Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Sahara occidental Occupé : la proposition la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la solution du différend

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Sahara occidental Occupé : la proposition la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la solution du différend

    Ce post a pour but de proposer une solution idoine et neutre afin de parvenir à la décolonisation du Sahara Occidental ainsi que de la Palestine puisque les deux problèmes sont identiques.

    - En 2007, le Maroc a soumis une proposition d’autonomie pour le Sahara occidental aux Nations Unies. Cette proposition a été soutenue par le gouvernement de Donald J. Trump affirmant qu’il s’agissait de la proposition la plus « sérieuse, crédible et réaliste pour la solution du différend ». Cette proposition a été soutenue par le gouvernement socialiste de Pedro Sánchez le 14 mars 2022.

    Nous l’analyserons du point de vue historique du conflit auquel ont été confrontées les colonies de l’Éthiopie et de l’Érythrée.

    L’Érythrée a été colonisée en 1885 par l’Italie en fondant la colonie d’Érythrée après le traité de Wichale signé avec le Royaume d’Éthiopie. Après la Seconde Guerre mondiale, le territoire de l’Érythrée est devenu une partie de l’administration du Royaume-Uni. Pendant cette période, le Parti unioniste érythréen a cherché l’union inconditionnelle de son pays avec l’Éthiopie. Pour sa part, la Ligue musulmane érythréenne a appelé à l’indépendance du pays.

    En l’absence d’accord, la question a été soumise à l’Assemblée générale des Nations Unies pour examen, conformément aux dispositions du Traité de paix avec l’Italie. La Commission des Nations Unies, créée pour « examiner la question » et éventuellement présenter des propositions en vue du règlement du différend, a pris en considération les facteurs suivants :

    1- Les droits et revendications de l’Éthiopie, fondés sur des raisons géographiques, historiques, ethniques et économiques;

    2- La nécessité de trouver une solution de compromis, acceptable parmi les solutions préconisées par la population, allant de l’indépendance à l’union avec l’Éthiopie.

    Indépendante.es

    A suivre

  • #2
    On peut analyser la proposition marocaine comme la proposition du peuple Sahraouis mais dans un monde juste on demande aux consernés de choisir la destinée de leur avenir il n'y a pas plus simple juste légal et réaliste.

    Commentaire


    • #3
      Les marocains font preuve d'hypocrisie car en proposant l'autonomie, ils reconnaissent dans le fond que le peuple de la Rasd est unique et spécifique.

      Cette démarche a pour but de voler la terre des Sahraouis afin d'étendre leur espace vitale, de s'accaparer les richesses naturelles et la calorie associé.

      C'est une posture de voleur et pilleur assumé.


      ​​​​​​
      J'aime surfer sur la vague du chaos.

      Commentaire


      • #4


        - Il est évident que les États autoritaires centralisés (la dictature marocaine notamment) ont rarement respecté l’autonomie des juridictions régionales, ce qui a conduit dans la plupart des cas à des conflits violents. Malgré tous les efforts, en 1961, l’empereur d’Éthiopie, Hailé Sélassié, a révoqué le statut d’autonomie de l’Érythrée et l’a rétrogradée au rang de province de l’Empire éthiopien.

        La résistance érythréenne dirigée par le Front de libération a ensuite agi contre l’Éthiopie, à la suite de plusieurs conflits qui ont conduit à une guerre ouverte en 1983. La République démocratique populaire d’Éthiopie, établie après le renversement de l’empereur Hailé Sélassié lors de la révolution de 1974, a redéclaré l’Érythrée région autonome en 1987.

        En 1993, après trois décennies de guerre de libération nationale et de pourparlers de paix à Washington, le nouveau gouvernement de transition éthiopien a reconnu le droit des Érythréens d’organiser un référendum sur l’indépendance en avril. Le peuple érythréen a voté à la quasi-unanimité en faveur de l’indépendance; 99,83 % de l’électorat ont voté oui - 1 100 260 Érythréens sur un total de 1 102 410 - reconnaissant l’Érythrée comme membre officiel le 28 mai 1993.

