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Maroc sécheresse

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  • Maroc sécheresse

    Cette semaine à Rabat et à Salé, plusieurs garages de lavage de voiture ont été fermés par les autorités, dans le cadre de la lutte contre le gaspillage de l’eau potable, lancée pour faire face au stress hydrique.

    Après la phase de sensibilisation, place à la répression contre l’usage incontrôlé de l’eau potable dans les villes, dans un contexte de sécheresse que traverse le Maroc. Cette opération de fermeture s’inscrit dans la droite ligne des directives du ministère de l’Intérieur, demandant aux autorités locales de prendre un ensemble de mesures afin d’éradiquer le stress hydrique qui touche le Maroc, rapporte Al Akhbar.

    Avant de procéder à la fermeture de ces unités, les autorités ont consulté leurs relevés de consommation en eau, afin de vérifier celles qui en consomment trop, souligne le journal, ajoutant qu’un délai d’une semaine avait été accordé à ces garages dans les quartiers concernés, pour suspendre leur activité.

    Toutefois, tous les garages ne sont pas concernés par cette action. Ceux qui utilisent des procédés peu consommateurs d’eau ou écologiques peuvent poursuivre leurs activités. Il s’agit entre autres des promoteurs qui utilisent les eaux de la nappe phréatique, à condition bien sûr que les puits soient autorisés. Il en va de même pour les stations-services qui offrent ce service à leurs clients et qui utilisent des moyens économes en eau.

    De leur côté, les propriétaires des garages de lavage de voitures fermés ont exprimé leur mécontentement, qualifiant cette mesure d’abusive. Ils ont accusé les autorités de ne pas leur proposer d’autres alternatives. Entre autres mesures d’accompagnement dont ces derniers souhaiteraient bénéficier, des subventions pour les aider à s’équiper en pompes à haute pression qui sont peu consommatrices en eau.

    bladi

  • #2

    La soif guette le Maroc, la planète se réchauffe davantage
    Farine El Fatiniil Maroc Diplomatique Les risques liés au réchauffement climatique s’intensifient de jour en jour. Rareté des précipitations pluviométriques, stress hydrique, multiplication des canicules…. Tous les signaux d’alertes sont en rouge. Une situation très inquiétante qui requiert une mobilisation urgente de toutes les parties prenantes.


    Le Maroc a ainsi intérêt à accélérer l’application de ses plans d’action pour limiter les risques économiques et sociaux qui s’annoncent catastrophiques.

    Le royaume subit de plein fouet le réchauffement climatique et ses conséquences commencent déjà à se faire sentir dans plusieurs villes du royaume.

    L’image sinistre de terres sèches, assoiffées, sans nuances de couleurs ni signe de vie en témoigne clairement.

    S’il y’a quelques années, la sécheresse, de plus en plus récurrente dans le pays, se ressentait loin des zones urbaines, aujourd’hui, elle les menace bien plus que les régions rurales.

    Le dernier rapport publié par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) révèle une réalité des plus redoutables. L’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, s’avère de plus en plus incertain par rapport à l’ère préindustrielle.

    Pire encore, si cette tendance se maintient, les répercussions humaines et économiques seraient dévastatrices.

    Selon les données de Bank Al-Maghrib (BAM), publiées dans son rapport annuel 2021, remis fin juillet au Souverain, le Maroc a enregistré entre 1970 et 2020, une hausse tendancielle des températures de 0,21 °C en moyenne par décennie. Les précipitations pluviométriques ont, par ailleurs, connu une baisse notable de 4,2% par décennie.

    La BAM souligne également que le déficit hydrique du pays s’aggrave de manière préoccupante, accentué par la croissance démographique et les besoins des secteurs économiques notamment l’agriculture qui engloutit, à elle seule, près de 88% de la consommation nationale en eau.

    Pour faire face à ces changements climatiques, des mesures et des politiques d’urgences s’imposent.

    C’est dans cette optique, que le Maroc s’est inscrit dans une dynamique qui favorise le développement durable et vise à réduire les effets du réchauffement climatique.

    Appel à la mobilisation

    Le Maroc s’est engagé sur plusieurs fronts, particulièrement ceux de la préservation de l’écosystème et de la biodiversité.

    En effet, de multiples actions ont été entreprises sur les plans régional et international et nombreuses sont les stratégistes climatiques mises en place par le royaume pour anticiper les risques, faciliter l’adaptation aux changements climatiques ainsi qu’atténuer de son impact.

    Les stratégies « Forêts du Maroc 2020-2030 » et « Génération Green 2020-2030 », sont certaines parmi d’autres.

    Leur objectif est d’inverser le processus de dégradation des terres, de réduire l’ampleur de la désertification et d’atténuer ses répercussions, à la faveur d’un développement humain et social.

