20/11/2022
Les États-Unis appellent de façon croissante l’Ukraine à être ouverte à des négociations de paix avec la Russie, un haut responsable du Pentagone affirmant qu’il sera difficile pour les forces de Kiev de récupérer les territoires remportés par Moscou au cours de la guerre commencée le 24 février dernier.
Le chef d’état-major américain, le général Mark Milley a souligné que Kiev était en bonne position pour entamer des discussions, ses soldats parvenant à tenir tête à la Russie.
Il a précisé que les Russes renforçaient désormais leur emprise sur 20 % du territoire ukrainien et que les lignes de front allant de la ville de Kharviv à celle de Kherson se stabilisaient.
« La probabilité d’une victoire militaire ukrainienne, consistant à chasser les Russes de toute l’Ukraine, y compris de la […] Crimée, la probabilité que cela se produise bientôt n’est pas élevée, militairement parlant », a-t-il déclaré.
« Il peut y avoir une solution politique où, politiquement, les Russes se retirent, c’est possible », a ajouté M. Milley.
Ce souhait des Occidentaux est « bizarre » et relève d’une demande capitulation, a déclaré un conseiller clé de la présidence ukrainienne.
« Quand tu as l’initiative sur les champs de la bataille, c’est un peu bizarre de recevoir des propositions du genre : vous ne pourrez pas de toute façon tout faire par la voie militaire, menez les négociations », a déclaré Mykhaïlo Podoliak dans un entretien accordé à l’AFP, dans son bureau à la présidence.
« Cela veut dire que le pays qui attaque, qui récupère ses territoires, doit capituler devant le pays qui est en train de perdre », a-t-il ajouté.
Un cessez-le-feu n’a aucun sens pour Kiev qui n’y voit qu’une manœuvre du Kremlin pour obtenir un répit et préparer une nouvelle offensive. « La Russie ne veut pas de négociations. La Russie mène une campagne de communication appelée 'négociations' », assure le conseiller.
« Elle va simplement temporiser. Entre-temps, elle va former ses mobilisés, trouver des armes supplémentaires » et fortifier ses positions, prévient-il.
Car malgré ses lourdes défaites militaires , le président Vladimir Poutine pense toujours « qu’il peut détruire l’Ukraine, c’est son obsession » et négocier avec lui « n’a aucun sens », soutient M. Podoliak.
L’Occident « ne faisait pas pression sur la Russie », assure-t-il avant de regretter : « Nos partenaires pensent toujours qu’il est possible de retourner à l’époque d’avant-guerre quand la Russie était un partenaire fiable ». ...
MSN / Article de Ouest France avec AFP et Reuters
Les États-Unis appellent de façon croissante l’Ukraine à être ouverte à des négociations de paix avec la Russie, un haut responsable du Pentagone affirmant qu’il sera difficile pour les forces de Kiev de récupérer les territoires remportés par Moscou au cours de la guerre commencée le 24 février dernier.
Le chef d’état-major américain, le général Mark Milley a souligné que Kiev était en bonne position pour entamer des discussions, ses soldats parvenant à tenir tête à la Russie.
Il a précisé que les Russes renforçaient désormais leur emprise sur 20 % du territoire ukrainien et que les lignes de front allant de la ville de Kharviv à celle de Kherson se stabilisaient.
« La probabilité d’une victoire militaire ukrainienne, consistant à chasser les Russes de toute l’Ukraine, y compris de la […] Crimée, la probabilité que cela se produise bientôt n’est pas élevée, militairement parlant », a-t-il déclaré.
« Il peut y avoir une solution politique où, politiquement, les Russes se retirent, c’est possible », a ajouté M. Milley.
Ce souhait des Occidentaux est « bizarre » et relève d’une demande capitulation, a déclaré un conseiller clé de la présidence ukrainienne.
« Quand tu as l’initiative sur les champs de la bataille, c’est un peu bizarre de recevoir des propositions du genre : vous ne pourrez pas de toute façon tout faire par la voie militaire, menez les négociations », a déclaré Mykhaïlo Podoliak dans un entretien accordé à l’AFP, dans son bureau à la présidence.
« Cela veut dire que le pays qui attaque, qui récupère ses territoires, doit capituler devant le pays qui est en train de perdre », a-t-il ajouté.
Un cessez-le-feu n’a aucun sens pour Kiev qui n’y voit qu’une manœuvre du Kremlin pour obtenir un répit et préparer une nouvelle offensive. « La Russie ne veut pas de négociations. La Russie mène une campagne de communication appelée 'négociations' », assure le conseiller.
« Elle va simplement temporiser. Entre-temps, elle va former ses mobilisés, trouver des armes supplémentaires » et fortifier ses positions, prévient-il.
Car malgré ses lourdes défaites militaires , le président Vladimir Poutine pense toujours « qu’il peut détruire l’Ukraine, c’est son obsession » et négocier avec lui « n’a aucun sens », soutient M. Podoliak.
L’Occident « ne faisait pas pression sur la Russie », assure-t-il avant de regretter : « Nos partenaires pensent toujours qu’il est possible de retourner à l’époque d’avant-guerre quand la Russie était un partenaire fiable ». ...
MSN / Article de Ouest France avec AFP et Reuters
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