Face à la détérioration de sa position extérieure, le Maroc sollicitera le soutien du Fonds monétaire international (FMI) pour renforcer ses réserves de change, selon Fitch Solutions.
L’agence de notation a expliqué que les réserves de change du Maroc continuent de baisser, reculant en dessous de cinq mois de couverture des importations pour la première fois depuis 2013. Selon les prévisions, le solde du compte courant du pays restera sous pression, affichant des déficits de 5,4 % du PIB en 2022 et de 5,7 % en 2023, le niveau de détérioration le plus important depuis 2014.
Pour établir sons diagnostic, Fitch a annoncé une baisse des prix du phosphate ainsi qu’une récession dans la zone euro en 2023. Ces facteurs pèseront sur les exportations et les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE), a-t-elle indiqué. En dépit d’une certaine résilience de la demande automobile dans la zone euro, l’étude s’attend à ce qu’une récession pèse sur d’autres grands secteurs exportateurs, tels que le textile et l’électronique.
Face à cette situation, le Maroc devra solliciter le soutien du FMI, indique l’agence. « Nous pensons que cela poussera le Maroc à solliciter le soutien du FMI afin de renforcer ses réserves de change. Les autorités pourraient chercher à utiliser les droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI ou une ligne de liquidité de précaution (LPL), similaire au programme qui a été utilisé en avril 2020 », précise-t-on.
bladi
L’agence de notation a expliqué que les réserves de change du Maroc continuent de baisser, reculant en dessous de cinq mois de couverture des importations pour la première fois depuis 2013. Selon les prévisions, le solde du compte courant du pays restera sous pression, affichant des déficits de 5,4 % du PIB en 2022 et de 5,7 % en 2023, le niveau de détérioration le plus important depuis 2014.
Pour établir sons diagnostic, Fitch a annoncé une baisse des prix du phosphate ainsi qu’une récession dans la zone euro en 2023. Ces facteurs pèseront sur les exportations et les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE), a-t-elle indiqué. En dépit d’une certaine résilience de la demande automobile dans la zone euro, l’étude s’attend à ce qu’une récession pèse sur d’autres grands secteurs exportateurs, tels que le textile et l’électronique.
Face à cette situation, le Maroc devra solliciter le soutien du FMI, indique l’agence. « Nous pensons que cela poussera le Maroc à solliciter le soutien du FMI afin de renforcer ses réserves de change. Les autorités pourraient chercher à utiliser les droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI ou une ligne de liquidité de précaution (LPL), similaire au programme qui a été utilisé en avril 2020 », précise-t-on.
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