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Le Maroc et l'UNESCO signent un accord de préservation du patrimoine immatériel

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  • Le Maroc et l'UNESCO signent un accord de préservation du patrimoine immatériel

    En marge des travaux de la 17e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, et la Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay, ont signé, ce mardi 29 novembre 2022 à Rabat, un accord entre le Maroc et l’UNESCO pour la préservation et la reconnaissance du patrimoine matériel et immatériel du Royaume.

    Les travaux de la 17ème session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco ont été lancé, lundi à Rabat, sous l’égide du Maroc, avec la participation de plusieurs ministres et représentants venant de 180 pays, ainsi que des responsables de l’UNESCO. Ce mardi, un nouvel accord a été signé en ce sens entre Mohamed Mehdi Bensaid et Audrey Azoulay portant sur la reconnaissance du patrimoine matériel et immatériel marocain par l’UNESCO.


    « Aujourd’hui, le Maroc a signé un important accord avec l’UNESCO. Cet accord représente d’abord une reconnaissance implicite car le Maroc a aujourd’hui une grande expérience au niveau du patrimoine matériel et immatériel, et cela est surtout dû aux politiques que le Royaume a adopté sous l’égide du Roi Mohammed VI », a déclaré Bensaid.

    « Vous savez l’importance que nous accordons aux cités antiques et au domaine du patrimoine au Maroc, ce qui a permis au Royaume aujourd’hui d’entretenir une expérience très importante« , explique le ministre, en ajoutant que « l‘enjeu aujourd’hui est de faire bénéficier d’autres pays du continent africain de cette expérience dans le cadre de la coopération Sud-Sud« .

    Bensaid poursuit: « Il y a eu hier une annonce officielle concernant le Centre National du Patrimoine Immatériel, ce qui est une réalisation réalisée pour la première fois au Maroc et même au niveau d’autres pays car peu de nations oeuvre sur ce type de patrimoine« .

    Pour le ministre, le rôle de ce centre consiste à préserver et à protéger notre histoire et le patrimoine immatériel marocain. En outre, ce centre deviendra un support pour l’UNESCO dans les prochaines années.

    « Notre patrimoine est reconnu par tous, tous les pays qui sont présents ici à Rabat. On arrive à voir le travail fait par les autorités, les gouvernements et le ministère de la culture dans le domaine de la préservation de son patrimoine qui a été reconnu encore une fois », ajoute-t-il.

    Pour conclure, Mohamed Mehdi Bensaid a souligné que ce domaine est également important dans le secteur du tourisme. « On parle de tourisme national, et c’est un tourisme qui ne repose pas seulement sur la mer ou le soleil, mais aussi sur notre histoire et notre culture. Donc tant qu’on préserve ce patrimoine matériel et immatériel, on aura toujours un investissement au niveau du secteur touristique qui a une importance dans l’économie nationale« .

    De son coté, Audrey Azoulay a indiqué que l’accord signé permettra ainsi au Maroc d’aider l’UNESCO ainsi que les autres pays africains à former des experts pour protéger et inclure de nouveaux sites sur la Liste du patrimoine mondial, et cela concerne principalement les pays africains qui n’ont pas de sites reconnus. « Le Maroc représente un modèle dans la protection et la préservation du patrimoine culturel en Afrique, et son expérience lui permettra de former de nouveaux acteurs pour identifier et répertorier de nouveaux sites« , fait-elle savoir.
    Hespress

  • #2

    L'UNESCO le reconnaît: «L’appropriation du patrimoine immatériel d’autrui, une préoccupation majeure»

    «C’est une problématique qui existe sous diverses formes et l’UNESCO œuvre pour la protection des patrimoines immatériels inscrits dans ses registres», a affirmé Ernesto Ottone, sous-directeur de la culture de l’UNESCO en réponse à une question posée par Le360, lors d’une conférence de presse, lundi 28 novembre 2022, à Rabat.

    Cette rencontre avec les représentants des médias était organisée dans le cadre de la 17e session du Comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dont les travaux ont été ouverts ce lundi 28 novembre 2022 par la lecture d’un message du roi Mohammed VI adressée à la conférence.

