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Scandale Pegasus : Une commission du PE demande à l'Espagne une enquête « complète, juste et efficace »

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    Scandale Pegasus : Une commission du Parlement européenne demande à l'Espagne une enquête « complète, juste et efficace »

    Pica 9 Mai 2023 - 17:14


    Plusieurs mois ont passé depuis le scandale d'espionnage avec le logiciel Pegasus dont le Maroc est accusé. Ce scandale continue de faire couler beaucoup d'encre. En effet, l'Espagne est soupçonnée de ne pas avoir coopéré avec le Parlement européen et la commission d'enquête mise en place par cette institution appelle dans ses recommandations le gouvernement espagnol à une enquête « complète, juste et efficace » sur les cas qui affecte les séparatistes catalans et le gouvernement de Pedro Sánchez.

    Cette commission a mis en exergue les informations « limitées » fournies par l'Espagne sur cette affaire. Le rapport définitif adopté le 8 mai par 30 voix pour, 3 contre et 4 abstentions a présenté des recommandations qui devraient être soumises au vote de l’ensemble du Parlement européen au cours de la session plénière qui débutera le 12 juin prochain. Le texte adopté par cette commission soutient que le cadre réglementaire espagnol, « en général », est conforme aux exigences des traités. Cependant, la commission demande à l'Espagne de mener une enquête « complète, équitable et efficace » qui apporte « toute la clarté » sur tous les cas présumés d'espionnage découverts ainsi que sur l'utilisation de Pegasus « contre le président du gouvernement (Pedro Sánchez) et les membres du gouvernement » et de « présenter les résultats de la manière la plus large possible dans le cadre de la loi ».


    Le texte adopté par la Commission européenne contient deux volet. En premier lieu, celui qui touche le président du gouvernement Pedro Sánchez et les ministres de la Défense, de l'Intérieur et d'autres hauts fonctionnaires. Le rapport final maintient qu'il existe de « fortes indications » que les gouvernements marocain et rwandais pourraient avoir espionné des citoyens européens « en vue », dont le président du gouvernement espagnol et Margarita Robles, et du ministre de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska. Le deuxième volet concerne les personnalités catalanes dont le gouvernement espagnol est accusé d'espionnage.

    Il faut rappeler que dès son l'installation de cette commission, l'Espagne a été accusée de manque de coopération. Les parlementaires européens membres de cette mission avaient déploré le manque d'intérêt des autorités espagnoles dès le début de l'année en cours. Pour trouver des réponses convaincantes à ses questions, elle avait demandé d'amples informations au gouvernement espagnol, mais pour le rapporteur de cette mission, Sophie In't Veld, l'Espagne n'a pas fourni les informations demandées.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
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