Le parquet de Paris ouvre une enquête après la plainte pour cyberharcèlement de la boxeuse algérienne Imane Khelif - L'écrivaine J.K. Rowling et le milliardaire Elon Musk cités dans la plainte
10h52: Une enquête a été ouverte mardi après la plainte pour cyberharcèlement aggravé déposée par la boxeuse algérienne Imane Khelif, médaillée d'or aux Jeux olympiques, victime d'une polémique sur son genre, a indiqué mercredi le parquet de Paris, sollicité par l'AFP.
L'enquête a été ouverte par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne pour "cyberharcèlement en raison du genre, injure publique en raison du genre, provocation publique à la discrimination et injure publique en raison de l'origine", a précisé le parquet. Les investigations ont été confiées à l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine.
Trois ans après sa présence aux Jeux de Tokyo, où sa participation n'avait suscité aucune polémique, la jeune femme s'est retrouvée malgré elle à Paris au centre d'une controverse sur le genre menée par les milieux conservateurs, sur fond de différend entre le Comité international olympique (CIO) et la Fédération internationale de boxe (IBA).
La polémique trouve son origine dans son exclusion, comme la Taïwanaise Lin Yu-ting, des championnats du monde à New Delhi en mars 2023. Selon l'IBA, Imane Khelif avait échoué à un test destiné à établir son genre. Non-reconnue par le monde olympique, l'IBA a refusé de préciser quel type de test avait été pratiqué.
10h00: L'écrivaine à succès J.K. Rowling, auteur de la saga Harry Potter et le milliardaire Elon Musk sont tous les deux cités dans une plainte pénale déposée auprès des autorités françaises pour "des actes de cyberharcèlement aggravés" contre la boxeuse algérienne et nouvelle championne olympique Imane Khelif.
Nabil Boudi, avocat du Khelif basé à Paris, a confirmé au magazine américain Variety que les deux personnalités étaient mentionnées dans la plainte, déposée vendredi au centre anti-haine en ligne du parquet de Paris.
En complément de sa plainte, l'avocat de la boxeuse algérienne a joint des dizaines de tweets dont certains ont été vus par des millions de personnes à travers le monde.
"Aujourd'hui, le CIO autorise des hommes à frapper des femmes au nom de la théorie du genre", peut-on lire sur l'un d'entre eux. Un autre internaute qualifie Imane "d'homme algérien honteusement accepté par le comité olympique". Une accumulation qui a provoqué "les larmes de la championne algérienne" fait savoir son avocat dans cette plainte de vingt pages très étayée.
Le procès a été intenté contre X, ce qui, en droit français, signifie qu'il a été intenté contre des inconnus. Cela « garantit que le parquet ait toute la latitude nécessaire pour enquêter sur toutes les personnes », y compris celles qui auraient pu écrire des messages haineux sous des pseudonymes, a déclaré Boudi.
La plainte mentionne néanmoins ces deux personnalités comme ayant participé au déchainement de haine dont la boxeuse affirme avoir été victime.
jeanmarcmorandini.com
10h52: Une enquête a été ouverte mardi après la plainte pour cyberharcèlement aggravé déposée par la boxeuse algérienne Imane Khelif, médaillée d'or aux Jeux olympiques, victime d'une polémique sur son genre, a indiqué mercredi le parquet de Paris, sollicité par l'AFP.
L'enquête a été ouverte par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne pour "cyberharcèlement en raison du genre, injure publique en raison du genre, provocation publique à la discrimination et injure publique en raison de l'origine", a précisé le parquet. Les investigations ont été confiées à l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine.
Trois ans après sa présence aux Jeux de Tokyo, où sa participation n'avait suscité aucune polémique, la jeune femme s'est retrouvée malgré elle à Paris au centre d'une controverse sur le genre menée par les milieux conservateurs, sur fond de différend entre le Comité international olympique (CIO) et la Fédération internationale de boxe (IBA).
La polémique trouve son origine dans son exclusion, comme la Taïwanaise Lin Yu-ting, des championnats du monde à New Delhi en mars 2023. Selon l'IBA, Imane Khelif avait échoué à un test destiné à établir son genre. Non-reconnue par le monde olympique, l'IBA a refusé de préciser quel type de test avait été pratiqué.
10h00: L'écrivaine à succès J.K. Rowling, auteur de la saga Harry Potter et le milliardaire Elon Musk sont tous les deux cités dans une plainte pénale déposée auprès des autorités françaises pour "des actes de cyberharcèlement aggravés" contre la boxeuse algérienne et nouvelle championne olympique Imane Khelif.
Nabil Boudi, avocat du Khelif basé à Paris, a confirmé au magazine américain Variety que les deux personnalités étaient mentionnées dans la plainte, déposée vendredi au centre anti-haine en ligne du parquet de Paris.
En complément de sa plainte, l'avocat de la boxeuse algérienne a joint des dizaines de tweets dont certains ont été vus par des millions de personnes à travers le monde.
"Aujourd'hui, le CIO autorise des hommes à frapper des femmes au nom de la théorie du genre", peut-on lire sur l'un d'entre eux. Un autre internaute qualifie Imane "d'homme algérien honteusement accepté par le comité olympique". Une accumulation qui a provoqué "les larmes de la championne algérienne" fait savoir son avocat dans cette plainte de vingt pages très étayée.
Le procès a été intenté contre X, ce qui, en droit français, signifie qu'il a été intenté contre des inconnus. Cela « garantit que le parquet ait toute la latitude nécessaire pour enquêter sur toutes les personnes », y compris celles qui auraient pu écrire des messages haineux sous des pseudonymes, a déclaré Boudi.
La plainte mentionne néanmoins ces deux personnalités comme ayant participé au déchainement de haine dont la boxeuse affirme avoir été victime.
jeanmarcmorandini.com
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