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Algérie – Russie : vers un partenariat dans l’électronucléaire

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  • Algérie – Russie : vers un partenariat dans l’électronucléaire

    Algerie 360 Par Farid L. mardi 30 août 2022 à 22:15


    Pour faire face à la question énergétique, défi majeur de ce 21e siècle, l’Algérie continue de chercher de nouvelles sources et d’explorer, avec ses partenaires, de nouvelles pistes. Cette fois, il s’agit d’étudier, avec la Russie, la possibilité de développer la production d’électricité à partir de l’énergie nucléaire.

    C’est à cet effet que ce mardi 30 août 2022, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu, Sem Valerian Shuvaev, le nouvel Ambassadeur de la Fédération de Russie en Algérie.

    Les deux parties ont parcouru ensemble les accords de partenariats et les relations de coopération entre les deux pays dans le domaine de l’énergie et des mines. Des relations que le ministre et l’ambassadeur ont d’ailleurs qualifiées d’excellentes. Puis ils ont étudié les opportunités d’affaires et les perspectives d’investissement en Algérie.

    Algérie-Russie : vers le développement de l’énergie électronucléaire


    Selon la même source, le ministre Mohamed Arkab et l’Ambassadeur de Russie ont évoqué les opportunités d’investissement entre l’Algérie et la Russie dans plusieurs domaines énergétiques. Le communiqué cite notamment : les hydrocarbures (exploitation en amont et en aval du pétrole et du gaz), la maintenance et le transport de l’électricité, la fabrication locale de pièces de rechange, mais aussi et surtout, l’électronucléaire(production de l’électricité à partir de l’énergie nucléaire). Il a en outre été question, durant cette rencontre, de la formation d’ingénieurs qualifiés dans ces différents secteurs.

    Après présentation du nouveau cadre réglementaire qui régit les activités liées aux hydrocarbures en Algérie, le ministre a invité les entreprises russes à investir davantage dans le domaine énergétique à travers l’établissement de partenariats gagnant-gagnant avec les compagnies algériennes assurant échange d’expérience, transfert de savoir-faire et de technologie.

    Les deux parties ont également étudié sur les possibilités de coopération dans des champs autres que celui de l’énergie. Elles se sont ainsi penchées sur l’exploration et l’exploitation minière en Algérie (or, terres rares, pierres précieuses, marbre) ; la cartographie géologique ; la production d’engrais et de fertilisants ; la transformation du phosphate.

    Enfin, le ministre algérien et l’Ambassadeur de Russie ont tenu à souligner la concertation permanente entre les deux pays dans le cadre du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) ainsi qu’à saluer le processus du dialogue entre les pays de l’OPEP+ pour la stabilisation du marché pétrolier à moyen et long terme.

    Électronucléaire : quel potentiel pour l’Algérie ?


    L’adjectif électronucléaire désigne, en physique « ce qui produit de l’électricité à partir de l’énergie nucléaire (centrale électronucléaire) ». Employé comme nom commun, le terme renvoie à « l’ensemble des techniques et procédés utilisés pour générer de l’électricité à partir de l’énergie nucléaire ».

    L’Algérie possède à ce jour deux réacteurs nucléaires : un à Aïn Oussara (Djelfa), un autre à Draria (Alger). Le réacteur Essalam (paix) d’Aïn Oussara, construit en coopération avec la Chine et mis en service depuis 1993, est destiné à la fabrication de produits radiopharmaceutiques, à l’analyse par activation neutronique, à l’exploration de la matière et à la formation. Fonctionnant à l’eau lourde, celui-ci peut délivrer une puissance de 15 mégawatts.

    Quant au réacteur de Draria (ou NUR, pour Nuclear Uranium Reactor), c’est un réacteur nucléaire à eau légère d’une puissance d’un mégawatt. Il a été construit en collaboration avec l’entreprise argentine INVAP et fut inauguré officiellement en 1989. Le NUR est un réacteur nucléaire de recherche conçu pour « utiliser de l’uranium enrichi à 20 %, un modérateur en graphite et un refroidissement à eau légère ».