    Le député Mustapha Reddam a d’ailleurs souligné, au cours de l’Audition parlementaire 2022 aux Nations Unies tenue à New York, que « le Royaume cherche à réduire de 42% ses émissions de gaz à effet d’ici 2030. Comme il s’attend à couvrir 52% de ses besoins en électricité grâce à des sources d’énergie renouvelable » a-t-il indiqué.

    Des politiques et des plans élaborés, mais insuffisants

    Certes, diverses politiques d’adaptation et d’atténuation sont mises en place et de nombreux efforts sont déployés par le gouvernement. Mais ils se heurtent à des obstacles qui font que les progrès dans ce domaine restent très lents.

    Selon Abderrahim Ksiri, le retard constaté lors de la mise en œuvre des plans d’action dont l’application des différents dispositifs reste inachevée, contribue davantage à la dégradation de la situation.

    « Le Maroc a mis en place un plan d’adaptation au réchauffement climatique, mais il n’est pas encore intégré dans toutes les politiques » a-t-il déploré.

    En effet, pour qu’une stratégie soit efficace et puisse avoir des effets positifs, elle doit absolument respecter les délais définis pour son déploiement et s’appliquer à tous les secteurs concernés et touchés par ce phénomène.

    De son côté, l’experte Fatima Driouch estime que la lutte contre le réchauffement climatique nécessite de travailler sur deux plans à savoir les causes et les conséquences. En d’autres termes, les efforts devront se centrer sur l’atténuation des gaz à effet de serre à l’échelle globale et l’adaptation. Sans ces deux combinés, les actions entreprises ne puissent jamais atteindre leurs objectifs escomptés.

    Sans oublier que la situation d’aujourd’hui, n’est autre que le fruit des comportements et des attitudes que nous entretenons avec l’environnement. Les citoyens doivent également se mobiliser et adapter des comportements rationnels susceptibles de protéger l’écosystème et l’espèce humaine.


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    • #3
      Kénitra: le site de Sidi Boughaba menacé par la sécheresse, la pollution et la négligence


      Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid le 06/08/2022 à 10h48 Maroc360

      Situé sur la route secondaire à 10 km au sud de Kénitra, le lac de Sidi Boughaba et la forêt environnante offrent désormais un paysage affecté par la sécheresse, la pollution et la négligence de la part aussi bien des autorités que celle des citoyens.

      Réputé mondialement pour être une réserve naturelle fréquentée par différentes espèces d’oiseaux, dont les flamands roses qui émigrent chaque année à la recherche d’un climat clément, le lac et le paysage alentour ont désormais perdu de leur superbe.



      D’abord, l’immense lac s’est asséché petit à petit pour devenir, sur sa majeure partie, une surface sèche. Seule une petite superficie conserve toujours de l’eau sur laquelle nagent encore quelques canards. Les berges du lac, d’un périmètre de 10 km environ, offrent un spectacle de désolation.



      Des arbres arrachés jonchent le sol, des déchets de tous genres, dont des ordures ménagères, parsèment le terrain. Sans oublier les routes défoncées qui mènent à cette réserve.



      L’endroit manque d’équipement et d’installations qui pourraient donner une valeur ajoutée à ce site qui n’est pas gardé. Lors de notre passage, nous n’avons croisé aucun garde forestier, aucun agent de sécurité ou de nettoyage. L’endroit est dépourvu de moyens de détente et de loisirs. Il n’y a aucun café, aucun restaurant, aucune aire de jeux pour les enfants.




      Plusieurs visiteurs interrogés sur place par Le360 ont déploré l’état dans lequel se trouve le lac de Sidi Boughaba. Ce dernier est supposé être sous la protection étatique pour la préservation de la biodiversité.



      C'est un «des vestiges des dernières zones humides» de la côte Nord-Ouest du Maroc, selon des documentations officielles. Surnommé le «canton forestier de Sidi Bou Ghaba», il englobe, dans sa superficie de 652 hectares, la réserve biologique en plus d'une forêt domaniale. Les limites du canton sont au Sud, le marabout de Sidi Bou Ghaba, à l'Ouest, l'océan Atlantique, au Nord, la kasbah de Mehdia et à l'Est, les terrains collectifs et la forêt de la Maâmora.



      C’est une zone dite «site classé» par un arrêté de 1951 du ministère des Affaires culturelles. Il est actuellement sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime et des Eaux et forêts.

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      • #4
        Notre planète se réchauffe.
        C'est bientôt la fin de l'Anthropocene.
        J'aime surfer sur la vague du chaos.

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        • #5
          La politique des barrages ne sert à rien si la pluie tombe pas, on leur dit à quelle heure ? 1 gros barrage (1000m3) cest 100 millions $ comme le prix d'une usine de déssalement d'eau de mer de capacité moyenne !

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          • #6
            Grand problème pour le Maroc l Algérie et la Tunisie Pour le moment la seule issue est le dessalement de l'eau de mer
            Très coûteux le litre d'eau
            Mais que faire, les nappes sont out
            Gone with the Wind.........

