L'affaire du détournement de l'avion marocain devant amener la délégation du FLN à Tunis démontre à tous les points la complicité marocaine avec son parrain français.
1. Pourquoi le sultan M5 avait-il prévenu la France d'une visite officielle du FLN au Maroc?
- Les faits
En octobre 1956, le roi prévient la France qu’une visite officielle du fln se prépare au Maroc. À la veille de la conférence de Tunis, Mohamed Khider , Houcine Aït Ahmed , Mohammed Boudiaf et Mostafa Lacheraf , est reçue à Rabat par le roi Mohammed V, qui a tenu à les rencontrer avant qu’ait lieu la conférence. La France, désapprouvant cette rencontre, décide d’utiliser l’aide financière comme moyen de pression. Ainsi, le soir même, un dimanche, Alain Savary, secrétaire d’État aux Affaires étrangères chargé des questions tunisiennes et marocaines, a fait annoncer la suspension de l’aide financière au Maroc. Le souverain décide néanmoins d’emmener les membres du fln à Tunis comme cela était prévu. Il se peut que cette suspension n’ait pas été transmise suffisamment tôt au souverain comme le suggère Jean Boisson, qui affirme que publiée tardivement, un dimanche où les services administratifs ne sont pas très actifs, ce communiqué ne fut pas transmis à temps à Mohammed V Après une entrevue avec le sultan, les leaders du fln voyageant sous de fausses identités embarquent dans un avion le 22 octobre afin de se rendre à la Conférence de Tunis . L’avion décolle de Rabat à midi pour se rendre à Palma afin de contourner l’Algérie. Puis, à 17 heures 15, celui-ci décolle de Palma pour Tunis, or, à 17 heures 35, les membres de l’équipage, français, ont reçu l’ordre de la France d’atterrir d’urgence à Alger . L’avion F oabv appartenant à la Compagnie chérifienne des Transports aériens, société marocaine contrôlée par l’État, est ainsi dérouté par les autorités françaises au-dessus de la Méditerranée et se pose à Alger où Ben Bella et ses compagnons sont arrêtés.
www.cain.info
A suivre
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En octobre 1956, le roi prévient la France qu’une visite officielle du fln se prépare au Maroc. À la veille de la conférence de Tunis, Mohamed Khider , Houcine Aït Ahmed , Mohammed Boudiaf et Mostafa Lacheraf , est reçue à Rabat par le roi Mohammed V, qui a tenu à les rencontrer avant qu’ait lieu la conférence. La France, désapprouvant cette rencontre, décide d’utiliser l’aide financière comme moyen de pression. Ainsi, le soir même, un dimanche, Alain Savary, secrétaire d’État aux Affaires étrangères chargé des questions tunisiennes et marocaines, a fait annoncer la suspension de l’aide financière au Maroc. Le souverain décide néanmoins d’emmener les membres du fln à Tunis comme cela était prévu. Il se peut que cette suspension n’ait pas été transmise suffisamment tôt au souverain comme le suggère Jean Boisson, qui affirme que publiée tardivement, un dimanche où les services administratifs ne sont pas très actifs, ce communiqué ne fut pas transmis à temps à Mohammed V Après une entrevue avec le sultan, les leaders du fln voyageant sous de fausses identités embarquent dans un avion le 22 octobre afin de se rendre à la Conférence de Tunis . L’avion décolle de Rabat à midi pour se rendre à Palma afin de contourner l’Algérie. Puis, à 17 heures 15, celui-ci décolle de Palma pour Tunis, or, à 17 heures 35, les membres de l’équipage, français, ont reçu l’ordre de la France d’atterrir d’urgence à Alger . L’avion F oabv appartenant à la Compagnie chérifienne des Transports aériens, société marocaine contrôlée par l’État, est ainsi dérouté par les autorités françaises au-dessus de la Méditerranée et se pose à Alger où Ben Bella et ses compagnons sont arrêtés.
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