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Maroc. Un pouvoir à la dérive par gros temps social

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  • Maroc. Un pouvoir à la dérive par gros temps social

    C'est ce s'appelle avancer en reculant! La dictature marocaine est revenu à sa position de pauvreté de 2014 malgré d'importantes exportations du cannabis et du phosphate.

    - Après une absence de quatre mois à Paris, Mohamed VI est retourné au Maroc pour présider, le 8 octobre, une cérémonie religieuse célébrant le Mouloud, la naissance du Prophète. Alors que le pays connait une grave crise économique et sociale, les interrogations se multiplient sur la gestion du Maroc marquée par les absences prolongées du roi.

    Le 27 septembre 2022, la ville de Ksar El-Kebir, au nord du Maroc, a été secouée par le décès de 19 jeunes (une dizaine d’autres sont hospitalisés) après avoir consommé de l’alcool frelaté, un mélange explosif d’eau-de-vie (mahia) et d’alcool méthylique, achetée le même jour à un guerrab, un vendeur clandestin. Ce drame en dit long sur la réalité socio-économique de tout un pays : absence de projection des jeunes, marginalisation des petites villes et, surtout, des inégalités sociales qui ne cessent de se creuser.

    La flambée des prix des carburants à la pompe due à la guerre en Ukraine se situe dans un contexte marqué par une sécheresse exceptionnelle, la pire depuis plus de quarante ans : les barrages cumulent un taux de remplissage de 27 % seulement, ce qui place le Maroc en « situation de stress hydrique structurel », selon la Banque mondiale. Près de 40 % de la population employée dans le secteur agricole — qui représente 4 % du PIB — se trouve ainsi directement impacté par la sécheresse.

    UN DÉFICIT COMMERCIAL ABYSSAL

    Par ailleurs, les derniers chiffres officiels de la balance commerciale affichent, au titre des sept premiers mois de 2022, un déficit en hausse de plus de 17 milliards d’euros, malgré une hausse de 40 % des exportations (phosphates et dérivés, textiles et cuir, agriculture, agroalimentaire, automobile, etc.).

    Omar Brouksy in L'Orient XXI (extrait)



  • #2
    Sacré exploit et dont la dictature marocaine doit être la seule à pouvoir le faire! On comprend mieux pourquoi les Marocains partent tous.

    - Pandémie + inflation: le Maroc est revenu aux niveaux de pauvreté de 2014 (HCP)

    Les effets combinés du Covid et de l'inflation ont davantage impacté les ruraux et les plus pauvres. L'effet de l'inflation est plus grave que celui de la pandémie. 3,2 millions de personnes ont basculé vers la pauvreté ou la vulnérabilité. Le Maroc a ainsi perdu 7 années d'efforts de lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité.

    Medias24.ma

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    • #3
      - Le déficit commercial s’explique largement par l’augmentation (du simple au double) de la facture énergétique dans un pays marqué par une croissance toujours faible, une hausse de l’inflation et des inégalités dont les conséquences, en termes de stabilité sociale, restent à la fois imprévisibles et constantes. Pour limiter les risques de troubles urbains comparables à ceux du Rif en 2017, l’État subventionne le gaz butane, la farine et le sucre (2,8 milliards d’euros) et les transporteurs routiers (130 millions d’euros), mais il se refuse à plafonner les marges jugées « scandaleuses » des distributeurs de carburants, dont fait partie le chef du gouvernement, un magnat du pétrole propriétaire d’Afriquia, leader sur le marché marocain des hydrocarbures avec Total et Shell.

      Ce sont donc les petits salariés et une classe moyenne déjà paupérisée par les mauvais choix économiques qui supportent l’essentiel de la crise actuelle. Dans le dernier rapport du PNUD sur le développement (13 septembre 2022), le royaume occupe la 123e place (sur 191 pays) avec un recul d’un rang par rapport à l’année précédente. Il est devancé par la quasi-totalité des pays du Maghreb : l’Algérie (91e), la Tunisie (97e), la Libye (104e), l’Égypte (97e). Et ce sont les deux grands échecs de la monarchie qui sont de nouveau pointés par le rapport onusien : l’éducation et la santé, sur fond, là aussi, d’injustices et d’inégalités qui ne cessent de se creuser.

      L'Orient XXI

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      • #4
        Aux 8 millions de Marocains très pauvres se sont encore ajoutés 3,2 millions d'individus.

        - Environ 3,2 millions de personnes supplémentaires ont basculé dans la pauvreté (1,15 million) ou dans la vulnérabilité (2,05 millions) sous les effets combinés de la crise sanitaire liée au Covid-19 et de l'inflation.

