Intéressante (mais pas effectivement vraie) contribution de Madame Mouna Hachim à propos des événements (et non guerre) qui avaient déclenché l'insurrection rifo-marocaine contre le protectorat français en date du 1 et 2 octobre 1955, c'est-à-dire 11 mois après l'insurrection algérienne du 1er novembre 1954.
Reste nombreuses interrogations qui ressortent de ce récit et notamment la question de savoir pourquoi le sultan M5 n'avait jamais tenté de s'évader ou même se déclarer prisonnier politique?
Pire même, à Madagascar, il (sultan M5) se saoulait la gueule tous les vendredis avec les habitants de l'île!
A votre avis donc?
A suivre
- Un jour comme aujourd’hui, au cours de la nuit de samedi à dimanche du 1er au 2 octobre, il y a de cela 67 ans, l'Armée de Libération Nationale déclenchait ses premières opérations dans le Rif.
L'Indépendance ne fut pas un cadeau magnanimement octroyé, mais un long combat marqué de larmes et de sang.
Un jour comme aujourd’hui, au cours de la nuit du samedi à dimanche du 1er au 2 octobre, il y a de cela 67 ans, l'Armée de Libération Nationale déclenchait ses premières opérations.
Une étape décisive dans le processus de lutte anticoloniale, inscrite dans la logique du mouvement de mobilisation générale pour la défense des constantes nationales, exacerbé par la déposition du sultan Mohammed V et son exil forcé le 20 août 1953 en Corse puis à Madagascar, signant par cet acte ignominieux, le paroxysme de la tyrannie coloniale.
La lutte allait prendre une autre tournure, plus radicale, avec entre autres figures retentissantes: Allal Ben Abd-Allah, artisan de son état, originaire de Guercif, surgi sur la scène le jour même de sa mort, le 11 septembre 1953, poignardé à Rabat lors de son attaque contre le cortège du roi fantoche choisi par le gouvernement français et ses sbires.
Tant de martyrs aux quatre coins du Royaume ont laissé leur vie pour qu’éclate la liberté dont je ne citerai ici qu’Ahmed Rachidi, né à Casablanca, pour cette phrase, tout en pureté et en poésie, prononcée face au peloton d’exécution après sa condamnation par un tribunal militaire en 1954: «ne me bandez pas les yeux! Laissez-moi voir une dernière fois le ciel bleu de mon pays»…
(...).
Deux années plus tard, exactement le 20 août 1955, à l’occasion du second anniversaire de l’exil du sultan, Oued Zem était le théâtre d’un immense soulèvement, accompagné d’une féroce répression, lui valant le surnom de «Ville martyre».
Par Mouna Hachim in le 360.ma (extraits)
Reste nombreuses interrogations qui ressortent de ce récit et notamment la question de savoir pourquoi le sultan M5 n'avait jamais tenté de s'évader ou même se déclarer prisonnier politique?
Pire même, à Madagascar, il (sultan M5) se saoulait la gueule tous les vendredis avec les habitants de l'île!
A votre avis donc?
A suivre
- Un jour comme aujourd’hui, au cours de la nuit de samedi à dimanche du 1er au 2 octobre, il y a de cela 67 ans, l'Armée de Libération Nationale déclenchait ses premières opérations dans le Rif.
L'Indépendance ne fut pas un cadeau magnanimement octroyé, mais un long combat marqué de larmes et de sang.
Un jour comme aujourd’hui, au cours de la nuit du samedi à dimanche du 1er au 2 octobre, il y a de cela 67 ans, l'Armée de Libération Nationale déclenchait ses premières opérations.
Une étape décisive dans le processus de lutte anticoloniale, inscrite dans la logique du mouvement de mobilisation générale pour la défense des constantes nationales, exacerbé par la déposition du sultan Mohammed V et son exil forcé le 20 août 1953 en Corse puis à Madagascar, signant par cet acte ignominieux, le paroxysme de la tyrannie coloniale.
La lutte allait prendre une autre tournure, plus radicale, avec entre autres figures retentissantes: Allal Ben Abd-Allah, artisan de son état, originaire de Guercif, surgi sur la scène le jour même de sa mort, le 11 septembre 1953, poignardé à Rabat lors de son attaque contre le cortège du roi fantoche choisi par le gouvernement français et ses sbires.
Tant de martyrs aux quatre coins du Royaume ont laissé leur vie pour qu’éclate la liberté dont je ne citerai ici qu’Ahmed Rachidi, né à Casablanca, pour cette phrase, tout en pureté et en poésie, prononcée face au peloton d’exécution après sa condamnation par un tribunal militaire en 1954: «ne me bandez pas les yeux! Laissez-moi voir une dernière fois le ciel bleu de mon pays»…
(...).
Deux années plus tard, exactement le 20 août 1955, à l’occasion du second anniversaire de l’exil du sultan, Oued Zem était le théâtre d’un immense soulèvement, accompagné d’une féroce répression, lui valant le surnom de «Ville martyre».
Par Mouna Hachim in le 360.ma (extraits)
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