Samir El Ouardighi
"Après deux exercices où les principaux indicateurs sectoriels se sont littéralement effondrés, 2022 a été l’année du retour aux performances avec un taux de reprise de 84% des arrivées, soit 10,9 millions contre 13 en 2019 et une croissance des recettes de 14% avec 90 MMDH de recettes, contre 78 MMDH avant l’année de la crise", nous confirme Fatim-Zahra Ammor.
Moins de touristes certes, mais plus de recettes. L’augmentation des recettes s’explique, selon la ministre, du fait que la moyenne des dépenses par touriste était de 7.400 DH en 2022, contre 6.000 DH en 2019, soit une hausse de 23%.
Une dynamique qui pourrait avoir pour origine deux années d’épargne 'forcée' et une envie de 'rattrapage'.
La ministre du Tourisme se félicite de "cette excellente performance, sachant que les frontières étaient fermées jusqu’en février, et qu’il a fallu presque trois mois pour sécuriser de nouvelles capacités aériennes et regagner la confiance des tours opérateurs".
En d’autres termes, les 10,9 millions de touristes ont été réalisés en trois trimestres entre les mois d’avril et de décembre 2022, avec une moyenne réelle de 1,211 million d’arrivées par mois si l'on s'en tient aux neuf mois d'activité. Sur toute l'année, la moyenne mensuelle tombe naturellement à 908.000 arrivées.
Sans la fermeture des frontières, les chiffres auraient été meilleurs
Partant de ce constat, le potentiel est plus important. Le chiffre annuel réel des arrivées aurait, par extrapolation, pu atteindre les 14 millions, soit une croissance de 11,7 % par rapport à l’année de référence 2019.
Et en appliquant l'extrapolation aux recettes, le Maroc aurait pu atteindre les 110 milliards de dirhams.
"Ces chiffres sont extrêmement encourageants pour l’année 2023, car ils montrent que les efforts accomplis pour renforcer notre réseau aérien et promouvoir notre destination ont été payants.
Des résultats qui nous confortent sur la pertinence de la feuille de route du secteur qui fera la part belle à ces deux leviers", a conclu optimiste la ministre, qui s’attend à une année record en 2023.
"Après deux exercices où les principaux indicateurs sectoriels se sont littéralement effondrés, 2022 a été l’année du retour aux performances avec un taux de reprise de 84% des arrivées, soit 10,9 millions contre 13 en 2019 et une croissance des recettes de 14% avec 90 MMDH de recettes, contre 78 MMDH avant l’année de la crise", nous confirme Fatim-Zahra Ammor.
Moins de touristes certes, mais plus de recettes. L’augmentation des recettes s’explique, selon la ministre, du fait que la moyenne des dépenses par touriste était de 7.400 DH en 2022, contre 6.000 DH en 2019, soit une hausse de 23%.
Une dynamique qui pourrait avoir pour origine deux années d’épargne 'forcée' et une envie de 'rattrapage'.
La ministre du Tourisme se félicite de "cette excellente performance, sachant que les frontières étaient fermées jusqu’en février, et qu’il a fallu presque trois mois pour sécuriser de nouvelles capacités aériennes et regagner la confiance des tours opérateurs".
En d’autres termes, les 10,9 millions de touristes ont été réalisés en trois trimestres entre les mois d’avril et de décembre 2022, avec une moyenne réelle de 1,211 million d’arrivées par mois si l'on s'en tient aux neuf mois d'activité. Sur toute l'année, la moyenne mensuelle tombe naturellement à 908.000 arrivées.
Sans la fermeture des frontières, les chiffres auraient été meilleurs
Partant de ce constat, le potentiel est plus important. Le chiffre annuel réel des arrivées aurait, par extrapolation, pu atteindre les 14 millions, soit une croissance de 11,7 % par rapport à l’année de référence 2019.
Et en appliquant l'extrapolation aux recettes, le Maroc aurait pu atteindre les 110 milliards de dirhams.
"Ces chiffres sont extrêmement encourageants pour l’année 2023, car ils montrent que les efforts accomplis pour renforcer notre réseau aérien et promouvoir notre destination ont été payants.
Des résultats qui nous confortent sur la pertinence de la feuille de route du secteur qui fera la part belle à ces deux leviers", a conclu optimiste la ministre, qui s’attend à une année record en 2023.