        Si l’histoire nous apprend quelque chose, c’est qu’elle est condamnée à se répéter. Le 11 avril 2007, le Maroc a présenté aux Nations Unies une proposition de solution sous le slogan « Initiative marocaine pour négocier un statut autonome pour la région du Sahara ».

        Cette proposition est basée sur la prémisse, acceptée exclusivement par le Maroc et en aucun cas par les Nations Unies, que le Sahara occidental fait déjà partie du Maroc et est soumis à sa souveraineté. Plus précisément, le point 2 de l'"initiative » stipule que « le Maroc s’engage à se soumettre à une initiative pour la négociation d’un statut d’autonomie pour la région du Sahara, dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale ».

        Ibidem


        Commentaire


        • #5
          Les marocains font preuve d'hypocrisie car en proposant l'autonomie, ils reconnaissent dans le fond que le peuple de la Rasd est unique et spécifique.
          ahhhhhh ca c'est sur , et pour etre specifiquement précis , le peuple de la RASD ( merci de ne pas dire peuple sahraoui ) est le seul à attendre depuis 48 ans un republique dans le desert .........

          Cette démarche a pour but de voler la terre des Sahraouis afin d'étendre leur espace vitale,

          faux dans la mesure ou personne ne les empeche d'y retourner , d'y travailler , fonder une famille ............. enfin si les sentinelles du polisario les laissent passer

          de s'accaparer les richesses naturelles et la calorie associé.
          bref y exercer sa souveraineté .............


          C'est une posture de voleur et pilleur assumé.
          ou d'un etat souverain ...........
          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

          Commentaire


          • #6
            " On peut analyser la proposition marocaine comme la proposition du peuple Sahraouis mais dans un monde juste on demande aux consernés de choisir la destinée de leur avenir il n'y a pas plus simple juste légal et réaliste".

            Quelle proposition marocaine? Que celui qui en possède les contours nous poste le lien de cette proposition?

            En outre, il faut qu'une éventuelle proposition crédible alaouite puisse aussi s'en rapportée à la décolonisation de la Palestine dès lors que les deux cas sont
            On peut analyser la proposition marocaine comme la proposition du peuple Sahraouis mais dans un monde juste on demande aux concernés de choisir la destinée de leur avenir il n'y a pas plus simple juste légal et réaliste.

            Commentaire


            • #7

              - Cette proposition implique l’établissement d’un statut d’autonomie pour le Sahara sous la souveraineté de la monarchie marocaine. Force est de constater que cette proposition marocaine n’a pas transcendé le fait d’être une simple proposition théorique, puisqu’elle n’a pas été acceptée par le Front Polisario, ni par le Conseil de sécurité de l’ONU lui-même.

              Cette proposition a été considérée par ses partisans comme la plus « sérieuse, crédible et réaliste pour une solution juste et durable au différend ». Cette proposition a été rejointe par le gouvernement américain de Donald J. Trump dans sa déclaration présidentielle du 4 décembre 2020 et plus récemment, le gouvernement socialiste de Pedro Sánchez dans la lettre envoyée par le président au roi du Maroc, Mohamed VI, le 14 mars 2022, défendue plus tard en comparution devant le Congrès des députés.

              Analysons la solution proposée par le Maroc en tenant compte du fait qu’elle part de postulats erronés et incompatibles avec le droit international comme la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, ce qui n’a été internationalement reconnu à aucun moment.

              La question se pose de savoir si une telle solution au conflit est, en premier lieu, juridiquement acceptable en déterminant si elle contrevient ou non au droit international?

              Ibidem

              A suivre

              Commentaire


              • #8
                Pourquoi l'Erythrée a recouvré son indépendance et non le Sahara Occidental et la Palestine?

                - Si nous examinons la résolution 390 A adoptée par l’ONU pour résoudre le conflit entre l’Éthiopie et l’Érythrée, la Commission a considéré comme un présupposé factuel nécessaire pour recommander l’autonomie de l’Érythrée sous la souveraineté de la Couronne éthiopienne, l’existence de « droits et revendications antérieurs de l’Éthiopie sur la base de raisons géographiques, historiques, ethniques et économiques en ce qui concerne le territoire de l’Érythrée ». L’existence de ces raisons, qui existaient entre l’Éthiopie et l’Érythrée, a motivé l’ONU à recommander ce statut d’autonomie.

