Il faut savoir que la Tunisie est dans la même situation que le Maroc: tous les deux sont soumis au statut néocolonisateur de l'indépendance dans l'interdépendance qui fait d'eux des provinces françaises à l'instar de la Corse ou des départements d'outre-mer (Martinique, etc).
En revanche, la déception vient du manque de solidarité du Maroc envers la Tunisie qui devrait, en l'espèce, s'inspirer de l'Algérie qui soutient à bout de bras son voisin de l'Est.
- Après un an d’hésitation sur la marche à suivre, Emmanuel Macron semble décidé à ne pas lâcher Carthage, malgré les reculs démocratiques.
À l’issue du référendum du 25 juillet 2022 qui a consacré la promulgation d’une nouvelle Constitution en Tunisie, la communauté internationale ne semble pas savoir sur quel pied danser : pour restaurer l’autorité d’un État qu’il considère, de concert avec de nombreux Tunisiens, comme failli, Kaïs Saïed s’est approprié l’essentiel des pouvoirs, foulant aux pieds au passage quelques balises démocratiques.
La désapprobation exprimée par les États-Unis et l’Union européenne (UE) n’a pas été partagée par la France, comme ce fut le cas depuis l’offensive opérée par Kaïs Saïed un an plus tôt.
« Si les Tunisiens ont voté pour l’homme qu’ils soutiennent en toute liberté, pourquoi devrions-nous nous interposer ? Nous nous mettrions sur les bras un nouveau Liban », confie un diplomate du Quai d’Orsay.
Aujourd’hui, l’Élysée et le Quai d’Orsay sont finalement d’accord pour arrondir les angles avec la Tunisie, une attitude qui plaît à Carthage. La présidence tunisienne a en effet apprécié les égards réservés à la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, invitée d’honneur des Rencontres des entrepreneurs de France 2022, à Paris, le 29 août. « Pour les élites tunisiennes, quand ça va mal, on va à Paris en quête d’appui », sourit Hamza Meddeb, analyste au Carnegie Middle East Centre.
Jeune Afrique
En revanche, la déception vient du manque de solidarité du Maroc envers la Tunisie qui devrait, en l'espèce, s'inspirer de l'Algérie qui soutient à bout de bras son voisin de l'Est.
- Après un an d’hésitation sur la marche à suivre, Emmanuel Macron semble décidé à ne pas lâcher Carthage, malgré les reculs démocratiques.
À l’issue du référendum du 25 juillet 2022 qui a consacré la promulgation d’une nouvelle Constitution en Tunisie, la communauté internationale ne semble pas savoir sur quel pied danser : pour restaurer l’autorité d’un État qu’il considère, de concert avec de nombreux Tunisiens, comme failli, Kaïs Saïed s’est approprié l’essentiel des pouvoirs, foulant aux pieds au passage quelques balises démocratiques.
La désapprobation exprimée par les États-Unis et l’Union européenne (UE) n’a pas été partagée par la France, comme ce fut le cas depuis l’offensive opérée par Kaïs Saïed un an plus tôt.
« Si les Tunisiens ont voté pour l’homme qu’ils soutiennent en toute liberté, pourquoi devrions-nous nous interposer ? Nous nous mettrions sur les bras un nouveau Liban », confie un diplomate du Quai d’Orsay.
Aujourd’hui, l’Élysée et le Quai d’Orsay sont finalement d’accord pour arrondir les angles avec la Tunisie, une attitude qui plaît à Carthage. La présidence tunisienne a en effet apprécié les égards réservés à la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, invitée d’honneur des Rencontres des entrepreneurs de France 2022, à Paris, le 29 août. « Pour les élites tunisiennes, quand ça va mal, on va à Paris en quête d’appui », sourit Hamza Meddeb, analyste au Carnegie Middle East Centre.
Jeune Afrique