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L’Iran lance le « Zagros », un destroyer espion, et inaugure une nouvelle base sur le golfe d’Oman

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  • L’Iran lance le « Zagros », un destroyer espion, et inaugure une nouvelle base sur le golfe d’Oman





    Les manœuvres du navire espion se concentrent sur la protection des sites nucléaires iraniens, notamment ceux de Natanz et de Fordo, ainsi que celui de Khondab.



    L'armée iranienne a dévoilé un navire de reconnaissance moderne, ont rapporté ce mercredi 15 janvier les médias officiels, alors que les forces armées mènent des manœuvres à l'échelle nationale visant à garantir la sécurité des installations nucléaires de la République islamique. «Le premier navire de renseignement du pays, nommé Zagros, est intégré aux opérations de combat de la marine», a indiqué la télévision.

    Le navire, entièrement produit localement, est équipé de «capteurs électroniques, d'un mât intégré moderne permettant un calcul précis des effets des ondes électromagnétiques, de capacités d'interception d'éléments actifs et passifs, d'opérations cybernétiques et d'une surveillance intelligente», selon cette source. L'Iran mène depuis la semaine dernière des exercices militaires baptisés Eqtedar («Puissance» en persan), qui devraient se poursuivre jusqu'à la mi-mars avec la participation de l'armée et des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique.

    Protection des sites nucléaires


    «Le navire Zagros sera l'œil vigilant de la marine iranienne dans les profondeurs des mers et des océans», a déclaré le commandant de la marine, l'amiral Shahram Irani, cité par les médias. Les manœuvres se concentrent sur la protection des sites nucléaires iraniens, notamment ceux de Natanz et de Fordo dans le centre du pays, ainsi que celui de Khondab dans l'ouest.

    Les tensions autour du programme nucléaire iranien sont montées en flèche pendant le premier mandat de Donald Trump à la Maison Blanche, quand les États-Unis se sont retirés d'un accord historique conclu en 2015 qui offrait à Téhéran un allègement des sanctions internationales en échange d'une limitation de ses ambitions nucléaires.

    L'Iran a adhéré à l'accord jusqu'au retrait unilatéral de Washington en 2018, puis a commencé à revenir sur ses engagements. Selon le site d'information américain Axios, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a récemment présenté au président Joe Biden des options pour une éventuelle frappe américaine sur les installations nucléaires iraniennes, si Téhéran s'orientait vers la mise au point d'une arme nucléaire avant la fin de son mandat.


    lefigaro.fr

    Dernière modification par sako, 19 janvier 2025, 14h46.
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