradoxe, la chronologie peut être utile : l’Italie réalise sa propre unité politique en 1861 alors que, depuis plus d’une décennie, Napoléon III gouverne la France. Or, c’est justement au cours du second Empire que l’intégration de la Corse à la France continentale subit une forte accélération : grâce aux actions de l’État, des ressources financières considérables sont investies dans l’île, lui permettant d’expérimenter un développement économique, même éphémère, de construire d’importantes infrastructures et de mettre en route de nombreux autres travaux publics d’envergure (routes, ports, bâtiments, assainissement partiel des marécages) [Luciani, 1969 : 21-37]. Tout ceci est encore plus remarquable si l’on considère que le pouvoir central accorde aux élites locales la possibilité de participer activement à la gestion de ces importants transferts de ressources financières, procédant de cette manière à leur claire légitimation politique. Un autre élément décisif qui contribue alors à accélérer le processus d’intégration à la mère patrie concerne les origines corses de la famille impériale. Elles agissent comme un facteur de libération du complexe de peuple « colonisé » qui affligeait d’importants secteurs des élites insulaires, favorisant ainsi leur assimilation plus rapide à l’univers politique français composite [Pomponi, 1979 : 365-367].

                      Corse et Italie : proximité et fractures | Cairn.info (extraits)

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                      • #12
                        alibigoud , Est-ce que la France peut accepter une autonomie de la Corse , Bretagne et Alsace s'ils le demandent, qui sera suivi d'indépendance comme ce fut le cas pour l'ex URSS , est-ce qu'elle ne l'a dérange pas d'avoir ces pays éventuels indépendants avec leurs drapeaux à ses frontières ? même question posée pour les USA , l'Angleterre, l'Espagne ....
                        Dernière modification par ACAPULCO, 16 mars 2022, 19h44.
                        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                        (Paul Eluard)

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                        • #13
                          Mdr, toute les régions de France vont prendre leur autonomie et il restera que la région parisienne rempli de noirs et de maghrébins, ptdr.
                          J'aime surfer sur la vague du chaos.

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                          • #14
                            Une Corse autonome, quel serait ce statut? Autonomie ne veut pas dire indépendance.

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