La dictature marocaine ne cesse de mentir sur sa prétendue aide à l'Algérie lors de la guerre d'indépendance. Or rien n'est plus faux, la dictature alaouite avait comploter avec la France car l'Hexagone lui avait promis l'éventualité une rectification des frontières lorsqu'elle aura mater la rebellion algérienne.
Cependant, la France perdra son duel militaire contre l'Algérie et la dictature marocaine sera marrie et agressera l'Algérie en 1963. Cette agression dénoncée par Medhi Ben Barka lui avait valu sa première condamnation à mort.
Cf. "Notre ami le roi" de Gilles Perrault édition Le Seuil.
- En octobre 1963, alors que les tambours de la guerre résonnaient aux frontières maroco-algériennes suite au déclenchement de la guerre des Sables, Mehdi Ben Barka, défenseur du rêve d’un grand Maghreb, avait qualifié ce conflit de «fratricide». Sa position lui vaudra une condamnation à la peine capitale par contumace et le titre d’ennemi numéro 1 de Hassan II.
(...).
Pour Ben Barka, la guerre «mine la nécessaire unité du Maghreb»
Ben Barka est à l’extérieur du pays lors de ces arrestations. «Nationaliste maghrébin» comme il se décrivait lui-même, la figure de la gauche marocaine ne manquera pas de prendre position, dès octobre, après le déclenchement de la guerre des Sables entre le Maroc et son voisin de l’Est.
Ainsi, «le leader de l’opposition, dans un appel à la radio du Caire le 15 octobre, dénonce d’ailleurs, avec un grand courage, cette guerre fratricide, qui mine la nécessaire unité du Maghreb», raconte l’avocat et écrivain Maurice Buttin dans «Ben Barka, Hassan II, De Gaulle. Ce que je sais d'eux» (Editions Karthala, 2010).
Ya...bi
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Cependant, la France perdra son duel militaire contre l'Algérie et la dictature marocaine sera marrie et agressera l'Algérie en 1963. Cette agression dénoncée par Medhi Ben Barka lui avait valu sa première condamnation à mort.
Cf. "Notre ami le roi" de Gilles Perrault édition Le Seuil.
- En octobre 1963, alors que les tambours de la guerre résonnaient aux frontières maroco-algériennes suite au déclenchement de la guerre des Sables, Mehdi Ben Barka, défenseur du rêve d’un grand Maghreb, avait qualifié ce conflit de «fratricide». Sa position lui vaudra une condamnation à la peine capitale par contumace et le titre d’ennemi numéro 1 de Hassan II.
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Pour Ben Barka, la guerre «mine la nécessaire unité du Maghreb»
Ben Barka est à l’extérieur du pays lors de ces arrestations. «Nationaliste maghrébin» comme il se décrivait lui-même, la figure de la gauche marocaine ne manquera pas de prendre position, dès octobre, après le déclenchement de la guerre des Sables entre le Maroc et son voisin de l’Est.
Ainsi, «le leader de l’opposition, dans un appel à la radio du Caire le 15 octobre, dénonce d’ailleurs, avec un grand courage, cette guerre fratricide, qui mine la nécessaire unité du Maghreb», raconte l’avocat et écrivain Maurice Buttin dans «Ben Barka, Hassan II, De Gaulle. Ce que je sais d'eux» (Editions Karthala, 2010).
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