            Commentaire


            • #7
              Grand problème pour le Maroc l Algérie et la Tunisie Pour le moment la seule issue est le dessalement de l'eau de mer
              Très coûteux le litre d'eau
              Mais que faire, les nappes sont out
              Il y'a aucune excuse du "cout" par rapport au litre car l'Algerie et le Maroc sont dotés de ressources qui rendent rentables ces usines : en Algerie il y'a le gaz/petrole donc 0 excuse hormis le manque de vision et au Maroc les cotes atlantiques sont tres venteuses et il parait que la cote du S.O occupé est une des meilleures spots pour l'eolien avec la cote Somalienne en Afrique. Donc full EnR pour les faire tourner à prix réduit !

              les dirigieants preferent la politique du rationnement de l'eau pour s'acheter des avions de chasse et des drones alors qu'aucun des 2 pays ni meme en 2100 sera en capacité d'assumer une guerre de plus de 3 mois

              1 avion de chasse = 1 usine de déssalement.

              le Maroc en aura 120 en 2024, l'Algerie 160 en 2026 ca donne le tournis

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              • #8
                y'a aucune excuse du "cout" par rapport au litre car l'Algerie et le Maroc sont dotés de ressources qui rendent rentables ces usines

                Ah oui
                Les équipements du process de fabrication coûtent très chers
                la partie filtration utilisant la méthode osmose inverse consomment bcp de filtres
                Et les équipements se corrodent rapidement
                Gone with the Wind.........

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                • #9
                  Grand problème pour le Maroc l Algérie et la Tunisie
                  Grand problème pour le monde je dirais...

                  Pour le moment la seule issue est le dessalement de l'eau de mer
                  Très coûteux le litre d'eau
                  ça depend, le Maroc a remedié a ce probleme en installant dees stations eoliennes et solaires qui baissent les couts du litre. L'idée est que si on ne peut pas stocker l'energie pour assurer une osmose inverse en continu 24/24, on fait marcher les usines, on produit l'eau en surplus et on stock l'eau pour apres.

                  Pour le materiel et la tchnologie utilisée, les prix ont baissé pour cette technologie ces dernieres annees. Le probleme est l'energie necessaire pour faire cette filtration.

                  Assurer une securite en eau est un mix de solutions selons les specificites de chaque pays... il n'y a pas une strategie unique pour tout le monde.
                  Dernière modification par ayoub7, 07 août 2022, 17h33.
                  "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                  • #10
                    faut faire comme Algérie
                    ici 3 ans le matériel utilisée pour fabriquer les stations de dessalement sera fabriquer a 100% en Algérie
                    il faut que chaque pays soit autonome dans les secteurs stratégique OMC et finit avec le nouveaux ordre mondial commerciale qui se prépare

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                    • #11
                      Je ne sais pas ce que fait l'Algerie dans le detail, je n'ai pas vu une strategie en la matière, mais de par la nature geographique du pays, l'Algerie doit effectivement installer un maximum de stations de dessalement.

                      Pour le Maroc, ce sera un mix entre stations de dessalement et de barrages en raison des montagnes, il ne faut pas oublier que les barrages servent aussi a fabriquer de l'electricite.

                      L'autre difference est l'utilisation et l'utilite de l'eau ici et la. Au Maroc, si je ne me trompe pas, 85% de l'eau va a l'agriculture... Donc la strategie de dessalement ne sera pas que pour l'eau potable. On a deja vu ca avec la station de dessalement d'Agadir qui est en train d'irriguer des centaines d'hectares dans le Sousse...

                      Le probleme de l'Algerie est qu'elle doit dealer vite avec ce probleme tout en essayant de limiter sa croissance demographique qui est trop rapide.

                      Le probleme du Maroc est qu'il doit dealer vite pour garantir la disponibilité continue de l'eau pour son agriculture, un de ses principaux secteurs d'exportation.


                      Pour avoir une idée complète du sujet :

                      Dernière modification par ayoub7, 07 août 2022, 18h03.
                      "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                      • #12
                        Maroc après la sécheresse les mouches
                        اليوم على الثانية دوزيم
                        عاجل.. حشرات رهيبة تغزو مدن مغربية اخبار المسائية

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                        • #13
                          Les seules mouches dont on entend parler sont le doubab de la junte
                          "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                          • #14
                            Il est vrai que la sécheresse est mondiale et les pays dépendant de l'agriculture comme l'Espagne en souffriront le plus.

                            Le problème de la sécheresse qui touche le Maroc est que le Makhzen est capable de continuer de vendre ces légumes à l'Europe au détriment même du peuple marocain.
                            La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                            • #15
                              Et le makhzen espagnol, il vend à qui?

                              Si tu savais ce que le makhzen francais, allemand ou bresilien exportaient aussi...

                              Ah ces makhzen, ils n'ont rien compris, il faut qu'ils fassent un stage en Algerie pour apprendre comment importer tout comme des pros...
                              "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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