                En transférant ces critères au conflit qui nous intéresse, ce présupposé factuel n’existe pas dans la situation du Sahara Occidental en ce qui concerne les revendications du Maroc, et il n’existe pas parce que déjà le 16 octobre 1975 la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye a émis un avis déclarant que le territoire du Sahara n’était pas terra nullius lorsque les espagnols sont arrivés et, par conséquent, la population autochtone était le sujet à prendre en compte, et que les revendications historiques du Maroc et de la Mauritanie, n’étaient pas une base pour revendiquer la souveraineté du territoire et ne pouvaient pas remplacer le droit à l’autodétermination de la population autochtone du territoire.

                Ibidem

                A suivre

                Commentaire


                • #9
                  - Or, en vertu de l’article 21 du Traité sur l’Union européenne, « l’action de l’Union sur la scène internationale repose sur les principes qui ont présidé à sa création […] elle vise à promouvoir dans le reste du monde : la démocratie, l’Etat de droit, l’universalité et l’indivisibilité des droits de l’homme et des libertés fondamentales […] et le respect des principes de la charte des Nations Unies et du droit international ». Parmi ces principes figurent notamment le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le respect des droits de l’homme et celui de l’intégrité territoriale des Etats .

                  Adoptée en 2016, la « Stratégie globale pour la politique étrangère et de sécurité commune » rappelle tout également que l’Union « mènera une action responsable », et prendra des mesures « à l’échelle mondiale, afin de [s’]attaquer aux causes profondes des conflits et de la pauvreté et de défendre les droits de l’homme ». L’UE est en effet « attachée à un ordre mondial fondé sur le droit international, qui garantisse les droits de l’homme, le développement durable et l’accès durable aux biens communs mondiaux ».

                  Or cette dimension axiologique de la politique étrangère européenne s’impose en matière commerciale comme dans tout autre domaine relevant de la compétence européenne : la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) l’a encore rappelé récemment et il est également prévu d’« intégrer les droits de l’homme dans les analyses d’impact, lorsqu’elles sont effectuées […] pour […] des accords commerciaux ayant des conséquences économiques, sociales et environnementales importantes »

                  Tel n’a pourtant pas été le cas concernant les accords conclus avec le Maroc : ni la Commission, ni le Conseil n’ont mené de telles études , alors même que le Parlement européen n’a eu de cesse de les interpeller quant aux difficultés juridiques et éthiques soulevées par l’application de ces accords au Sahara occidental. Pour autant, le même Parlement a régulièrement ratifié ces accords. Le Sahara occidental, à la différence d’autres territoires colonisés ou occupés, est ainsi l’objet de la désinvolture des institutions de l’Union, désinvolture à laquelle on peut espérer qu’aient mis fin le Tribunal et la Cour dans leurs arrêts de 2015 et 2016 : ces deux rappels à l’ordre successifs obligeront les institutions à accorder la politique extérieure aux principes supposés la fonder et à restaurer peut-être un peu de la crédibilité sans laquelle elle est vouée à l’échec.

                  (2015) TPIUE, Front Polisario / Conseil, précité, T-512/12

                  (201) CJUE, Conseil de l’Union européenne / Front populaire pour la libération de la saguia-el-hamra et du rio de oro (Front Polisario), arrêt du 21 décembre 2016, C-104/16 P.

