La délégation était à Ispahan pour acquérir une expertise en production de drones au moment où Israël menait des actions préventives
Une délégation russe en visite à en Iran, en janvier dernier, a été contrainte de se réfugier dans son hôtel à la suite d'une frappe israélienne contre une usine d'armement à Ispahan, a rapporté vendredi le Washington Post. Le groupe était en Iran pour acquérir une expertise en production de drones, dans le cadre des plans de Moscou visant à établir une importante chaîne de production de drones pour fournir 6 000 unités à l'armée russe d'ici 2025. Ces drones seront des variantes du modèle iranien Shahed-136, qui a une portée de plus de 1 600 kilomètres.
Le journal révèle que des centaines d'employés et d'étudiants russes ont été envoyés en Iran pour suivre une formation appropriée. Cependant, lors de l'une de ces visites à Ispahan en janvier, une frappe de drone, que l'Iran attribue à Israël, a visé une usine d'armement de la ville. Le ministère iranien de la Défense a déclaré que l'attaque avait échoué, bien qu'une vidéo montre une forte explosion sur le toit de l'installation, soupçonnée d'être liée à la production de drones et de missiles.
Suite à la frappe, l'équipe russe a reçu l'ordre de ne pas quitter son hôtel, les autorités iraniennes craignant d'autres attaques contre les installations que le groupe devait visiter. Une source anonyme citée par le Washington Post indique que le Mossad est à l'origine de la frappe sur un site considéré comme un centre de production de drones et de missiles.
Le journal rapporte également des documents montrant les efforts de la Russie pour établir une usine de production de drones dans la région du Tatarstan, à 804 kilomètres à l'est de Moscou. L'usine devrait fonctionner 24 heures sur 24 sur une chaîne de production massive. Cependant, la construction a au moins un mois de retard et l'usine ne semble pas encore capable de produire des drones complets.
Les ingénieurs russes travaillent à améliorer les techniques de fabrication iraniennes désuètes, utilisant l'expertise industrielle russe pour produire des drones à plus grande échelle et avec un meilleur contrôle de la qualité que Téhéran. Ils cherchent également à améliorer le drone lui-même, en le rendant capable de mener des attaques en essaim, où les drones coordonnent de manière autnome une frappe sur une cible.
i24
Une délégation russe en visite à en Iran, en janvier dernier, a été contrainte de se réfugier dans son hôtel à la suite d'une frappe israélienne contre une usine d'armement à Ispahan, a rapporté vendredi le Washington Post. Le groupe était en Iran pour acquérir une expertise en production de drones, dans le cadre des plans de Moscou visant à établir une importante chaîne de production de drones pour fournir 6 000 unités à l'armée russe d'ici 2025. Ces drones seront des variantes du modèle iranien Shahed-136, qui a une portée de plus de 1 600 kilomètres.
Le journal révèle que des centaines d'employés et d'étudiants russes ont été envoyés en Iran pour suivre une formation appropriée. Cependant, lors de l'une de ces visites à Ispahan en janvier, une frappe de drone, que l'Iran attribue à Israël, a visé une usine d'armement de la ville. Le ministère iranien de la Défense a déclaré que l'attaque avait échoué, bien qu'une vidéo montre une forte explosion sur le toit de l'installation, soupçonnée d'être liée à la production de drones et de missiles.
Suite à la frappe, l'équipe russe a reçu l'ordre de ne pas quitter son hôtel, les autorités iraniennes craignant d'autres attaques contre les installations que le groupe devait visiter. Une source anonyme citée par le Washington Post indique que le Mossad est à l'origine de la frappe sur un site considéré comme un centre de production de drones et de missiles.
Le journal rapporte également des documents montrant les efforts de la Russie pour établir une usine de production de drones dans la région du Tatarstan, à 804 kilomètres à l'est de Moscou. L'usine devrait fonctionner 24 heures sur 24 sur une chaîne de production massive. Cependant, la construction a au moins un mois de retard et l'usine ne semble pas encore capable de produire des drones complets.
Les ingénieurs russes travaillent à améliorer les techniques de fabrication iraniennes désuètes, utilisant l'expertise industrielle russe pour produire des drones à plus grande échelle et avec un meilleur contrôle de la qualité que Téhéran. Ils cherchent également à améliorer le drone lui-même, en le rendant capable de mener des attaques en essaim, où les drones coordonnent de manière autnome une frappe sur une cible.
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