    En outre, le Commissariat de l’énergie atomique (COMENA) informe sur son site officiel que « les actions de préparation et de mise en œuvre progressive de l’infrastructure nécessaire pour l’introduction de l’énergie nucléaire sont en cours ». Entre autres mesures, l’organisme cite :
    • La planification énergétique ;
    • La mise en place des infrastructures d’énergie nucléaire (centres de recherche, instituts de formation spécialisés, unités d’engineering) ;
    • La mise à niveau de la législation et de la réglementation ;
    • Les efforts consentis pour l’intégration industrielle ;
    • Le renforcement des capacités en matière de sûreté et de sécurité nucléaires,
    • La préparation aux situations d’urgence ;
    • Le développement des activités liées au cycle du combustible et à la gestion des déchets nucléaires ;
    • La contribution aux Études de sites.

  • #2
    Encore un mauvais choix!
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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    • #3
      Et on peut savoir pourquoi ?

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      • #4
        C'est de la poudre aux yeux.
        l'occident ne le permettra jamais.

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        • #5
          Et on peut savoir pourquoi ?
          C'est un mauvais choix, car les centrales Russes ne sont pas fiables, mieux vaut choisir les Françaises!
          Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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          • #6
            C'est à dire ?
            C'est quoi qui cloche avec Rosatom ?
            Les turques ont des centrales en cours de construction avec Rosatom par exemple.

            Je serais intéressé par un peu plus de détails.
            J'aime surfer sur la vague du chaos.

            Commentaire


            • #7
              il faut choisir les centrales françaises car elle fonctionnent si bien quelle sont tout le temps en pannes, puis il faut payer l'entretient

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              • #8
                Excellente idée. C'est le futur obligé de la production électrique. Il faut que l'Algérie se dote d'une centrale nucléaire au plus vite pour se faire une expertise sur cette technologie car tout le monde va finir par en avoir un jour, sauf ceux qui ont une hydrologie importante et ils sont rarissimes,
                ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                • #9
                  Encore un mauvais choix!
                  Le choix le plus judicieux c'est la recherche dans le renouvelable, le solaire thermique, les matériaux, le bio hydrogène, le dessalement de l'eau de mer etc...
                  Bref de quoi créer de centaines de milliers d'emplois dans tous les secteurs.
                  Bref peupler le désert de manière durable.
                  Il faut s'inspirer de modèle d'écosystèmes comme à Ghardaia, à El Oued...

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                  • #10
                    Egypte : signature d’un accord de 2,2 milliards $ entre Rosatom et KHNP en faveur de la centrale nucléaire d'El-Dabaa


                    (Agence Ecofin) - L'Egypte a débuté la construction de sa première centrale nucléaire dans la ville d'El-Dabaa, d'où elle tire son nom. La centrale sera composée de 4 unités d'une capacité de production équivalente à 1 200 MW par unité utilisant des réacteurs VVER-1200, les plus performants à ce jour.


                    Une filiale de l’entreprise publique russe spécialisée dans l'énergie nucléaire, ROSATOM, a conclu un contrat de 2,2 milliards $ avec Korea Hydro and Nuclear Power (KHNP), une entreprise sud-coréenne, pour la construction d'îlots de turbines, dans le cadre du projet de centrale nucléaire d'El-Dabaa en Egypte.


                    Selon les termes de l'accord, la société sud-coréenne construira 80 bâtiments et structures dans quatre unités de la centrale et fournira des équipements et des matériaux pour les îlots de turbines.


                    Pour rappel, en juillet dernier, les travaux de construction de la centrale nucléaire d'El-Dabaa ont été officiellement lancés par le ministre égyptien de l’Electricité et des Energies renouvelables, Mohamed Chaker, accompagné des responsables de Rosatom.