                  L’UNION EUROPÉENNE ET LE SAHARA OCCIDENTAl (extraits)

                  A suivre


                  Commentaire


                  • #10
                    - Le ciel du Sahara est contrôlé depuis les îles Canaries et d’autres faits pour lesquels l’Espagne est la puissance administrante

                    L’histoire ne s’efface pas, peu importe le degré d’oubli que l’on essaie d’y appliquer. Des timbres, des photographies en noir et blanc et même des manuels EGB et des cartes postales touristiques en lambeaux perpétuent l’héritage du Sahara espagnol, qui était la 51ème province d’Espagne. Un témoignage qui préserve également le droit international à une époque marquée par le changement de position du Gouvernement espagnol dans le conflit du Sahara occidental, l’ancienne colonie espagnole illégalement occupée par le Maroc dont Moncloa et Affaires étrangères tentent d’ignorer la responsabilité.

                    Droit national

                    « Dans cette affaire, il y a deux perspectives, l’interne et l’internationale. Du point de vue interne, en 2014, la Cour nationale a expressément affirmé que l’Espagne continue d’être la puissance administrante et que, en tant que telle, les obligations des puissances administrantes qui consistent à promouvoir le développement et à protéger la population restent en vigueur », a déclaré Juan Soroeta, professeur de droit international public à l’Université du Pays basque, à El Independiente. . Parmi ses responsabilités, il y a « l’obligation juridique et politique de prendre toutes les mesures nécessaires afin de garantir l’autodétermination effective du peuple sahraoui ».

                    L'Indépendant.es (extraits)

                    A suivre


                    Commentaire


                    • #11
                      - L’absence de ces liens historiques, de cette base factuelle nécessaire, signifie que la solution d’autonomie recommandée pour résoudre le conflit entre l’Éthiopie et l’Érythrée ne peut être assumée par l’ONU dans le cadre du conflit sahraoui sans contrevenir au droit international.

                      Le fait est que l’absence d’un tel présupposé factuel signifie que la proposition marocaine est non seulement invalide, mais injuste du point de vue du droit international parce qu’elle est contraire à son système juridique, délégitimant ainsi totalement l’occupation marocaine des territoires sahraouis, qui en synthèse est une invasion d’un territoire non autonome en voie de décolonisation.

                      La proposition contrevient également à plus d’une trentaine de résolutions des Nations Unies publiées depuis 1965 qui réaffirment le droit inaliénable du peuple du Sahara à l’autodétermination et dans lesquelles le retrait de l’occupation marocaine est exigé depuis 1979.

                      Mais en plus d’être une proposition contraire au droit international, et donc injuste, elle ne sert pas non plus les prétendus objectifs d’une solution « juste et durable » au différend, et elle ne le fait pas, et ne le fera pas, parce que la propre histoire de l’Érythrée nous montre que l’établissement d’un régime d’autonomie sous la souveraineté d’un autre État, Centraliste et autoritaire, elle est vouée à l’échec. Après la constitution du régime d’autonomie et après plus de trente ans de guerre, la solution viable a finalement été la tenue d’un référendum d’autodétermination qui donne au peuple érythréen la justice historique qu’il mérite.

                      Ibidem

                      A suivre
                      _____________________________________

                      (...).
                      Dans son avis consultatif, rendu le 16 octobre 1975, la Cour a répondu négativement à la question I. En ce qui concerne la question II, elle a exprimé l’avis que les éléments et renseignements portés à sa connaissance montraient l’existence, au moment de la colonisation espagnole, de liens juridiques d’allégeance entre le sultan du Maroc et certaines des tribus vivant sur le territoire du Sahara occidental. Ils montraient également l’existence de droits, y compris certains droits relatifs à la terre, qui constituaient des liens juridiques entre l’ensemble mauritanien, au sens où la Cour l’entendait, et le territoire du Sahara occidental. En revanche, la Cour a conclu que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissaient l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental, d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien, d’autre part.

                      La Cour ne constatait donc pas l’existence de liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514 (XV) (1960) de l’Assemblée générale — qui contient la déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux — quant à la décolonisation du Sahara occidental et en particulier l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire.

                      Sahara occidental (icj-cij.org)

                      Commentaire


                      • #12

                        Commentaire


                        • #13
                          Merci pour la vidéo. Mais l'Algérie n'a rien à voir avec ce poste puisqu'il émane d'un journal espagnol neutre.

                          Donc ne polluer ce sujet et en tenez-vous à lui seul .