        - Près de 45 % de cette détérioration de la pauvreté et de la vulnérabilité est due à l'effet de la pandémie et 55 % à l'effet de la hausse des prix à la consommation.

        Près de sept années de progrès vers l'élimination de la pauvreté et de la vulnérabilité ont été perdues. En 2022, le Maroc se retrouve avec le niveau de la pauvreté et de la vulnérabilité de 2014.

        Le Desk.ma

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        • #5
          Indéniablement, l'occupation marocaine du Sahara Occidental n'est pas étrangère à la paupérisation indescriptible des Marocains.

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          • #6
            franchement tu fais peur avec tes post insensé . Comment débattre ou vous donnez de la crédibilité quand on voit ton délire

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            • #7
              Si vous vous intéressés à la politique marocaine, alors que vous vous souviendrez que son ce peuple a toujours été extrêmement misérable.

              - Au Maroc, la pauvreté tue encore

              Après la bousculade qui a fait 15 morts et 5 blessés, le 19 novembre, au cours de la distribution de denrées alimentaires par une association locale à Sidi Boulaalam, petit bourg situé dans le sud du pays, les Marocains sont sous le choc et font part de leur indignation.

              “Je suis solidaire de ces femmes, j’ai imaginé ma mère qui habite dans la campagne avec mes proches”, témoigne Mouaad, Amazigh du Sud, qui habite maintenant à El-Oulfa, un quartier de Casablanca. “Au Maroc, il ne faut pas voir que Marrakech ou Casablanca, il faut prendre en compte les régions isolées où il y a les pauvres”, explique le jeune homme dans les pages de TelQuel.

              Mouaad s’était joint au petit groupe d’une centaine de personnes réunies place des Nations-unies, à Casablanca, le 20 novembre au soir, pour protester contre la mort de 15 femmes, dimanche 19 novembre, à Sidi Boulaalam, petit bourg à une soixantaine de kilomètres d’Essaouira, ville portuaire située dans la région de Marrakech-Safi.

              Ce rassemblement a été organisé suite à un “appel spontané de différentes associations des droits de l’homme comme l’Association marocaine des droits humains (AMDH)”, précise Saadia, militante de l’AMDH.

              "On dénonce la bousculade qui a fait 15 morts alors que ces femmes demandent un petit sac avec quelques denrées alimentaires comme de l’huile et du pain, mais surtout le fait que des gens se battent jusqu’à mourir au Maroc en 2017.”

              Le Courrier international.fr (extraits)

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              • #8
                Ieco

                Justement il n'est pas là pour discuter. Son travail est de publier des articles contre le maroc quelqu'en soit l'origine pourvu qu'ils soient contre le Maroc.

                Donc ne cherche pas a discuter. Lis ses articles si tu as du temps a tuer et rigole.

                ​​autre point. Si tu rates un article ou un sujet. Ne t'en fais pas il reviendra sous 10 a 15 jours maximum.

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                • #9
                  Il vous faut vous contraindre à l'acception de la vérité sinon, vous ne deviendrez jamais des Êtres libres!

                  - Pour la première fois depuis l’arrivée au pouvoir du souverain Mohammed VI en juillet 1999, la cérémonie controversée de l’allégeance, appelée bay’a en arabe, est « reportée » à cause du Covid-19. Plongée dans un rituel d’origine religieuse humiliant, mais qui sert à légitimer un pouvoir politique.

                  BAISER RECTO-VERSO LA MAIN DU ROI

                  La bay’a, qui prend la forme d’un cérémonial très coloré, tout juste sorti d’un tableau du Moyen Age, les Marocains la vivent chaque année avec un mélange d’indignation et de fatalisme. La manière dont elle se déroule renvoie à un rapport de soumission aux fondements religieux.

                  Quand le roi est dans la capitale, la cérémonie d’allégeance, ou hafl al-oualaa, se déroule dans le Méchouar, une immense esplanade de marbre devant le palais royal de Rabat. Des centaines de hauts fonctionnaires, auxquels se joignent ministres, dignitaires du régime ainsi que députés, élus locaux et hauts gradés de l’armée, de la police et des services de renseignements, sont convoqués dès l’aube du 31 juillet. Debout, les mains croisées sur le bas-ventre, vêtus de djellabas blanches, le capuchon soigneusement serré autour de la tête, ils attendent l’arrivée du monarque pendant des heures, sous un soleil de plomb-.

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                  • #10
                    Ieco

                    autre élément. Si tu veux faire passer un message a cheringha dis le a rago. Apparemment il lui reporte directement.

