Décidément, au sein de la dictature marocaine, le temps passe mais pas les manières fascistes à étouffer toutes critiques.
- Ziane est accusé de 11 crimes, les mêmes que le régime attribue souvent aux journalistes et aux politiciens critiques. Entre autres, « offense à la justice », « diffamation », « adultère » ou « harcèlement sexuel »
Critiquer le roi au Maroc ne vient pas gratuitement, mais demander son abdication, vu ce qui a été vu, c’est finir dans un cachot. C’est ce qui est arrivé à l’ancien ministre Mohmed Ziane.
L’avocat et actuel opposant au régime a demandé dans un article que le roi abdique compte tenu de son absence fréquente et de son apparente indifférence aux responsabilités de l’État.
Ancien responsable du portefeuille des droits de l’homme, Ziane avait été victime d’un harcèlement rigide de la part des services de sécurité pendant des jours. Tard dans la journée, environ 20 agents sont arrivés par surprise à son bureau et ont éclaté violemment. « Il a été transféré à la prison d’El Arjat (dans la banlieue de Rabat). Il n’a pas été officiellement informé de l’arrestation (par ordonnance du tribunal à la suite d’une condamnation) », ont rapporté son fils et son avocat.
(...).
Ziane a été jugé sur la base d’une plainte du ministère de l’Intérieur qui l’accusait de onze crimes, notamment d'« outrage à des fonctionnaires et à la justice », d'« insulte à un corps constitué », de « diffamation », d'« adultère » ou de « harcèlement sexuel ». Crimes habituels contre les journalistes et les critiques du régime alaouite.
El Debate.es
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L’avocat et actuel opposant au régime a demandé dans un article que le roi abdique compte tenu de son absence fréquente et de son apparente indifférence aux responsabilités de l’État.
Ancien responsable du portefeuille des droits de l’homme, Ziane avait été victime d’un harcèlement rigide de la part des services de sécurité pendant des jours. Tard dans la journée, environ 20 agents sont arrivés par surprise à son bureau et ont éclaté violemment. « Il a été transféré à la prison d’El Arjat (dans la banlieue de Rabat). Il n’a pas été officiellement informé de l’arrestation (par ordonnance du tribunal à la suite d’une condamnation) », ont rapporté son fils et son avocat.
(...).
Ziane a été jugé sur la base d’une plainte du ministère de l’Intérieur qui l’accusait de onze crimes, notamment d'« outrage à des fonctionnaires et à la justice », d'« insulte à un corps constitué », de « diffamation », d'« adultère » ou de « harcèlement sexuel ». Crimes habituels contre les journalistes et les critiques du régime alaouite.
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