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El Hachemi Djaâboub le confirme : Boualem Sansal en mission commandée
Après la cacophonie hexagonale de ces derniers jours concernant ‘’la disparition’’ de Boualem Sansal et les accusations contre l’Algérie, des témoignages accablants viennent mettre beaucoup de lumière sur les raisons de cet intérêt incommensurable dont jouit l’écrivain –franco-algérien, ne l’oubliez pas- auprès du gouvernement français, des officines et des institutions qui y sont rattachées, sans omettre les guignols anti-algériens.
Témoignage de l’ex ministre El Hachemi Djaâboub
El Hachemi Djaâboub a été ministre de l’industrie en 2002, alors que Boualem Sansal s’y trouvait déjà en qualité de ‘Directeur Général de l’Industrie’, c’est-à-dire un cadre supérieur de ce ministère. Après avoir pris ses fonctions, le ministre trouva le nom de Boualem Sansal donc parmi les cadres supérieurs du département mais, lorsqu’il tint une réunion de travail avec eux, il remarqua l’absence de Sansal et il fut surpris que le SG du ministère l’informe que ce dernier était presque toujours absent car il se rendait souvent à l’étranger et personne n’osait l’interroger sur ces absences longues et répétées. La surprise fut plus grande encore quand le ministre apprit que ce dernier ‘se rendait à l’étranger pour des missions commandées par de hautes autorités’, selon ce qu’il affirmait.
A son retour, El Hachemi Djaâboub le convoqua pour lui demander des explications sur ses absences répétées, le sieur Sansal répondit de manière impolie et irrespectueuse : « mes voyages à l’étranger entrent dans le cadre de missions qui dépasse les prérogatives du ministre », a-t-il répondu. Devant cette réponse, le ministre a proposé de mettre fin aux fonctions de Sansal qui quitta le ministère.
« Plus tard, j’ai appris que l’ex DG de l’industrie Sansal dédaignait et défiait tout le personnel du ministère et les cadres de l’Etat et mangeait en plein Ramadhan devant l’ensemble », affirme le ministre dans son Post sur Facebook publié le 30 octobre dernier et repris hier pour, annonce-t-il : « je republie le post du 30 octobre 2024 sur Facebook pour faire connaitre la véritable nature de Boualem Sansal qui vient d’être arrêté par les services de sécurité nationaux et les raisons de ce véritable branlebas-de-combat outre méditerranée, notamment de la part du président français Macron qui ‘exige sa libération immédiate’, comme si l’Algérie faisait partie de ses territoire d’Outre-Mer, en plus des interventions de l’extrême-droite et de ses affidés.
Recueillis par un rabbin
Revenant sur l’enfance de Sansal dont la grand-mère maternelle était immensément riche, possédant des biens meubles et immeubles au Maroc et en France, El Hachemi Djaâboub ne manque pas de rappeler que c’est Sansal lui-même qui le raconte. Ainsi, à la mort de son père dans un accident, sa mère se rendit auprès du rabbin d’un synagogue située à la rue Darwin à Belcourt (Alger) qui la recueillit, elle et ses enfants, et c’est dans cet environnement que grandit Boualem Sansal.
« Je suis un athée »
L’ex ministre de l’industrie rappelle qu’en réponse à une question lors d’une émission de fr2, lorsque l’animateur lui demanda s’il était musulman, « il répondit rapidement, comme s’il se défendait d’une grave accusation ‘non, je suis un apostat’, puis, se reprenant, il corrige ‘je suis un athée, je n’ai jamais été musulman, ni moi ni ma famille, nous ne connaissons que le français et la culture française ».
Quinze heures devant des vidéos de Sansal avec les médias français
Poursuivant son témoignage, l’ex ministre El Hachemi Djaâboub souligne qu’il n’a rien inventé de lui-même, mais que ce sont là les déclarations de Boualem Sansal. « J’ai passé plus de 15 heures devant des vidéos de rencontres avec les médias français qui se sont empressés de l’accueillir et de l’inviter. J’ai découvert alors la grande bassesse dont il a fait preuve devant ces médias, ainsi que le volume des mensonges et des racontars qu’il débitait, et que les journalistes écoutaient avec délectation, de la part de quelqu’un qui a vendu son âme, lui qui a passé des dizaines d’années comme professeurs dans les instituts et universités algériens et qui a été un cadre supérieur au sein de l’Etat », raconte-t-il avec amertume.
« L’Algérie n’existe que depuis sa séparation de la France »
El Hachemi Djaâboub revient aussi sur les déclarations de Boualem Sansal devant les médias français lorsqu’il avait affirmé que l’Algérie d’avant 1830 n’existait pas mais se composait de tribus qui se livraient une guerre sans merci, sans aucune attache linguistique ni religieux entre eux, alors que le territoire se trouvant de Mascara jusqu’aux frontières avec le Maroc appartenait à ce dernier.
Même la guerre de libération nationale …
« Même la guerre de libération nationale n’a pas échappé à ses vils mensonges, il a affirmé à maintes reprises que seuls 20% de la population algérienne était pour, les 80% restants se battaient entre eux et étaient plus féroces pour leurs congénères que les soldats français », témoigne El Hachemi Djaâboub.
« L’Islam, un danger »
Quant à l’Islam, l’ex ministre de l’industrie rappelle que Sansal estime, dans ses déclarations aux médias français, que ‘’c’est le danger qui couve et le déluge qui emportera tout sur son passage’’, et de conseiller à la France de fermer toutes les mosquées qui se trouvent sur son territoire, tout en mettant en garde contre la montée en force des binationaux dont le nombre augmente de jour en jour et : « ils pourraient prendre les rênes du gouvernement car ils seraient majoritaires d’ici 2050 » (il oublie qu’il en fait partie).
Un admirateur de Ferhat M’Henni
Pour faire plaisir à ses maitres, ajoute El Hachemi Djaâboub, le sieur Sansal déclare qu’il faudrait mettre en œuvre les thèses du MAK et permettre à des régions de l’Algérie d’être ‘autonomes’, croyant peut-être que ce rêve allait se réaliser, mais il a oublié que c’est de l’Algérie qu’il parle, de l’Algérie qui s’est élevée comme un seul homme contre le colonialisme français et contre ses semblables qui veulent nous ramener à l’âge de pierre.
Le voile vient d’être levé …
Ainsi, grâce à la volonté des hommes, des dignes fils de l’Algérie, les traitres et les renégats sont petit à petit extirpés de leurs cachettes, la vérité finissant toujours par triompher. En croyant faire peur à l’Algérie avec des articles de presse mal conçus et des injonctions dites en catimini, les ennemis de l’Algérie viennent d’ouvrir en grand les portes de la vérité qui finira par les avaler. Le voile vient d’être levé, encore une fois, sur les actions de la France qui n’arrive toujours pas à digérer sa défaite ni l’indépendance de l’Algérie, en cherchant toujours à interférer dans sa gestion par le biais de personnages vendus au diable. Mais l’Algérie vaincra comme toujours, l’Algérie Nouvelle est là, avec un président qui l’aime au-dessus de tout et un peuple qui n’hésitera devant aucun sacrifice pour demeurer libre et indépendant.
La Patrie News
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