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Slovaquie, Hongrie, Etats-Unis… Le vent est-il en train de tourner sur le soutien occidental à l’Ukraine ?

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  • Slovaquie, Hongrie, Etats-Unis… Le vent est-il en train de tourner sur le soutien occidental à l’Ukraine ?

    robinets risquent-ils de se fermer ? Dix-neuf mois après l’invasion russe, l’Ukraine dépend toujours de façon vitale de l’aide financière et militaire internationale pour soutenir son économie et son effort de reconstruction, résister à l’envahisseur et mettre sur pied une stratégie de reconquête territoriale. Le pays s’attend ainsi à recevoir 42,8 milliards de dollars de ses alliés au cours de l’année à venir. Mais ces derniers jours, les voyants semblent passer à l’orange.

    D’abord avec la crise diplomatique entre Varsovie et Kiev : le 20 septembre, le Premier ministre polonais annonçait cesser toute livraison d’armes à l’Ukraine, sur fond de bisbilles économiques. La Pologne avait décidé, avec la Hongrie et la Slovaquie, de prolonger l’embargo sur les céréales ukrainiennes, contre l’avis de la Commission européenne. En représailles, l’Ukraine a annoncé porter plainte à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), et le président Volodymyr Zelensky avait tancé, depuis la tribune de l’ONU, ces pays qui « feignent la solidarité en soutenant indirectement la Russie ». Les mots avaient fait mouche en Pologne, jusque-là soutien indéfectible. Visiblement blessé, le président polonais Andrzej Duda comparait alors l’Ukraine à un noyé qui « entraîne avec lui ceux qui tentent de le sauver ». Depuis, la Pologne, qui s’apprête à voter le 15 octobre pour des législatives sous tension, a précisé qu’elle respecterait ses engagements déjà contractés, et qu’elle resterait le pays de transit pour l’approvisionnement en armes de

    n’empêche, le vent semble être en train de tourner. Soucieux de la lassitude qu’il sent chez ses alliés depuis le milieu de l’été, et alors que la contre-offensive ukrainienne, largement financée par l’Europe et les Etats-Unis, présente un bilan militaire mitigé, Volodymyr Zelensky a intensifié sa tournée diplomatique sans fin – il était encore à Grenade jeudi, en Espagne, pour le sommet de la Communauté politique européenne. Il faut dire que d’autres fâcheuses nouvelles sont venues occuper son esprit depuis la fin de semaine dernière

    russophile au pouvoir à Bratislava


    De Slovaquie d’abord : grand vainqueur des élections législatives du 30 septembre, le populiste Robert Fico a juré pendant sa campagne que son pays n’enverrait plus « une seule munition » à l’Ukraine, estimant que son pays avait des « problèmes plus importants ». Le nouvel homme fort slovaque appelle à l’organisation de « pourparlers de paix » et à de meilleures relations avec la Russie. Il a également déclaré que la guerre en Ukraine avait commencé « en 2014, lorsque les fascistes ukrainiens ont tué des victimes civiles russes », reprenant ainsi à son compte des accusations non prouvées du Kremlin.
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    Orban bloqué toujours

    Premier ministre hongrois Viktor Orbán, lui, n’a pas attendu pour se réjouir ouvertement de ces derniers développements. « Devinez qui est de retour ! Félicitations à Robert Fico pour sa victoire incontestable. Il est toujours agréable de travailler avec un patriote », a-t-il commenté. Comment mieux traduire le fait que le nationaliste hongrois s’attend à retrouver un allié sur la scène européenne…

    Source l'obs
    Dernière modification par Tiliwine, 06 octobre 2023, 20h56.
    Gone with the Wind.........
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