Le seul débat électoral de ce scrutin opposant l’actuel chef du gouvernement socialiste, Pedro Sanchez, et le leader de l’opposition conservatrice, Alberto Nunez Feijoo, a été âpre et dur. Les deux hommes se sont montrés agressifs lors de leur face-à-face, lundi 10 juillet. Le plus calme a été le chef de file de la droite, favori dans les sondages pour ces législatives générales du 23 juillet.
Les millions d’Espagnols qui ont suivi ce débat crucial, le seul avant le scrutin du 23 juillet, ont vu deux hommes qui n’ont pas pu bien expliquer leurs arguments. Pedro Sanchez et Alberto Nunez Feijoo se sont effectivement interrompus en permanence, recourant à des invectives à l’égard de l’autre, ce qui a donné un débat heurté.
Pedro Sánchez a surtout tenté de défendre son bilan en disant que si la droite arrivait au pouvoir, tout changerait dans le mauvais sens :
« Oui, la droite peut en finir avec la hausse du salaire minimum et la revalorisation de retraites. Oui, elle peut en finir avec la réforme du marché du travail qui créé beaucoup d’emplois et des emplois de meilleure qualité. Elle peut en finir avec les politiques en faveur des transgenres et avec les mesures qui protègent le collectif LGTB. »
Le socialiste Pedro Sanchez n’est pas apparu sous son meilleur jour. Il était visiblement nerveux, sur la défensive. On ne reconnaissait pas un chef de gouvernement. En face, Alberto Nunez Feijoo est apparu bien plus posé. Il a pris soin de s’afficher comme un leader qui ne veut pas gouverner avec l’extrême droite. Il sait que c’est sur ce point qu’il est le plus fragile :
« Une majorité forte, sans nécessité de gouverner avec les extrêmes, est fondamentale pour avancer. Les extrêmes savent bloquer, mais ils ne savent pas gouverner ni ne savent gérer les affaires. »
Selon les derniers sondages, l’avantage revient au parti populaire de Feijoo, mais celui-ci devrait être obligé de sceller une alliance avec l’extrême droite.
RFI
Les millions d’Espagnols qui ont suivi ce débat crucial, le seul avant le scrutin du 23 juillet, ont vu deux hommes qui n’ont pas pu bien expliquer leurs arguments. Pedro Sanchez et Alberto Nunez Feijoo se sont effectivement interrompus en permanence, recourant à des invectives à l’égard de l’autre, ce qui a donné un débat heurté.
Pedro Sánchez a surtout tenté de défendre son bilan en disant que si la droite arrivait au pouvoir, tout changerait dans le mauvais sens :
« Oui, la droite peut en finir avec la hausse du salaire minimum et la revalorisation de retraites. Oui, elle peut en finir avec la réforme du marché du travail qui créé beaucoup d’emplois et des emplois de meilleure qualité. Elle peut en finir avec les politiques en faveur des transgenres et avec les mesures qui protègent le collectif LGTB. »
Le socialiste Pedro Sanchez n’est pas apparu sous son meilleur jour. Il était visiblement nerveux, sur la défensive. On ne reconnaissait pas un chef de gouvernement. En face, Alberto Nunez Feijoo est apparu bien plus posé. Il a pris soin de s’afficher comme un leader qui ne veut pas gouverner avec l’extrême droite. Il sait que c’est sur ce point qu’il est le plus fragile :
« Une majorité forte, sans nécessité de gouverner avec les extrêmes, est fondamentale pour avancer. Les extrêmes savent bloquer, mais ils ne savent pas gouverner ni ne savent gérer les affaires. »
Selon les derniers sondages, l’avantage revient au parti populaire de Feijoo, mais celui-ci devrait être obligé de sceller une alliance avec l’extrême droite.
RFI
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