Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le régime algérien s’entête à diffuser des médiations fictives au sujet du maroc

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le régime algérien s’entête à diffuser des médiations fictives au sujet du maroc

    Il ne se passe désormais plus un jour sans que le régime algérien n’invente des médiations arabes en vue d’un rétablissement de ses relations avec le Maroc. Si rien n’est moins vrai, la manœuvre répond à d’autres impératifs et apporte, surtout, la preuve de l’échec de la stratégie de rupture adoptée par Alger.

    Chaque fois qu’un responsable d’un pays ami du Maroc visite l’Algérie, la junte au pouvoir lance des intox liées à une médiation pour rétablir les relations diplomatiques entre Alger et Rabat. Les Algériens ont inventé plusieurs médiations: la saoudienne, la koweitienne, l’égyptienne et même l’américaine. La dernière pseudo-médiation en date est liée à la visite du roi de Jordanie Abdallah II bin Hussein en Algérie, les 3 et 4 décembre derniers. Le journal espagnol La Vanguardia cite une source algérienne qui évoque une médiation jordanienne, en vue de réactiver le Gazoduc Maghreb-Europe.

    Certains médias se sont même emballés pour annoncer que la réouverture du gazoduc est une étape préliminaire au rétablissement des relations diplomatiques entre Alger et Rabat. Peu de temps après avoir lancé ce énième ballon d’essai lié à une médiation fictive, le régime algérien lance sa horde médiatique pour s’auto-démentir. Certains journaux évoquent une «désillusion» du Makhzen, d’autres parlent de «désinformation effrontée»…

    Interrogée par Le360, une source marocaine bien informée dément toute tentative de médiation entre le Maroc et l’Algérie, que ce soit par le souverain hachémite ou les d’autres acteurs évoqués dans le passé. Cette source rappelle que «dans sa définition politique, une médiation ne s’exerce pas sans l’accord préalable des deux parties concernées». Et d’ajouter: «non seulement aucune initiative de ce genre n’a été adressée au Maroc, mais tous les pays partenaires du Royaume savent très bien que Rabat considère qu’il n’y a pas besoin d’un médiateur entre le Maroc et l’Algérie».

    A ce sujet, le roi Mohammed VI n’a cessé de plaider pour un dialogue direct entre les deux pays voisins. Rien que pendant ces deux dernières années, le Souverain a interpellé directement les dirigeants algériens. En 2021, lors du discours du Trône, il a affirmé: «Nous renouvelons notre invitation sincère à nos frères en Algérie, pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage». Une année plus tard, à l’occasion, encore une fois, du discours marquant l’anniversaire de son accession au trône, le Souverain a tendu une nouvelle fois sa main à l’Algérie: «Nous aspirons à œuvrer avec la présidence algérienne pour que le Maroc et l'Algérie puissent travailler, main dans la main, à l'établissement de relations normales entre deux peuples frères».

    Les dirigeants de pays supposés jouer les médiateurs connaissent très bien la position du Maroc sur ce sujet. «Le problème est maroco-algérien et ne sera réglé qu’entre le Maroc et l’Algérie», précise notre source. Et d’insister que «le Maroc n’a jamais demandé une médiation avec l’Algérie et ne la cherche pas, parce qu’entre les deux pays, il s’agit davantage d’une question de volonté pour régler un problème qui est bien identifié que du besoin de bons offices d’autres pays pour se parler».

    Voilà donc pour ces médiations à la pelle que le régime algérien invente. Il finit par croire en son propre mensonge et fait ensuite appel à des responsables comme le chef de la diplomatie, Ramtane Lamamra, ou sa meute médiatique pour les démentir.

    Maintenant que l’on sait qu’il n’y a jamais eu de tentatives de médiation entre le Maroc et l’Algérie, il convient de chercher à comprendre les raisons qui poussent régulièrement la junte algérienne à remettre un sujet qui n’existe pas sur le tapis.

    La junte a créé un problème et appelle de ses vœux son règlement

    Quand l’Algérie a rompu de façon unilatérale, en août 2021, ses relations diplomatiques avec le Maroc, elle pensait qu’elle avait provoqué un tremblement de terre dont les effets seraient désastreux sur le Royaume.

    Le régime algérien imaginait que l’onde de choc du séisme de cette rupture allait parvenir jusqu’aux grandes puissances occidentales et tétaniser les pays influents dans le monde arabe. Le but recherché par le duo Chengriha-Tebboune était de dire que «l’Algérie nouvelle» a rompu avec la politique de Bouteflika et a remis au goût du jour le boumediénisme, basé sur les coups de menton et les postures hystériques.

    Avec la fermeture du Gazoduc Maghreb-Europe et l’interdiction de l’espace aérien algérien aux avions marocains, les médias du régime ont prédit des nuits sombres dans les villes marocaines, des coûts supplémentaires insupportables à sa compagnie aérienne, un isolement total du Royaume en Afrique et dans le monde arabe. Ils se frottaient déjà les mains de voir le Maroc supplier ses partenaires pour mettre un terme aux sanctions que lui inflige l’Algérie.