                    « En juillet, le projet est entré dans la phase de construction. La centrale nucléaire d'El-Dabaa est un projet attractif pour les entreprises internationales. KHNP rejoint le pool de participants qualifiés, parmi lesquels figurent de grandes entreprises égyptiennes sélectionnées pour les travaux de construction sur le site », a déclaré Alexander Korchagin, vice-président d'Atomstroyexport JSC pour la gestion du projet de construction de la centrale nucléaire.

                    Korchagin a par la suite déclaré qu’il était convaincu que « seul un travail conjoint bien coordonné des équipes russes, égyptiennes et coréennes permettra de mener à bien cet ambitieux projet ».

                    Ces progrès dans la réalisation des travaux de construction de la centrale nucléaire s’inscrivent dans une dynamique positive et globale du secteur de l’énergie en Egypte, notamment celui de l’énergie propre. En effet, parallèlement au nucléaire civil, les projets d’hydrogène vert et d’ammoniac se multiplient depuis le début de cette année, particulièrement dans la zone économique du canal de Suez.

                    Abdoullah Diop

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                    • #11

                      30/08/2022 L'Express.fr

                      Dépendance énergétique : la Russie, cet encombrant géant du nucléaire


                      L'entreprise publique Rosatom est aujourd'hui l'acteur le plus intégré et le plus puissant sur le marché du nucléaire. Mais des alternatives existent pour réduire la dépendance.

                      Une plage baignée par le bleu profond de la mer Méditerranée en arrière-plan. A l'ouest d'Alexandrie, le paysage d'El-Dabaa est idyllique. Ce n'est pourtant pas pour la beauté de sa côte que la ville égyptienne a été mise sous le feu des projecteurs mi-juillet, mais pour "le plus grand projet de coopération russo-égyptien depuis le barrage d'Assouan", selon les termes d'Alexeï Likhatchev, le patron de Rosatom, l'entreprise russe spécialisée dans le nucléaire. Le coup d'envoi de la construction de la première centrale égyptienne a en effet été donné au coeur de l'été. Un projet estimé à environ 25 milliards d'euros, et qui n'a pas été le moins du monde freiné par la guerre entre la Russie et l'Ukraine, contrairement au contrat avec la Finlande, suspendu début mai.

                      Si la dépendance énergétique aux énergies fossiles russes a été mise sous le feu des projecteurs ces derniers mois, le pays dirigé par Vladimir Poutine est également une puissance nucléaire historique qui n'a pas perdu de sa superbe, et Rosatom, l'entreprise publique qui a succédé en 2007 à l'Agence fédérale de l'énergie atomique, est aujourd'hui l'acteur le plus intégré et le plus puissant du marché mondial. De l'extraction de l'uranium jusqu'au traitement des déchets radioactifs,


                      La suite sur L'Express.fr
                      Dernière modification par djamel, 31 août 2022, 14h25.

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                      • #12
                        La France est le deuxième producteur d'électricité d'origine nucléaire au monde derrière les États-Unis. En 2019, l'énergie électrique d'origine nucléaire représente 17 % de l’énergie finale produite en France, mais 70,6 % de l'électricité produite1, ce qui place la France au 1er rang mondial en pourcentage d'électricité d'origine nucléaire.

                        Deuxième derrière les USA et aucun accident, seulement quelques incidents!
                        Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                        • #13
                          Les ratés des EPR français me conduiraient cependant à pondérer mon enthousiasme
                          La religion est pour ceux qui ont peur d’aller en enfer ; la spiritualité est pour ceux qui y ont déjà été. (Citation d’origine inconnue)

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                          • #14
                            Contrairement à la Russie, la France est très prudente.
                            Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                            • #15
                              La France est le deuxième producteur d'électricité d'origine nucléaire

                              Ahmeddi Najjad l'avait dit en critiquant cette meme France qui voulait interdir le nucléaire a l'Iran. Un pays dont 80% de l'électricité vient du nucléaire et qui veut interdire un pays souverain comme l'Iran d'en avoir l'accés. 3ich tchouff.

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