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L’Afrique du Sud, l’Iran et la Russie, trois nations unies par le fantôme de Nelson Mandela

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  • L’Afrique du Sud, l’Iran et la Russie, trois nations unies par le fantôme de Nelson Mandela

    Alors que cela devrait revenir à la dictature marocaine- présidente du Comité d'Al Qods- de déposer plainte contre sosie israélien auprès de la Cour internationale de justice (CIJ) contre le génocide qu'opère Tsahal à Gaza, il est sidérant que c'est l'Afrique du Sud qui s'est attelée à cette tâche.

    N'est-ce pas surprenant que le narco-Etat marocain n'assume pas ses responsabilités ou alors serait-il complice d'Israël?

    Question à vous?

    -L’Afrique du Sud a accusé Israël de génocide devant la Cour internationale de justice et prépare actuellement, selon ses avocats, des poursuites contre les États-Unis et le Royaume-Uni pour leur complicité dans les événements de Gaza. Les médias sociaux n’ont pas tardé à lier le procès intenté contre Israël à l’apartheid, à Nelson Mandela et à la lutte pour les droits de l’homme. Nelson Mandela est mort en 2013, l’ONU a indiqué en 2022 que l’Afrique du Sud est « au bord de la violence xénophobe explosive » et est aujourd’hui le quatrième pays au monde avec le plus d’homicides volontaires par an. Mais, pour une raison quelconque, où chaque nation du monde et sans exception opère dans la poursuite de ses propres intérêts, l’Afrique du Sud semble être devenue le seul pays qui est gouverné exclusivement par ses critères moraux.

    L’Afrique du Sud et la Russie

    L’année 2024 marquera les 30 ans de la nomination de Nelson Mandela à la présidence. Depuis lors, son parti politique, le Congrès national africain (ANC), a dirigé le pays sans interruption. Bien que le parti ait eu une première version fondée en 1912 sous le titre de Congrès national indigène d’Afrique du Sud, ce n’est que dans les années 1950 qu’il a obtenu un soutien significatif de la part d’une partie de la société sud-africaine. Les années précédentes ont consisté en une adaptation des idées primitives de l’ANC au courant communiste croissant qui a balayé le monde à la fin de la Seconde Guerre mondiale, liant le parti aux mouvements d’indépendance du continent africain mais aussi à l’Union soviétique. Preuve en est le séjour d’Oliver Tambo, cofondateur de l’ANC, au 165e Centre de formation du personnel militaire étranger à Simferopol, en Crimée. Des personnalités comme Agostino Neto, futur président de l’Angola et leader du parti marxiste MPLA, ou Sam Nujoma, qui fut un dirigeant historique de l’Organisation du peuple du Sud-Ouest africain (Namibie) pendant sa phase marxiste-léniniste, ont également défilé en Crimée.

    L’Afrique du Sud et l’Iran

    Téhéran et Pretoria n’ont pas toujours réussi à conjuguer leurs intérêts. À la suite de la révolution iranienne de 1979, le pays asiatique a rompu ses relations avec l’Afrique du Sud et a lancé un boycott commercial contre le gouvernement de l’apartheid. Les relations ont repris en 1994, sous la présidence de Nelson Mandela. Il ne faut pas non plus oublier que Mandela a cité la révolution iranienne comme un exemple de libération de l’oppression et qu’il a maintenu une relation étroite avec les dirigeants iraniens pendant son mandat. En fait, l’une des rues les plus populaires de Téhéran s’appelle le boulevard Nelson Mandela.

    La Razon.es
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