Vladimir Poutine a signé un amendement à la loi de mobilisation afin de permettre le recrutement de coupables de meurtre, vol, braquage ou encore trafic de drogue.
Vladimir Poutine poursuivrait-il la mobilisation en catimini ? Le président russe a signé vendredi 4 novembre un amendement à la loi permettant la mobilisation partielle, commencée le 21 septembre et officiellement achevée le 28 octobre, pour recruter les citoyens condamnés pour meurtre, vol, braquage ou trafic de drogue. Sont néanmoins exclus les coupables d'atteintes à l'intégrité sexuelle d'un mineur, de terrorisme ou d'extrémisme, affirme l'agence de presse russe RIA Novosti.
Evgueni Prigojine, à la tête du groupe de mercenaires Wagner - ainsi nommé par son fondateur néonazi, Dmitri Outkine, en hommage au compositeur préféré d'Hitler - avait déjà recruté dans des centres pénitentiaires en promettant une amnistie au bout de six mois de mission. «Pour les autres, ceux qui une fois en Ukraine disent qu'ils se sont trompés, on les reconnaît comme déserteurs. Dans ce cas, vous êtes envoyés au peloton d'exécution». Wagner est en pointe des combats à Bakhmout (Donbass) où l'armée russe peine à avancer depuis plusieurs semaines.
Vladimir Poutine avait ordonné la mobilisation partielle de 300.000 réservistes le 21 septembre dernier après la cinglante déroute de l'armée russe aux abords de Kharkiv, au nord-est de l'Ukraine. De plus, le renseignement américain estime que l'armée russe et ses supplétifs déploreraient 80.000 combattants tués ou blessés. Avant d'envahir l'Ukraine, Vladimir Poutine avait massé entre 150.000 et 200.000 soldats.
L'armée russe a essuyé plusieurs revers successifs en Ukraine. D'abord à Kharkiv, au Nord-Est, puis aux alentours de Kherson (Sud), seule capitale administrative conquise depuis l'invasion du 24 février. La perte de ce verrou stratégique ouvrirait la voie à une éventuelle reprise de la Crimée, élément central du dispositif russe depuis son annexion en 2014. Or plusieurs indices conduisent à penser que l'armée russe se replie de Kherson. «L'évacuation de Kherson, qui n'a plus d'intérêt à part sur le plan politique, permettrait aux Russes de récupérer des troupes qui vont être nécessaires sur les autres fronts», analysait l'historien militaire Cédric Mas pour LeFigaro.
Le Figaro
Vladimir Poutine poursuivrait-il la mobilisation en catimini ? Le président russe a signé vendredi 4 novembre un amendement à la loi permettant la mobilisation partielle, commencée le 21 septembre et officiellement achevée le 28 octobre, pour recruter les citoyens condamnés pour meurtre, vol, braquage ou trafic de drogue. Sont néanmoins exclus les coupables d'atteintes à l'intégrité sexuelle d'un mineur, de terrorisme ou d'extrémisme, affirme l'agence de presse russe RIA Novosti.
Evgueni Prigojine, à la tête du groupe de mercenaires Wagner - ainsi nommé par son fondateur néonazi, Dmitri Outkine, en hommage au compositeur préféré d'Hitler - avait déjà recruté dans des centres pénitentiaires en promettant une amnistie au bout de six mois de mission. «Pour les autres, ceux qui une fois en Ukraine disent qu'ils se sont trompés, on les reconnaît comme déserteurs. Dans ce cas, vous êtes envoyés au peloton d'exécution». Wagner est en pointe des combats à Bakhmout (Donbass) où l'armée russe peine à avancer depuis plusieurs semaines.
Vladimir Poutine avait ordonné la mobilisation partielle de 300.000 réservistes le 21 septembre dernier après la cinglante déroute de l'armée russe aux abords de Kharkiv, au nord-est de l'Ukraine. De plus, le renseignement américain estime que l'armée russe et ses supplétifs déploreraient 80.000 combattants tués ou blessés. Avant d'envahir l'Ukraine, Vladimir Poutine avait massé entre 150.000 et 200.000 soldats.
L'armée russe a essuyé plusieurs revers successifs en Ukraine. D'abord à Kharkiv, au Nord-Est, puis aux alentours de Kherson (Sud), seule capitale administrative conquise depuis l'invasion du 24 février. La perte de ce verrou stratégique ouvrirait la voie à une éventuelle reprise de la Crimée, élément central du dispositif russe depuis son annexion en 2014. Or plusieurs indices conduisent à penser que l'armée russe se replie de Kherson. «L'évacuation de Kherson, qui n'a plus d'intérêt à part sur le plan politique, permettrait aux Russes de récupérer des troupes qui vont être nécessaires sur les autres fronts», analysait l'historien militaire Cédric Mas pour LeFigaro.
Le Figaro
Commentaire