    Or, non seulement les pronostics des caciques du régime se sont révélés faux, mais deux puissances en Europe, l’Allemagne et l’Espagne, ainsi que plusieurs autres pays européens, ont reconnu –après la rupture unilatérale décidée par Alger– la pertinence du plan d’autonomie, présenté par le Maroc, comme solution au conflit du Sahara.

    La junte algérienne a joué à fond la carte d’Israël après le rétablissement des relations diplomatiques entre Rabat et Tel-Aviv, avec la certitude d’isoler le Maroc dans le monde arabe. La Coupe du monde au Qatar a montré à ce régime que le Maroc est la fierté des peuples arabes.

    Le régime algérien pensait que la guerre fictive du Polisario allait s’inviter en permanence dans les débats à l’Union africaine et isoler le Maroc dans le continent. Il n’en a rien été.

    En somme, le régime algérien pensait avoir sorti une carte gagnante, un game changer. La junte a constaté amèrement que rien n’a changé. Bien au contraire, la dynamique de soutien à la marocanité du Sahara n’a jamais été aussi forte que depuis cette rupture qui a généré des mesures contraignantes et exceptionnelles pour le régime algérien. En atteste le dernier Sommet de la Ligue arabe avec l’envoi d’un émissaire au Maroc, la réouverture de l’espace aérien, l’accueil de la délégation marocaine dans les réunions du sommet, l’obligation de faire des concessions sur la carte du Maroc et de présenter des excuses, etc. En somme, une série de contradictions douloureuses avec la fin assignée à cette rupture. Celui qui a vendu l’idée de la rupture aux généraux les a piégés.

    Du côté du Maroc, la décision algérienne a apporté du réconfort et un précieux gain de temps. Un ancien diplomate confie pour Le360 que «depuis cette rupture, on n’est plus dans l’hypocrisie de convoquer l’ambassadeur pour protester. Le Maroc ne proteste plus! Et il s’épargne de la sorte une perte de temps inutile et des tracasseries futiles. On est davantage à l’aise depuis que l’Algérie a rompu ses relations avec le Maroc».

    Par Tarik Qattab

  • #2

    Il ne se passe désormais plus un jour sans que le régime algérien n’invente des médiations arabes en vue d’un rétablissement de ses relations avec le Maroc. Si rien n’est ins vrai, la manœuvre répond à d’autres impératifs et apporte, surtout, la preuve de l’échec de la stratégie de rupture adoptée par Alger.
    y a que les merdias du Maroc qui ont écrit sur ces prétendues médiations.

    Beaucoup fantasment à fond sur une réouverture des frontières, du retour du gaz etc...

    Alger a dit "niet" et je serais bien surpris que sa position change.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

    Commentaire


    • #3
      Tout est dit à lire l'article ci-dessous: la dictature marocaine doit cesser de s'inventer des victoires fictives!

      «Arrêter de créer des victoires fictives» et «s’adresser à l’opinion internationale»


      Pour sa part, Mohamed Hafid, professeur des relations internationales à l’Université Sultan Moulay Slimane de Béni Mellal et membre du bureau politique du Parti socialiste unifié pointe du doigt les réels points de faiblesse de la diplomatie marocaine. «Il y a plusieurs Etats en Afrique qu’on peut mettre dans trois catégories : les pays qui soutiennent l’intégrité territoriale du Maroc, ceux qui restent neutres sur cette question, et enfin les pays qui soutiennent la thèse de la "République arabe sahraouie démocratique". Cette question devait occuper une place centrale avant toute action ou réaction», nous dit-il.

      Selon lui, «on ne s’attendait pas à ce que, directement après l’annonce du Maroc, les Etats africains allaient tous applaudir. On connait les pays frères du Royaume et ce dernier a récemment frappé à nouveau aux portes de plusieurs Etats africains et a renforcé ses relations avec les composantes du continent». Et d'avertir :

      «Je crois que le Maroc doit multiplier ses efforts pour aller au-delà de ces réactions et des positions de certains Etats africains. Il faut reconnaître que l’autre partie dispose, elle aussi, de relations diplomatiques et bilatérales, et a aussi une thèse défendue depuis plusieurs années.»

      Le professeur estime aussi qu’il ne faut pas s’étonner et il ne faut «surtout pas» rentrer dans des polémiques, tout en soulignant la nécessité d’une «stratégie claire et une série d’objectifs à atteindre» sans tomber dans la «personnification de cette question», en allusion à la sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma.


      Ya..bi

      Commentaire


      • #4
        M6 tend la main à longueur de discours
        Sa presse transforme chaque visite en Algérie en médiation

        Lamamra dit clairement qu'il en est pas question


        Et C'est l'Algérie qui veut une médiation.


        Il faut avoir une santé mentale défaillante pour croire à cet article.

