Indéniablement, le plus grand exploit d'un peuple du 20eme siècle à mon avis. En date du 18 mars 1962, la France ratifiait sa 3eme défaite militaire en signant sa reddition à Evian.
Êtiez-vous déjà né.e à cette époque?
- Signés au terme d'une guerre de décolonisation de plus de sept années, les accords d'Évian ont défini les conditions de l'indépendance de l'Algérie. S'ils concrétisent l'épilogue d'une tragédie et la fin de plus de 130 années de domination française, ces accords mal appliqués n'ont pas permis d'éviter une transition chaotique vers l'indépendance.
Les "accords d'Évian" forment un ensemble complexe de textes signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) à l'issue de la seconde conférence d'Évian. Ces textes comportent un accord de cessez-le-feu, une procédure de transfert de souveraineté de la France à un nouvel État algérien dans le cadre d'une phase de transition, et la définition des rapports futurs entre les deux États. Le préambule intitulé "Conclusion des pourparlers d’Évian" en résumait le contenu. Il indiquait l'organisation des pouvoirs publics pendant la période transitoire entre la signature des accords et l’indépendance (coexistence d'un haut-commissaire de la République en Algérie, responsable en dernier ressort du maintien de l'ordre, et d'un exécutif provisoire algérien à majorité musulmane) et stipulait la tenue d’un référendum d'autodétermination qui devait ratifier les accords et créer l'État algérien dans un délai de trois à six mois.
La déclaration affirmait la pleine souveraineté du futur État, garantissait la liberté et la sécurité de ses habitants (particulièrement celles des Français d'Algérie), et fixait les principes de la coopération entre les deux États, du règlement des questions militaires et de celui des différends (voir le texte complet des accords dans Maurice Vaïsse (dir.), Vers la paix en Algérie. Les négociations d’Évian dans les archives diplomatiques françaises, Bruxelles, Bruylant, 2003).
La vie publique
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Les "accords d'Évian" forment un ensemble complexe de textes signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) à l'issue de la seconde conférence d'Évian. Ces textes comportent un accord de cessez-le-feu, une procédure de transfert de souveraineté de la France à un nouvel État algérien dans le cadre d'une phase de transition, et la définition des rapports futurs entre les deux États. Le préambule intitulé "Conclusion des pourparlers d’Évian" en résumait le contenu. Il indiquait l'organisation des pouvoirs publics pendant la période transitoire entre la signature des accords et l’indépendance (coexistence d'un haut-commissaire de la République en Algérie, responsable en dernier ressort du maintien de l'ordre, et d'un exécutif provisoire algérien à majorité musulmane) et stipulait la tenue d’un référendum d'autodétermination qui devait ratifier les accords et créer l'État algérien dans un délai de trois à six mois.
La déclaration affirmait la pleine souveraineté du futur État, garantissait la liberté et la sécurité de ses habitants (particulièrement celles des Français d'Algérie), et fixait les principes de la coopération entre les deux États, du règlement des questions militaires et de celui des différends (voir le texte complet des accords dans Maurice Vaïsse (dir.), Vers la paix en Algérie. Les négociations d’Évian dans les archives diplomatiques françaises, Bruxelles, Bruylant, 2003).
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