                    Commentaire


                    • #11


                      - Les Marocains exaspérés par l’aggravation de la crise sociale

                      Le chômage reste plus que jamais massif au Maroc, et l’économie crée très peu d’emplois. Le gouvernement de Mohamed VI, dirigé par un puissant homme d’affaires, est incapable de résoudre ce mal endémique. La crise sociale est aggravée par le piteux état du secteur éducatif et du système de santé, l’arrogance, la corruption des élites et une répression féroce.
                      (...).
                      Ces progrès ne peuvent toutefois escamoter la grande faiblesse de la création d’emplois et de richesses. L’essentiel de la population est au chômage, réel ou déguisé. Les expédients qui ont permis de tenir le bateau à flot, tels que la rente des phosphates, les privatisations, les emprunts, les promesses qu’on fait miroiter aujourd’hui pour les oublier en en lançant de nouvelles l’année suivante ne permettent plus de tenir le cap lorsque les vents contraires convergent (pandémie, sécheresse, guerre d’Ukraine, inflation…).

                      En matière d’emploi, sur une population de 36 millions de personnes, seul un peu plus d’un million sont des salariés du secteur privé formel, selon les chiffres du Haut-Commissariat marocain au plan (HCP). Un autre million est employé par le secteur public, dont la moitié dans l’armée et les services de police ou assimilés. Trois millions sont salariés dans le secteur informel, 2,3 millions sont des aides familiaux non rémunérés, et 3,4 millions auto-employés (essentiellement dans des activités de survie telles que vendeur de rue).
                      (...).
                      L’ÉDUCATION, UN SECTEUR SINISTRÉ

                      On comprend alors aisément que la création de richesses soit très médiocre. D’autant que la bombe du non-emploi ne fait que prendre de l’ampleur, puisque, bon an mal an, moins de 100 000 emplois additionnels sont créés (tous statuts compris), alors que la population en âge de travailler croit d’environ 400 000.

                      L’éducation est sinistrée, et le niveau de l’école est dramatiquement bas. Le Maroc compte parmi les 5 derniers pays dans le classement des évaluations TIMSS. Et au classement PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) mené par l’OCDE et qui évalue la compréhension de l’écrit, la culture mathématique et la culture scientifique, le Maroc se classe aussi parmi les 5 derniers pays, soit 75e sur 79.

                      Ibidem

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                      • #12
                        En effet, tous les voyants sont au rouge a l’ouest !

                        Commentaire


                        • #13
                          Mais pourquoi les Marocains de ce forum n'admettent pas cette réalité indubitable? Par crainte de répression par le fasciste régime marocain?

                          Commentaire


                          • #14
                            - PRÉDATION, CORRUPTION, NÉPOTISME ET RÉPRESSION

                            Ainsi, les problèmes de la société marocaine ne peuvent relever de la seule conjoncture défavorable qui s’est alourdie depuis mars 2020. Le pays a des ressources certes limitées, mais elles sont surtout dilapidées par la prédation, la corruption, le népotisme, la course à l’armement, le conflit au Sahara occidental, et le coût exorbitant de la monarchie et de ses élites.

                            Quant aux expressions de la grogne sociale, elles ont été freinées par une répression qui ne cesse de se durcir. Très rude a été celle qui s’est abattue sur les mouvements sociaux depuis 2017, notamment avec la condamnation de centaines d’activistes dans le Rif et ailleurs, dont des peines de vingt ans de prison que les leaders du Hirak du Rif continuent de purger.

                            Un régime de terreur a été mis en place, avec l’intromission de logiciels espions dans les téléphones de milliers de leaders d’opinion, le chantage aux enregistrements de rapports sexuels, le harcèlement multiforme et les campagnes de dénigrement des voix critiques, les lourdes et multiples condamnations privatives de liberté de blogueurs pour délit d’opinion etles parodies de procès pour abus sexuels contre les principaux éditorialistes critiques (Taoufik Bouachrine condamné à 15 ans, Soulaimane Raissouni à 5 ans et Omar Radi à 6 ans) ou pour malversations financières (l’historien et activiste Maâti Monjib qui subit de multiples procès et condamnations depuis 2015). Les manifestations sont systématiquement interdites et souvent durement réprimées depuis la mise en place en 2020 de lois d’exception au prétexte de la pandémie.

                            Cette répression montre surtout l’incapacité du régime à convaincre et à offrir des solutions satisfaisantes aux problèmes de fond de la société. Mais les difficultés s’aggravant, la contestation pourra trouver de nouvelles formes d’expression qui donnent moins de prise à la répression du régime. Le mécontentement gagne l’ensemble des classes sociales, et le ras-le-bol inclut même la bourgeoisie, lasse de l’incurie du régime et de l’incompétence du personnel politique-.

                            Ibidem

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