        Commentaire


        • #5
          Voilà qui tiens d'avantage la route, le Maroc n'a pas perdu grand chose avec cette comédie algérienne puisqu'elle est la seule à évoquer ses médiations pour la consommation interne et essayer de forcer l'idée que l'isolement du Maroc porte ses fruits et que l'économie est en train de s'effondrer grâce aux plans de Tebboune.

          La réalité est que la rupture des relations diplomatiques est à l'initiative de la partie algérienne, et qu'elle se retrouve prise à son piège. On ne peut prétendre vouloir réunir les Arabes et occuper un rôle clé tout en s'efforçant d'isoler et couper son voisin. Inutile de préciser que le Maroc a tout intérêt à laisser le régime algérien s'inventer ces péripéties et maintenir le statut quo.
          "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

          Commentaire


          • #6
            Hahaha le Makhzen s’invente des initiatives fictives de médiation avec l’Algerie. Lorsque ce ne marche pas, il accuse l’Algerie d’être l’initiateur de cette propagande
            "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

            Commentaire


            • #7
              A titre personnel, j'ai toujours milité pour une rupture définitive entre les deux pays. L'Algérie n'a rien à gagner avec la dictature marocaine qui reste une province française (preuve en est l'interdiction formelle faite au Maroc d'activer la réciprocité d'obligation aux visas aux ressortissants français) alors que l'Hexagone contraint les Marocains aux visas! Un comble dé dérision pour la dictature alaouite!

              Commentaire


              • #8
                Il n’y a que les mendiants de bousbir qui diffusent ce genre d’information de médiation

                ce que le régime algérien avec la presse autorisée dément à chaque fois
                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                Commentaire


                • #9
                  et ce soir Tebboune leur ôte tout dernier espoir...
                  " S'il y avait médiation, les Algériens seraient les premiers informés "
                  ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

                  Commentaire


                  • #10
                    Hahaha le Makhzen s’invente des initiatives fictives de médiation avec l’Algerie. Lorsque ce ne marche pas, il accuse l’Algerie d’être l’initiateur de cette propagande
                    c’est l’effet de la drogue et des psychotropes, ils sont gravement atteints
                    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                    Commentaire


                    • #11
                      le Maroc n'a pas perdu grand chose avec cette comédie algérienne
                      une grande partie des plans de vols via et vers le maroc doivent être modifiés.. Les conséquences éco sont importantes..

                      Commentaire


                      • #12
                        Question à 2 dourou :

                        Qui doit chercher qui pour espérer passer du gaz depuis l'Algérie vers l'Espagne ?

                        Si vous avez la réponse , vous saurez comprendre le reste .

                        Commentaire


                        • #13
                          une grande partie des plans de vols via et vers le maroc doivent être modifiés.. Les conséquences éco sont importantes..
                          D'ailleurs la Ram est au bord du dépôt de bilan, les marocains crèvent de froid après avoir coupé tout le bois du pays suite à la fermeture du gazoduc et des milliers d'usines ont fermée. Renault Tanger songe aussi à fermer son site suite aux sanctions algérienne. Je sais pas ce que vous fumez mais ça doit être de la bonne. Bourita s'est même permis d'aller à Alger poser ses résolutions avant de revenir sans faire aucunement mention de rapprochement ou de médiation. Je le redis ce n'est que du cinéma destiné à la consommation interne.
                          "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

                          Commentaire


                          • #14
                            le Maroc n'a pas perdu grand chose avec cette comédie algérienne
                            Le Maroc n'a perdu qu'un droit de passage d'environs 500 millions de dollars, seulement.

                            Il faut donc dire à votre roi et vos merdias à chiottes de cesser la main tendue et de parler de cette affaire.
                            Oubliez !
                            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

                            Commentaire


                            • #15
                              Pas de médiation » avec le Maroc

                              Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a en outre répondu aux informations parues des médias étrangers sur l’existence d’une médiation saoudienne, koweitienne ou turque entre l’Algérie et le Maroc, deux pays qui n’entretiennent plus de relations diplomatiques depuis août 2021.

                              « Il faut savoir une chose, qu’en Algérie, la primauté de l’information va au peuple algérien. S’il y avait une médiation, je l’aurais dit au peuple algérien. Je ne vais pas le cacher », a répondu le président Abdelmadjid Tebboune.

                              Le journal espagnol Lavanguardia a rapporté lundi 19 décembre l’existence d’une médiation du roi de Jordanie Abdallah II entre l’Algérie et l’Espagne, dont les relations sont au point mort depuis la décision du gouvernement de Madrid, pris en mars dernier, de s’aliéner sur les thèses marocaines concernant le Sahara occidental.

                              Le même journal a expliqué que le roi de Jordanie, qui a effectué une visite de travail début décembre à Alger, où il a eu des discussions avec le président Tebboune, mène aussi une médiation entre l’Algérie et le Maroc.

                              Le magazine Jeune Afrique a rapporté l’existence de médiation du président turc Recepp Tayip Erdogan, pour apaiser les tensions entre l’Algérie et le Maroc. D’autres tentatives de médiation saoudienne et koweïtienne ont été rapportées par le passé, mais l’Algérie a toujours démenti leur existence.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X