    «A l’UNESCO, nous menons une réflexion sur les moyens à même de lutter contre l’appropriation non autorisée (du patrimoine, ndlr) de certaines communautés et qui se trouve aujourd’hui reproduit et commercialisé sans le consentement de ces communautés», a expliqué le Chilien Ernesto Ottone.

    Il s’agit selon lui, «d’une réflexion que va engager l’UNESCO sur ce sujet et en débattre dans les différentes instances. Il s’agit de trouver une solution et qui constitue également une juste rétribution de ces identités et ces communautés qui ont hérité de ce savoir-faire».

    Pour le responsable, l’UNESCO est déjà dotée d’une convention «sur le trafic illicite de biens culturels. Mais, cette organisation de l’ONU n’a pas de mécanisme de lutte et n’a pas non plus de pouvoir coercitif à l’encontre des détournements», a-t-il expliqué.

    L’UNESCO a un rôle «de plaidoyer qui met en avant les grandes problématiques. En général, ce sont des sujets qui sont portés par des ministres et des pays membres», a détaillé Ernesto Ottone.

    Dans son message adressé à la conférence et lu en son nom, ce lundi 28 novembre 2022, à l'ouverture à Rabat des travaux de cette 17e session du Comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine immatériel, le roi Mohammed VI a annoncé la création d'un Centre national du patrimoine immatériel.

    Cette nouvelle structure aura pour mission de consolider les acquis réalisés dans le domaine du patrimoine immatériel et de poursuivre le recensement méthodologique du patrimoine national dans l’ensemble des régions du pays.

    De son côté, la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a indiqué que cette session va réunir «180 Etats-parties et inscrire dans la liste du patrimoine de l’UNESCO de nouveaux éléments présentés par de nombreux pays».

    Rabat: le Roi Mohammed VI annonce la création d'un Centre national dédié au patrimoine immatériel marocain

    Audrey Azoulay a salué l’importance du «message de Sa Majesté le roi Mohammed V qui a annoncé la création d’un Centre national pour le patrimoine immatériel ici au Maroc». Et d’ajouter que la 17e session «va examiner les candidatures d’une cinquantaine d’éléments du patrimoine immatériel à travers le monde, tous porteurs d’une culture, d’une identité à protéger». La préservation de la nature est devenue «primordiale», car il faut «la protéger» dans la conjoncture que traverse le monde, a-t-elle conclu.

    De son côté, l’ambassadeur, représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l’UNESCO, Samir Addahre, également président exécutif de la 17e session du Comité intergouvernemental, a loué les efforts que mène le Souverain en matière de préservation du patrimoine immatériel, notant que «le Roi a été le premier chef d’Etat à s’être intéressé à ce sujet».

    Le Maroc, selon lui, a enregistré et inscrit jusqu’à présent auprès de l’UNESCO «onze éléments du patrimoine marocain», le dernier étant la Tbourida. Lors de cette session de Rabat, selon l’ambassadeur, le comité d’évaluation de l’UNESCO va examiner 50 candidatures et décider de celles qui auront convaincu.
    360.ma

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    • #3
      Le message du Roi Mohammed VI aux participants à la 17e session du Comité intergouvernemental de l'UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, inquiète en Algérie.


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      • #4
        il faut interdire aux artisans marocains d'aller bosser men houk, et stop l'export de tout l'artisanat marocain vers men houk

        enough is enough

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        • #5
          Le message du Roi Mohammed VI aux participants à la 17e session du Comité intergouvernemental de l'UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, inquiète en Algérie.
          bien sur elle va être inquiète ça l'arrange pas que tout soit identifiable, transparent et immatriculé. Elle va désormais se contenter uniquement du Made in Algeria le Rai et kerkobi.

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          • #6
            La réponse d'Alger ne s'est pas faite attendre:
            rai bel hrissa

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            • #7

              Normalement c'est ce que chaque pays doit faire que se soit le Maroc ou l'Algérie c'est la sauvegarde du patrimoine immatériel contre l’appropriation culturelle

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              • #8
                Bah évidemment qu'elle va se sentir visée la junte algerienne...

                L'accélération des démarches marocaines pour protéger son patrimoine immatériel découle de ces tentatives débiles de s'approprier tout ce qui est à la base notoirement et internationalement marocain, par certains algeriens désespérés à combler un certain vide local et désirant faire des gains personnels.

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