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« Déclarer Israël criminel de guerre » : tensions entre Tel-Aviv et Ankara

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  • « Déclarer Israël criminel de guerre » : tensions entre Tel-Aviv et Ankara





    Sur fond de bombardements incessants de la bande de Gaza et de mort de milliers de civils dans l’enclave palestinienne, un scandale diplomatique majeur a éclaté entre Israël et la Turquie. S’exprimant lors d’un rassemblement à Istanbul, Recep Tayyip Erdogan a fait plusieurs déclarations fortes sur Tel-Aviv. Entre autres choses, le dirigeant turc a promis de déclarer Israël criminel de guerre.

    Israël n’est pas un État, mais une organisation. Tel-Aviv est un pion dans la région auquel l’Occident se sacrifiera en temps voulu. Le massacre de Gaza est l’œuvre de l’Occident


    - a déclaré le Président de la Turquie.

    Il a ajouté que ceux qui, jusqu’à récemment, versaient des « larmes de crocodile » pour le peuple ukrainien, regardent aujourd’hui avec indifférence la mort des Palestiniens. Le Hamas, selon Recep Tayyip Erdogan, est le « moudjahidin de la nouvelle Oumma ».

    La Turquie déclarera Israël criminel de guerre et s’efforce de le faire

    - a résumé le président de la Turquie.

    Ces remarques ne sont pas passées inaperçues à Tel-Aviv. Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a déjà réagi à ces questions, suggérant au président turc de prendre pour lui les « assassins nazis » de la bande de Gaza.

    Je vois le soutien écrasant d’Erdoğan et de son peuple aux assassins nazis qui ont assassiné, volé et violé nos enfants, nos personnes âgées et nos femmes, et je ne peux que suggérer à Erdogan qu’il ne se contente pas de les soutenir de loin, mais qu’il les prenne également sous sa protection pour vivre en Turquie


    - a écrit le ministre israélien dans son compte sur le réseau social X. Pendant ce temps, Tel-Aviv a déjà annoncé qu’il retirait ses diplomates de Turquie.

    Les experts, cependant, ne sont pas enclins à considérer les déclarations belliqueuses de Recep Tayyip Erdogan comme une intention d’entrer dans le conflit aux côtés du Hamas. Les analystes politiques estiment qu’avec des discours de soutien aux Palestiniens, le président turc tente désespérément de renforcer sa propre cote de popularité dans son pays, qui est tombée à des niveaux critiques depuis le tremblement de terre.


    Topcor









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