                          Merci

                          Ps. incroyable les mensonges du laid et maroquin Omar Hilale (le feu Abdelazziz Bouteflika)

                          عاجل : السفير المغربي عمر هلال يقصف بقوة و يبهدل ممثل الجزائر في الأمم المتحدة - YouTube

                          Commentaire


                          • #14
                            Pour ma part je corrobore l'analyse étincelante du procureur M. Oscar Presa Gonzalez.

                            Et vous?

                            - Après avoir fait cette analyse, il convient également de se demander sérieusement si l’autonomie du Sahara peut vraiment être maintenue sous la souveraineté du Maroc après les violations des droits de l’homme subies par Sultana Khaya, Brahim Dahane et Aminatou Haidar, parmi beaucoup d’autres? Et dans quelle mesure cette proposition sera-t-elle acceptée par les prisonniers sahraouis condamnés dans les prisons marocaines à la prison à vie ? Nous avons sérieusement envisagé s’ils pouvaient continuer à vivre en paix en sachant qu’ils seraient soumis à la souveraineté de leurs oppresseurs. Dans quelle mesure le Front Polisario acceptera-t-il une solution autre que le référendum d’autodétermination ou la volonté de son peuple souverain? Pouvons-nous aussi contrevenir à sa volonté ?

                            Avec tout cela, la seule solution « sérieuse, crédible et réaliste » qui garantisse une solution « juste et durable » au conflit ne peut être autre que la voie de l’autodétermination, la tenue d’un référendum auquel les Sahraouis se préparent depuis plus de cinquante ans et qui serait la seule solution qui rendrait définitivement justice historique à leur peuple.

                            Toute autre solution qui ne respecte pas le droit international non seulement le contrevient, est internationalement condamnable, historiquement injuste, rationnellement incompréhensible et illogique et prive tout un peuple de sa volonté souveraine.

                            Óscar Presa González

                            Voir aussi:

                            La défaite de Sánchez, justice poétique pour les Sahraouis


                            Commentaire


                            • #15
                              - En 1976, le Maroc et la Mauritanie ont divisé le territoire et ce document, dont la Mauritanie se retirera plus tard, est également inclus dans le registre des traités de l’ONU bien qu’il soit illégal et nul.

                              Et l’universitaire d’ajouter : « L’Assemblée générale des Nations Unies adopte chaque année une résolution dans laquelle elle rappelle que les puissances administrantes continuent de maintenir leurs obligations jusqu’à ce que l’Assemblée générale elle-même dise le contraire. C’est l’Assemblée qui a donné le pouvoir à l’Espagne et à d’autres États coloniaux et c’est la seule qui peut lui donner le point final. L’Assemblée générale n’a jamais dit que l’Espagne avait cessé d’être une puissance du Sahara occidental. Selon lui, « une chose est que l’Espagne ne veut rien savoir du territoire et il est évident qu’un État peut renoncer à ses droits, mais pas à ses obligations ».

                              Le mur, de 2 720 kilomètres, sépare les deux zones, aujourd’hui théâtre d’une guerre de faible intensité reprise en novembre 2020. L’espace maritime est contrôlé à 100% par le Maroc, en violation du droit international. Rabat a négocié des accords de pêche avec l’Union européenne avec ces eaux renversées par la justice communautaire.

                              La cause du recul marocain réside précisément dans l’absence de consultation de la population sahraouie sur l’accord de pêche : « le respect de son statut séparé et distinct et, d’autre part, l’obligation de garantir le consentement de son peuple en cas d’application de l’accord d’association sur ce territoire », établit la Cour européenne.

                              « Le Tribunal accepte l’argument du Front Polisario selon lequel l’exigence relative au consentement du peuple du Sahara occidental, en tant que tierce partie aux accords en cause, au sens du principe de l’effet relatif des traités, n’a pas été respectée », indique l’arrêt annoncé en septembre 2021.

                              https://www.elindependiente.com/wp-c...al-990x559.png

                              L'Indépenant.es (extraits)


                              Commentaire

                              Chargement...
                              X