Il est exact- à moins d'être maroquin- que l'on peut pas être crédible en soutenant un Etat palestinien démocratique et laïque et non un Etat sahraoui sur ces mêmes critères.
Selon vous?
- Au cours de ses 18 mois à la tête des Affaires étrangères, il a dû faire face aux effets d’une pandémie et d’une tempête, ce qui a conduit à l’accueil de Brahim Ghali, chef du Front Polisario, pour des raisons humanitaires. Le parcours politique d’Arancha González Laya (Tolosa, 1969) s’est achevé en juillet 2021 par un remaniement ministériel. Dans sa chute, beaucoup ont vu la main du Maroc dans une tentative de mettre fin à une crise bilatérale qui a définitivement scellé le changement de position historique dans le différend du Sahara occidental.
Polyglotte et passionné de relations internationales et de commerce, González Laya est depuis février 2022 le doyen de l’École des affaires internationales de Paris (PSIA), le prestigieux centre où sont formés les élites politiques du pays voisin. Il accepte de s’entretenir avec El Independiente la semaine oùson successeur, José Manuel Albares, a réussi à revalider sa position et au milieu des tensions déclenchées par le énième chapitre du conflit israélo-palestinien.
Q.- La politique étrangère espagnole a ses particularités. Nous venons d’une législature qui a été marquée par un changement de position sur le différend du Sahara occidental. Ce changement a-t-il contribué à résoudre le conflit ?
R.- La seule chose que je dirais, c’est que dans ce conflit, comme dans tant d’autres, ils ne peuvent pas être résolus si le conflit n’est pas abordé à la racine. La grande leçon de ce qui se passe en ce moment à Gaza, c’est que nous pensions que le conflit israélo-palestinien pouvait être résolu en résolvant le conflit entre Israël et ses voisins ; laissant la partie palestinienne de côté pour plus tard. Et ce que nous avons réalisé, c’est qu’il ne peut être résolu sans négociation entre Israël et la Palestine.
Dans le cas du Sahara et dans d’autres conflits dans le monde, ce que nous devons comprendre, c’est que nous devons résoudre le problème à la racine et c’est la leçon. Et à partir de là, l’ONU joue un rôle très important, aussi vilipendé qu’il est nécessaire d’essayer d’amener les parties à ce conflit à parvenir à une solution qui permettra de résoudre le conflit sur le long terme.
L'Indépendant.es (extraits)
Selon vous?
- Au cours de ses 18 mois à la tête des Affaires étrangères, il a dû faire face aux effets d’une pandémie et d’une tempête, ce qui a conduit à l’accueil de Brahim Ghali, chef du Front Polisario, pour des raisons humanitaires. Le parcours politique d’Arancha González Laya (Tolosa, 1969) s’est achevé en juillet 2021 par un remaniement ministériel. Dans sa chute, beaucoup ont vu la main du Maroc dans une tentative de mettre fin à une crise bilatérale qui a définitivement scellé le changement de position historique dans le différend du Sahara occidental.
Polyglotte et passionné de relations internationales et de commerce, González Laya est depuis février 2022 le doyen de l’École des affaires internationales de Paris (PSIA), le prestigieux centre où sont formés les élites politiques du pays voisin. Il accepte de s’entretenir avec El Independiente la semaine oùson successeur, José Manuel Albares, a réussi à revalider sa position et au milieu des tensions déclenchées par le énième chapitre du conflit israélo-palestinien.
Q.- La politique étrangère espagnole a ses particularités. Nous venons d’une législature qui a été marquée par un changement de position sur le différend du Sahara occidental. Ce changement a-t-il contribué à résoudre le conflit ?
R.- La seule chose que je dirais, c’est que dans ce conflit, comme dans tant d’autres, ils ne peuvent pas être résolus si le conflit n’est pas abordé à la racine. La grande leçon de ce qui se passe en ce moment à Gaza, c’est que nous pensions que le conflit israélo-palestinien pouvait être résolu en résolvant le conflit entre Israël et ses voisins ; laissant la partie palestinienne de côté pour plus tard. Et ce que nous avons réalisé, c’est qu’il ne peut être résolu sans négociation entre Israël et la Palestine.
Dans le cas du Sahara et dans d’autres conflits dans le monde, ce que nous devons comprendre, c’est que nous devons résoudre le problème à la racine et c’est la leçon. Et à partir de là, l’ONU joue un rôle très important, aussi vilipendé qu’il est nécessaire d’essayer d’amener les parties à ce conflit à parvenir à une solution qui permettra de résoudre le conflit sur le long terme.
L'Indépendant.es (extraits)