Le président américain Joe Biden estime que cette diminution de la production va pousser les prix à la hausse et donc profiter à la Russie. Des membres du Congrès souhaitent restreindre les exportations d'armes vers le royaume saoudien.
Il voulait d'abord faire de l'Arabie saoudite un "paria", puis a tenté un rapprochement en juillet... Joe Biden, échaudé par les décisions de Ryad sur le pétrole, a nettement haussé le ton mardi contre le royaume.
Il faisait référence à la récente décision de l'Opep+, cartel du pétrole emmené par Ryad, de sabrer ses quotas de production, ce qui pourrait faire flamber les cours - et donc garnir les caisses de la Russie, qui compte sur ses ventes d'hydrocarbures pour financer la guerre en Ukraine.
Au vu des récents événements et des décisions de l'Opep+, le président pense que nous devrions réévaluer la relation bilatérale avec l'Arabie saoudite", avait déjà dit auparavant John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, à la presse. Joe Biden "est prêt à travailler avec le Congrès pour réfléchir à ce que doit être cette relation", a aussi assuré ce conseiller.
"Une démarche purement économique" de l'Opep+
L'Opep+ - les treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) menés par l'Arabie saoudite et leurs dix partenaires conduits par la Russie - a infligé un camouflet diplomatique à Joe Biden, qui réclamait au contraire une offre abondante. Le président américain s'était déplacé en Arabie saoudite en juillet pour rencontrer le prince héritier Mohammed ben Salmane, après avoir pourtant juré, pendant sa campagne, de faire du royaume un "paria" à la suite du meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
Bfm.tv
Il voulait d'abord faire de l'Arabie saoudite un "paria", puis a tenté un rapprochement en juillet... Joe Biden, échaudé par les décisions de Ryad sur le pétrole, a nettement haussé le ton mardi contre le royaume.
"Il y aura des conséquences pour ce qu'ils ont fait, avec la Russie", a menacé mardi le président américain lors d'une interview avec la chaîne CNN, sans préciser de quelle nature elles seraient.
Il faisait référence à la récente décision de l'Opep+, cartel du pétrole emmené par Ryad, de sabrer ses quotas de production, ce qui pourrait faire flamber les cours - et donc garnir les caisses de la Russie, qui compte sur ses ventes d'hydrocarbures pour financer la guerre en Ukraine.
Au vu des récents événements et des décisions de l'Opep+, le président pense que nous devrions réévaluer la relation bilatérale avec l'Arabie saoudite", avait déjà dit auparavant John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, à la presse. Joe Biden "est prêt à travailler avec le Congrès pour réfléchir à ce que doit être cette relation", a aussi assuré ce conseiller.
"Une démarche purement économique" de l'Opep+
L'Opep+ - les treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) menés par l'Arabie saoudite et leurs dix partenaires conduits par la Russie - a infligé un camouflet diplomatique à Joe Biden, qui réclamait au contraire une offre abondante. Le président américain s'était déplacé en Arabie saoudite en juillet pour rencontrer le prince héritier Mohammed ben Salmane, après avoir pourtant juré, pendant sa campagne, de faire du royaume un "paria" à la suite du meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
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